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vendredi 23 décembre 2011

L'oeuvre d'Alice Miller sur les conséquences de la maltraitance dans l'enfance



"Souffrir des conséquences des blessures de l'âme n'est pas seulement limité à un groupe restreint de personnes, mais touche la majorité des habitants de cette planète." Alice Miller
Très intéressant l'oeuvre d'Alice Miller, psychothérapeute,  sur les conséquence de la maltraitance dans l'enfance, par exemple le fait d'être giflé, fessé car on a fait une bêtise (ou pour nous faire arrêter de pleurer), sans parler des trucs plus grave... selon certains auteurs nous serions 90% à être concerné..
J'ai reviendrai plus tard sur le blog sur des extraits de son oeuvre.
C'est bien de savoir qu'il vaut mieux admettre que l'on a été maltraité (quelque soit la forme, et si c'est le cas), car cela permet de se déculpabiliser et de commencer à s'aimer soi même..
Si je parle de tout ça, c'est aussi parce que des mediums et les défunts de m'a famille m'ont indiqué à quel point c'est important... Arnaud Desjardin ne disait pas autre chose non plus (voir son premier DVD). Et c'est la première chose à s'occuper...
C'est incisif.... un peu exagéré parfois (on n'est pas qu'une charge) mais je crois tellement vrai !
"Comment un individu peut-il s'aimer lui-même quand très tôt il lui a fallu apprendre qu'il n'est pas digne d'être aimé ? Quand il reçoit des coups pour devenir autrement qu'il n'est ? Quand il n'a été pour ses parents qu'une charge, et en rien une joie, et qu'au final rien au monde ne pourra jamais venir à bout de la répugnance et la colère de ses parents ? Il croit qu'il est la véritable cause de cette haine, ce qui n'est en rien vrai. Il se sent coupable, veut s'améliorer, mais rien de tout cela ne peut marcher, parce que les parents déchargent sur leurs enfants la rage qu'ils avaient dû retenir et réprimer face à leurs propres parents. L'enfant n'était que le déclencheur de cette rage.
Quand on a véritablement compris cela, on arrête d'attendre l'amour de ses parents. On sait alors pourquoi il était et reste impossible. Alors seulement on peut s'autoriser à voir comment on a été traité enfant, et à sentir à quel point on en a souffert."

Au lieu de prendre les parents en pitié comme avant, de les comprendre et de se culpabiliser, on commence à porter assistance à l'enfant que l'on fut. C'est à ce moment que naît l'amour de cet enfant, qui ne saurait advenir sans ces conditions préalables, sans que tout le tragique de ce qui s'est joué alors n'ait été appréhendé. C'est la fin du temps où l'on prenait sa souffrance à la légère, et le début du traitement respectueux de cette souffrance et de l'enfant. Alors s'ouvrent les portes qui permettent d'accéder à soi-même, et qui restaient fermées jusqu'alors. Mais elles ne s'ouvrent en aucune façon en disant à quelqu'un: " Tu devrais t'aimer toi-même". Il se sent dépassé par de tels conseils aussi longtemps qu'il n'a pas le droit de savoir comment c'était vraiment dans son enfance et pourquoi la réalité est si douloureuse."
C'est intéressant, ci dessous, elle dit ce que j'écris parfois sur le blog depuis quelque temps...
Voilà un post quel avait mis sur son blog en 2008, sous la rubrique "liste de thérapeutes" !!

"Si je connaissais des thérapeutes assez respectueux pour répondre à vos questions; assez libres pour montrer leur indignation sur les comportements de vos parents envers vous; assez courageux pour vous accompagner avec empathie quand vous exprimez votre rage bloquée dans votre corps depuis des décennies; assez bien informés pour ne pas faire des sermons sur "vous devez oublier", le pardon, la méditation et les "pensées positives"; assez honnêtes pour ne pas vouloir vous endormir avec des mots vides comme "spiritualité" quand ils ont peur de votre histoire tragique - je serais heureuse de vous donner leurs noms, adresse et téléphone. Mais je ne les connais pas.
Quand j'ouvre Internet, je trouve une avalanche d'offres ésotériques, religieuses, sectaires, commerciales ou des pratiques manipulatrices dangereuses sur le corps, en tout cas pas ce que je cherche.
Dans l'espoir qu'il existe aussi des thérapeutes qui proposent une confrontation sérieuse et systématique avec la réalité de la propre enfance et une assistance sans vous leurrer, je vous propose avec ma liste FAQ les outils pour votre recherche.
Si les thérapeutes refusent de répondre à vos questions, vous gagnez, au moins, du temps et de l'argent.
Si vous avez gardé la crainte de l'enfant sous terreur que vous étiez, quand vous posez des questions aujourd'hui aux thérapeutes, votre peur est compréhensible mais cela ne veut pas dire que vos questions ne sont pas importantes et essentielles, elles le sont sans aucun doute. "

Alice Miller
Issu de la liste des questions sur son site (FAQ):
De quoi ai-je besoin pour surmonter ma difficulté ? Vous avez besoin d'une personne honnête, empathique, qui vous aide à prendre au sérieux la connaissance de votre corps, une personne qui ait déjà réussi à en faire de même pour elle- même parce qu'elle a eu la chance de trouver le type d'aide que vous recherchez.
 On peut noter que pour Alice Miller, il était bon de se faire aider, d'avoir quelqu'un a qui on peut parler de ça:
"Cher Franck, je comprends bien votre fascination pour le manuel de Stettbacher. Quand j'ai lu ce manuscrit en 1989 j'ai pensé qu'il contenait la solution pour beaucoup de mes lecteurs qui, après avoir lu mes livres, cherchaient, comme vous, les sources de leurs souffrances et peurs dans l'histoire de leur enfance. Comme je n'avais jamais eu la chance d'être comprise et aidée ni dans mon enfance ni dans mes thérapies (c'était toujours à moi d'aider les autres) j'ai trouvé à l'époque l'idée d'une auto-thérapie primale tout à fait normale et acceptable. C'est après quelques ans que j'ai saisi la grande importance et même nécessité d'une assistance d'un(e) thérapeute lucide et empathique dans le processus de guérison. Surtout grâce aux lettres des gens qui ont échoué à s'aider et qui s'en sont culpabilisés j'ai compris que l'auto-thérapie primale peut sans doute facilement déclencher les vieilles émotions refoulées mais peut aussi réactiver la situation de l'enfant qui était toujours seul(e) avec ses douleurs et peurs. Cela, c'est le contraire d'une thérapie.
Aujourd'hui, je suis d'accord avec Arthur Janov qui a toujours affirmé sans réserves que la thérapie primale sans assistance d'un thérapeute bien informé et compatissant peut être très dangereuse." 

 Sur la dérive des gourous qui exercent leur terreur sur les autres car ils n'ont pas résolu la leur...
"Sans témoin éclairé, on ne peut supporter la vérité de la prime enfance. Mais ce que j'entends par témoin éclairé, ce n'est pas quiconque a étudié la psychologie ou a vécu des expériences primaires auprès d'un gourou, qui les garde sous sa dépendance. Les témoins éclairés, ce sont, à mes yeux, des thérapeutes qui ont le courage de faire face à leur propre histoire, d'acquérir, ce faisant, leur autonomie et qui par suite n'éprouveront pas le besoin de compenser leur impuissance refoulée par l'exercice du pouvoir sur leurs patients."
Sur la dépression de l'auteur russe Tchékhov:
"Mon père et ma mère sont les seuls êtres au monde auxquels je ne refuserai jamais rien. Si je réussis un jour dans ma vie, je le leur devrai entièrement. Ce sont des gens merveilleux. L'amour infini qu'ils portent à leurs enfants les place au-dessus de tout éloge, efface tous les défauts [qu'a pu développer en eux une existence trop dure -c'est la fin de la phrase dans l'édition françaiseNDT] ". (p.23)
D'après Bounine, Anton Tchékhov aurait même à plusieurs occasions souligné ce point devant des amis : "je n'ai jamais enfreint le quatrième commandement". (citation extraite de l'édition française)
Trahir ainsi ce qu'on sait intimement n'a rien d'exceptionnel. De la même façon, beaucoup de gens passent leur vie à nourrir sur leurs parents des jugements complètement faux, à cause d'une peur refoulée, la peur du tout petit enfant devant ses parents. Cette trahison de leur vrai soi, ils la paient par des dépressions, des suicides ou des maladies graves, qui sont facteurs de mort précoce. Pour ce qui concerne les suicides, on retrouve presque à chaque fois des épisodes de l'enfance extrêmement traumatisants qui ont été totalement niés ou qui n'ont jamais été reconnus comme tels. 

Des hypothèses sur Dalida (peu importe c'est l'idée derrière, peut être cela vous parle ?).
Le décalage entre la réalité refoulée et la façade "heureuse" m'est aussi apparu en regardant un documentaire sur la chanteuse Dalida, qui a souffert pendant de longues années de dépression grave et a mis fin à ses jours à l'âge de 54 ans. Il y a eu un grand nombre d'interviews de personnes qui prétendaient la connaître très bien et l'aimer, et qui étaient très proche d'elles dans la vie privée ou professionnelle. Sans aucune exception, ces personnes ont affirmé que ses crises de dépression et son suicide étaient pour elles absolument incompréhensibles. Sans arrêt revenaient ces phrases : "elle avait tout ce que l'on désire habituellement : la beauté, l'intelligence, un énorme succès. Pourquoi donc alors ces dépressions à répétition ? "
Le fait que tous les proches de Dalida ne se soient doutés de rien m'a permis de saisir dans quelle solitude, tant intérieure qu'extérieure, la vie de cette vedette a dû se dérouler, et le grand nombre de ses admirateurs n'y a rien changé. J'avais l'intuition que l'on pourrait trouver dans l'enfance de la chanteuse de quoi expliquer son suicide, mais cet aspect n'a été évoqué par personne au cours de l'émission. En cherchant sur Internet, je n'ai rien trouvé d'autre que ce qui est répété partout, c'est à dire que Dalida aurait eu une enfance heureuse et des parents aimants. Pourtant, quoi de plus éclairant que la vie des célébrités pour établir à quel point la dépression est répandue. Malgré tout, la question de l'origine, de la racine de cette souffrance n'est presque jamais posée. Du coup, la dépression apparaît comme inévitable et inexplicable. Il y a en particulier une question qui n'est jamais posée : comment Dalida enfant a-t-elle donc bien pu vivre le fait d'être élevée par des religieuses ?
Comme j'ai lu beaucoup de choses sur ce type d'internats, je sais qu'il n'est pas rare que des enfants doivent y subir des violences d'ordre sexuel, physique ou psychique, qu'il leur faut considérer comme des manifestations d'amour et d'attention, ce qui leur apprend à accepter le mensonge comme une chose normale. Je sais aussi que les tentatives de faire connaître à l'opinion publique les conditions de vie scandaleuses qui règnent dans ces établissements font face à l'obstruction des institutions religieuses. La plupart des anciennes victimes font tout pour oublier les tourments qui leur ont été infligées dans leur enfance, d'autant plus qu'elles savent qu'elles ne trouveront dans la société pour ainsi dire aucun témoin lucide pour prendre leurs souffrances au sérieux. Seule l'indignation de la société pourrait les aider à ressentir leur propre indignation et à se rebeller contre le mensonge. Mais lorsque cette assistance vient à manquer pour ainsi dire à chaque fois qu'elle est sollicitée, lorsque toutes les autorités se solidarisent avec le mensonge, c'est comme si on imposait de force la dépression à ces personnes.
La vie de Dalida, comme celle de nombreuses célébrités, reste mystérieuse, et c'est justement cela qui semble fasciner le public.
Bien des vedettes mondialement célèbres, qu'on les ait jalousées ou adulées, ont au fond été extrêmement seules. Comme l'exemple de Dalida le montre, elles n'ont jamais été comprises, parce qu'elles ne pouvaient pas se comprendre elles-mêmes. Et elles n'étaient pas en situation de pouvoir se comprendre parce que leur entourage ne leur renvoyait pas de la compréhension, mais uniquement de l'admiration. Finalement, elles mirent fin à leurs jours. Ce cycle nous en dit long sur les mécanismes de la dépression. Sur la voie du succès, c'est de la compréhension que ces gens recherchent, ils se donnent un mal infini pour l'obtenir et pour qu'un public toujours plus vaste s'enthousiasme pour eux. Mais cet enthousiasme ne les nourrit pas aussi longtemps que la compréhension leur manque. Alors, malgré leur carrière, la vie n'a finalement aucun sens pour eux, tellement ils restent étrangers à eux-mêmes. Et ils restent étrangers à eux-mêmes parce qu'ils veulent oublier complètement ce qui est arrivé au début de leur vie et nient leurs souffrances précoces. Comme la société toute entière fonctionne de cette façon, ces vedettes ne pouvaient être comprises de personne et souffraient donc de leur solitude.

Sur Virginia Woolf:
Les personnes éclairées sont toutefois toujours difficiles à trouver, même parmi les spécialistes. Par exemple, quelqu'un qui veut se renseigner sur la vie de Virginia Woolf et fait des recherches sur Internet tombe sur une page où des psychiatres de renom lui apprennent qu'elle était "malade mentale", et que cette affection n'avait aucun rapport avec la violence sexuelle à laquelle elle avait été soumise pendant des années au cours de son enfance. Bien que dans ses écrits biographiques, Virginia Woolf décrive de façon saisissante la terreur dans laquelle elle a vécu son enfance ("Skizzierte Erinnerungen", Francfort sur le Main), en 2004, le refus d'établir une relation entre ces traumatismes lourds et ses dépression ultérieures est encore complet.
Il faut dire que de son vivant, on n'imaginait même pas qu'il puisse y en avoir une. L'écrivain qu'elle était lisait ses textes aux membres de son cercle littéraire, mais n'en restait pas moins seule, car la signification de ce qu'elle avait vécu étant petite lui échappait à elle autant qu'à son entourage, et même à son mari Léonard (comme en témoigne ce qu'il a écrit sur sa femme après sa mort). Elle était entourée de gens qui partageaient ses ambitions artistiques et les encourageaient, mais elle-même n'était pas en état de comprendre la sensation de solitude absolue qui resurgissait régulièrement. Cela peut finalement paver la voie au suicide, parce que le sentiment présent d'isolement rappelle en permanence l'abandon et la menace pour son existence vécus par le petit enfant.

Sur Jean Seberg, et le fait que l'on recherche parfois des partenaires qui nous font grosso modo ce que l'on a vécut avec le parent opposé, et quand on trouve un partenaire qui n'est pas ainsi on le largue !
Récemment est parue une riche biographie de Jean Seberg, que l'auteur, Alain Absire, a présentée sous la forme romanesque ("Jean S.", Fayard 2004). Elle a tenu le rôle principal dans 35 films, dont certains sont très connus, comme "A bout de souffle". Manifestement, Jean Seberg avait montré dès l'enfance un intérêt très vif pour le théâtre, et elle avait beaucoup souffert de la rigidité morale d'un père protestant luthérien, qu'elle idéalisa par la suite. Lorsque, alors qu'elle n'avait pas encore terminé sa scolarité, elle fut retenue pour son premier rôle au cinéma parmi des milliers de candidates, son père fut dans l'incapacité de se réjouir avec elle et ne sut que lui prodiguer des mises en garde. C'est ainsi qu'il se comportait chaque fois qu'elle connaissait un succès : au nom de son amour paternel, il lui faisait des sermons. Toute sa vie, elle fut incapable de s'avouer à quel point l'attitude de son père la blessait, et elle endura les tortures que lui faisaient subir les partenaires qu'elle se choisissait d'après un modèle déterminé.
Naturellement, on ne peut pas dire que le caractère de son père était la cause de sa vie gâchée. C'était son propre déni des souffrances causées par ce père-là qui entraînaient ses graves crises de dépression. Ce déni dominait sa vie et la conduisait à retomber régulièrement sous le pouvoir d'hommes qui ne la comprenaient pas plus qu'ils ne la respectaient. Elle répétait compulsivement ce choix de partenaire autodestructeur parce qu'elle ne voulait pas prendre conscience des sentiments que l'attitude de son père faisait naître en elle. Elle était incapable de trouver un partenaire satisfaisant, ou bien il lui fallait le quitter dès qu'elle en avait trouvé un qui n'avait pas avec elle un comportement destructeur. A quel point avait-elle donc dû désirer que son père la reconnaisse un jour pour tous ses succès… Mais il ne lui renvoyait que des critiques.

La vie (et la mort) de toutes ces vedettes au sommet de la réussite prouve bien que la dépression n'est pas une souffrance causée par le présent, qui tout au contraire leur a apporté la réalisation de quasiment tout ce dont elles ont pu rêver, mais une souffrance due à la séparation de leur propre soi, dont l'abandon précoce n'avait jamais pu être pleuré comme il l'aurait dû, et qui de ce fait n'a jamais pu vivre. Tout se passe comme si le corps utilisait la dépression pour protester contre cette infidélité à soi-même, contre le mensonge, contre cette coupure de ses véritables sentiments, parce qu'il ne peut tout simplement pas vivre sans sentiments authentiques. Il a besoin du libre flux des émotions, qui aussi se modifient constamment : fureur, tristesse, joie. Quand elles sont coincées dans la dépression, le corps ne peut pas fonctionner normalement.
"En 1979, dans "le Drame de l'enfant doué", j'ai expliqué comment certaines personnes réussissent à se tenir éloignées de la dépression grâce à des fantasmes de grandiosité ou à des actions extraordinaires, et comment cela peut justement se produire dans le cas de psychanalystes ou de thérapeutes qui apprennent dans leur formation à comprendre les autres, mais pas à se comprendre eux-mêmes."
"La dépression, qui reflète ce vide intérieur, est, je le répète, le résultat de l'évitement de toutes les émotions qui sont reliées aux blessures précoces. Cela conduit à ce qu'une personne dépressive ne soit pour ainsi dire pas capable d'éprouver des sentiments conscients, à moins que, déclenchés par un événement extérieur, il ne soit débordé par des sentiments qui restent totalement incompréhensibles, parce que l'histoire véritable et non idéalisée de son enfance lui est inconnue, et qu'il vit cette irruption des sentiments comme une catastrophe soudaine. "
"Une thérapie efficace doit aider les patients à prendre conscience de l'histoire douloureuse refoulée de son enfance grâce à l'éveil de ses émotions et de ses rêves, afin qu'ils n'aient plus à craindre les dangers qui les ont menacés REELLEMENT au cours de l'enfance, mais qui, aujourd'hui, NE LES MENACENT PLUS. Les patients n'ont alors plus besoin de craindre et de répéter inconsciemment ce qui leur est arrivé à l'âge le plus tendre, puisqu'ils en ont pris connaissance, et, en présence du thérapeute, témoin lucide, ils peuvent réagir avec des émotions fortes. Alors seulement, ils cessent de se traiter eux-mêmes cruellement, ils arrêtent de s'accuser ou de se nuire par des dépendances de toute sorte, car à ce moment là, ils ont pu développer l'empathie pour l'enfant qui a souffert gravement du comportement des parents. Si des dangers devaient se manifester plus tard dans leur vie d'adultes, ils seront mieux armés pour leur faire face, car ils sont maintenant plus capables de comprendre leurs vieilles peurs et de les relativiser."
Cette façon de procéder est en nette opposition par rapport à toutes les formes de traitement dans lesquels il s'agit d'adopter un comportement nouveau, ou bien celles consistant à améliorer le bien-être (par la pratique du yoga, la méditation, la pensée positive, etc...). Dans toutes ces pratiques le sujet de l'enfance n'est jamais abordé. La peur d'aborder ce sujet est présente dans toute la société et elle est facile à constater. Elle est basée sur la peur des enfants jadis battus, la peur des punitions, s'ils leur prenait l'audace de réaliser la cruauté des parents. Si cette peur est si répandue, c'est parce que la plupart des personnes ont dû grandir sous les coups, ceci sans avoir le droit de se défendre. 

Sur ce, encore bonnes fêtes à tous !


La Dissociation ressemble à l'Eveil



Un article en anglais de Daniel Mackler sur la dissociation (le fait de ne pas être en contact avec ses émotions, ses traumas, de se blinder) et la ressemblance (fausse) avec l'éveil.
Un danger qui nous guette tous.. enfin surtout si votre structure de défense est une structure rigide ou schizoïde.. si par exemple vous tournez en structure orale, il y a très peu de chance d'être dissocié, au contraire vous êtes branché tout le temps sur votre manque (sans pouvoir le résoudre par votre recherche extérieure car vous êtes un tonneau percé, et on peut mettre tout l'amour du monde, cela va continuer à fuir, mais ce n'est pas la question du jour).

"Dissociation Mimics Enlightenment"


Dissociation (being split-off from one’s deepest truth) mimics enlightenment – but it isn’t enlightenment. People who are dissociated live in great peace. But this is only because they have blocked their negative feelings. The enlightened person resolves his negatives feelings, and thus his peace is not false.
People who are dissociated do not suffer. But this is only because they have abandoned their healing process and numbed their pain. Enlightenment grows from the fertilized soil of suffering.
People who are dissociated call themselves enlightened. But this is only because they have they have no conception of what enlightenment is. Enlightenment is the polar opposite of dissociation.
People who are dissociated are not easily emotionally ruffled. But this is only because there lies a thick wall buffering their hidden, vulnerable self from the sharp and often honest edges of the world. The enlightened are much less protected, but have such a deep core of self-love that they can defend themselves gently.
People who are dissociated feel they have mastered forgiveness. But this is only because they completely deny the harm done to them – and the damage remaining. The enlightened forgive spontaneously and without effort because they have fully embraced their damaged parts and grieved every honest ounce of their misery.
People who are dissociated are extremely self-confident. But this is only because their self-deceptive armor is impenetrable to self-reflection. The self-confidence of enlightenment is fed by the universal spring of life.
People who are dissociated gravitate naturally toward leadership roles. But this is only because they are experts at leading themselves away from their heart’s true course. The enlightened person leads right to the heart of the matter.
People who are dissociated have gone through hell to get to where they’re at. But they fail to realize that they’re still stuck right in hell. Enlightenment is the freedom of emotional integration.
People who are dissociated feel they have found their true self. But this is only because they equate their true self with no self at all – or at best a false self or ego based on a distorted sense of consciousness. Enlightenment is the true self linked with the conscious mind.
People who are dissociated consider themselves paragons of spirituality. But this is only because their spirits are so buried behind walls of denial that they have no conception of what spirit is. Enlightenment is the passionate spirit of the child held by the consciousness of the adult.
People who are dissociated are quite motivated, sophisticated, and convincing. But this is only because they perennially risk returning to suffering if they do not convince everyone of their lie. Enlightenment brings a motivation to spread the truth that is everyone’s birthright.
People who are dissociated act decisively. But this is only because they cannot see or question their unconscious motivation. The enlightened person is also decisive, but only because he has no unconscious, because in his healing process it, like a now-useless appendage, has dissolved.
Dissociation is contrary to enlightenment.
Behind dissociation lies unresolved trauma, and only once trauma is resolved can the light of consciousness enter the core of our being."

Renaître en libérant la colère réprimée - Elnora Van Winkle.






Hello !
J'ai trouvé un papier avec démarche scientifique qui reprend ce dont je parlais dans mon article précédant... le simple fait d'évacuer, de rediriger sa colère (issue de trauma passés et réactivée par des choses actuelles) peut avoir un effet puissant pour favoriser le bien être, calmer des angoisses, des dépressions, des tendances aux relations co-dépendantes et des troubles plus graves, et redevenir serein.... ici aussi on reprend l'idée de s'isoler de de crier ou taper sur un coussin... il y aussi des explications scientifiques sur les toxines dans les neurones qui sont bloquées... et sur pourquoi on reproduit souvent les mêmes situations (c'est une tentative pour se détoxifier) et comment la non détoxification entraîne des addictions..
J'insiste là dessus, car d'une part je sens que cette simple pratique m'a fait beaucoup de bien en très peu de temps consommé... et d'autre part car je suis certains que l'approche d'une certaine spiritualité où l'on est poussé à méditer, où l'on nous raconte que tout est illusion, risque d'aggraver l'intoxication du corps par l'absence de décharge des tensions...
D'après l'auteur, pas la peine de revivre en détail le trauma mais savoir évacuer les tensions nerveuses quand elle se produisent pourrait suffire à retrouver le bien être..
Ici point de stages payants, tout est gratuit... il y a des témoignages édifiants sur l'efficacité, je ne vois pas bien pourquoi ils mentiraient vu qu'il semble ne pas y avoir de business derrière, l'auteur n'est plus incarnée d'ailleurs...
Affaire à suivre, je laisse les plus curieux fouiller les articles en anglais sur le web... le ton de l'article est un peu trop simpliste, dans le sens où tout est résolu par la découverte.. on pourra le tempérer par cette autre vision ici: http://www.iraresoul.com/vanwinkle.html
Elnora Van Winkle, Chargée de recherches scientifiques à la retraite, Millhauser Laboratories, Université de New York, faculté de médecine. Murray Hill Station, P.O. Box 893, New York, NY 10156


 
Voilà l'article (désolé c'est pas super bien traduit de l'anglais mais c'est pas de moi qui est traduit ça)..

"Tous les enfants viennent au monde avec une saine capacité à se mettre en colère, qui fait partie de l’instinct animal de combat ou de fuite. Quand nos parents nous maltraitent ou nous négligent émotionnellement, ils nous contraignent généralement à supprimer notre légitime colère. Il est abusif. Même la fameuse phrase pour consoler « Chut ! Ce n’est rien, ne pleure plus ! » sert les intérêts des parents, pas ceux de l’enfant. Penser que les besoins des enfants peuvent être satisfaits par des relations avec des enfants de leur âge est une illusion chère aux cervaux intoxiqués. Les co-dépendances sont les réactivations de relations enfantines formées dans le but inconscient de libérer des sentiments de colère ou de chagrin réprimés. Nous choisissons souvent des amours, des chefs, des amis qui évoquent nos parents et qui nous laissent malheureux et insatisfaits.
La toxicose du cerveau est la cause des désordres émotionnels
Il y a une inondation de colère dans le cerveau de l'humanité. Quand la colère est réprimée, les neurotransmetteurs excédentaires et d’autres substances neurochimiques toxiques bouchent les neurones et submergent le cerveau (1). Lors de crises périodiques de désintoxication, ces substances, qui représentent la colère réprimée, sont libérées aux synapses et provoquent des symptômes d’excitation du système nerveux qui peuvent aller d’une discrète anxiété à un état maniaque, en passant par la fureur contre des innocents. La dépression suit. Parce que les circuits neuraux où sont mémorisés les souvenirs des mauvais traitements se sont bouchés lors de la répression de la colère, la colère se trouve aujourd’hui souvent dirigée à travers les mauvais circuits neuraux – faux neurones pourrait-on dire – contre les mauvaises personnes, ou contre soi-même sous forme de sentiments de culpabilité, voire d’idées suicidaires. Quand les pensées et les émotions sont inadéquats – c’est-à-dire ne correspondent pas à la réalité d’aujourd’hui mais à celle de l’enfance – la pensée peut glisser vers l’illusion, voire la psychose. Mais ces symptômes, qui sont eux-mêmes des crises de désintoxication, sont des tentatives de guérison – l’ouverture des vannes libérant la colère réprimée – et si la colère est re-dirigée des mauvais circuits neuraux vers les circuits neuraux où sont mémorisés les situations qui avaient suscité la colère légitime, davantage de vannes peuvent s’ouvrir et venir accélérer le processus de guérison. Ce processus est une succession périodique de crises de désintoxication et quand la marée de toxines est éliminée, la récupération est quasiment totale. Le besoin incontrôlable de stimulants, qui fait le lit des toxico-dépendances, ne cessera que le jour où le processus de désintoxication sera terminé, parce que, comme selon le principe utilisé en homéopathie, le corps réclame des stimulants pour déclencher des crises de désintoxication.
Les mesures d’auto-thérapie accélèrent la guérison
Cette action de re-diriger la colère soutien le processus de désintoxication, qui peut être grandement accéléré si nous saisissons chaque symptôme d’excitation nerveuse comme le signe que de la colère cherche à émerger. Le symptôme nerveux est une crise de désintoxication, et une occasion de libérer et de re-diriger la colère en frappant un oreiller et en hurlant contre les parents et autres adultes abusifs tout en se les représentant mentalement ou en pensant à eux. Ce n’est PAS une attaque contre eux mais contre leur maladie. La colère doit être libérée et re-dirigée à chaque signe d’anxiété, de peur irrationnelle, d’attaques de panique, de pensées et de comportements obsessionnels, d’exaltation, de sentiments paranoïaques ou de rancœur. Le cœur qui bat à tout rompre dans la poitrine (sans effort physique) est un signe physique que de la colère cherche à émerger, et beaucoup de courage est nécessaire pour traverser la peur et entrer en contact avec la colère. D’autres symptômes peuvent être l’envie irrésistible de stimulants, chimiques ou psychologiques. Cela peut être de la culpabilisation ou de la dévalorisation de soi ou des envies de suicide ; toutes ces formes sont de la colère tournée contre soi-même. Les colères mal appropriées, la fureur ou un comportement agressif contre quelqu’un qui n’a rien fait pour provoquer cette colère, ou en tout cas rien qui justifie son ampleur. Si la colère est intense et hors de proportion dans une situation d’aujourd’hui, il y a fort à parier qu’une grande partie d’entre elle est de la colère réprimée lors d’anciens traumatismes et qu’il est nécessaire de la re-diriger contre les responsables des situations abusives. Il n’est pas nécessaire de revivre les vieux traumatismes. Les caractéristiques des responsables d’abus similaires, tels que les représentants masculin ou féminin de l’autorité parentale, sont mémorisés dans ces zones neurales communes, et le processus de désintoxication est accéléré lorsque toutes les figures d’autorité abusives sont considérées comme un ensemble lors d’une décharge re-dirigée de la colère. Elle peuvent inclure la parenté élargie, les instituteurs, les représentants d’une Eglise qui nous ont imposé de réprimer nos émotions, les chefs, les matons, les officiers, les médecins, les partenaires ou les amis. Même la notion de Dieu assimilée à une autorité parentale est emmagasinée de manière inextricable à ceux qui nous ont fait souffrir dans l’enfance et c’est utile de pouvoir se fâcher contre Dieu également. Le vrai Dieu, et non l’image que nous en avons, nous aide à guérir. Il est important d’expérimenter cette ancienne colère comme lors d’une thérapie ou d’une thérapie de groupe et de se garder de la faire subir à des personnes innocentes. Si cela s’avère nécessaire dans les relations actuelles, la colère peut ensuite être exprimée calmement lorsqu’elle a pu être libérée en cognant sur des coussins.
Les variations d’humeur peuvent s’amplifier mais elles sont temporaires
Il y a souvent un «exaltation» après la décharge de colère, suivi par un état dépressif et un sommeil de plomb. Décharger la colère donne un «coup-de-fouet» antidépresseur, de courte durée. On ne peut pas faire grand chose contre l’état dépressif qui suit, sinon garder à l’esprit qu’il va disparaître de lui-même. Décharger et re-diriger la colère débouche souvent sur des sentiments de chagrin, et il est important de pleurer et de ressentir ce chagrin également, qui peut devenir très intense vers la fin du processus de désintoxication. Des maux de têtes, une transpiration importante, et de la fièvre sont couramment observés.
L’après raz-de-marée peut être atteint rapidement
L’après raz-de-marée est atteint lorsque l’essentiel de la colère réprimée à été libérée. Il n’y a pas de guérison instantanée mais plutôt une libération fondamentale de l’angoisse et de l’état dépressif.  Après la publication de l’article scientifique exposant cette découverte sur Internet (2), de nombreuses personnes ayant commencé à utiliser cette méthode d’autothérapie ont atteint la fin du processus de désintoxication en un court laps de temps. Les personnes ayant atteint l’état que j’appelle « après raz-de-marée » partagent les caractéristiques des personnes en bonne santé émotionnelle telles que décrites par Arthur Janov (3). Elles se sentent vivantes et contentes, sont amicales et cependant apprécient également la solitude, montrent de la patience mais ne se laissent pas marcher sur les pieds, peuvent se sentir tristes mais pas déprimées, et peuvent ressentir une véritable joie.  Ils forment des relations plus saines, ne ressentent plus de compulsions, et sont incapables de violence. Elles ont une posture sans raideur, s’endorment facilement, et n’ont plus de sommeil de plomb. Elles travaillent lorsque c’est nécessaire, et recherche le plaisir quand elles ne travaillent pas. Elles ont une excellente mémoire à court terme, une bonne capacité de concentration et leur QI s’élève parfois. Beaucoup de souvenirs d’enfance reviennent sans la douleur qui leur était attachée. L’action de pardonner ne nécessite plus d’effort mais au contraire le sentiment de compassion vient naturellement après que les toxines sont évacuées, et les relations avec les parents se normalisent souvent. Il reste important de ressentir la colère quand elle est justifiée et de l’exprimer de manière adéquate, sans quoi les neurones peuvent à nouveaux être submergés de toxines. La colère est douce et redeviennent liées aux situations actuelles, bien qu’il puisse se présenter de temps à autre une vieille émotion résiduelle, parce que, comme après toute inondation, il demeure un certain temps une «flaque de boue».
La santé physique est améliorée
La toxicose du cerveau cause une alternance de sur-stimulation / sous-stimulation de la glande hypophyse et d’autres organes de régulation, résultant en diverse affections périphériques. Quand la désintoxication est complétée, les maladies psychosomatiques, aussi appelées neurogènes, disparaissent. La santé physique se trouve grandement améliorée parce que le système nerveux est débarrassés du surplus de toxines bloquées et peut naturellement faire sont travail journalier de désintoxication. Cela signifie que les état grippaux sont rares, et sauf s’il a eu des dommages organiques irréversibles, les maux physiques disparaissent. Les personnes qui ont suivi un processus de désintoxication de ce type ne tolèrent souvent pas bien les aliments morts et la prise de stimulants, et se tournent naturellement vers une nutrition saine et des aliments naturels.
La libération de désordres émotionnels et une euphorie véritable sont permanentes
Quand le processus de désintoxication est terminé, la stabilité émotionnelle et la santé physique sont restaurées. Les dépendances disparaissent. Quand la vague de toxines est éliminée il s’installe une douce euphorie très durable, qu’il est impossible de confondre avec de l’exaltation, et qui se définit le mieux comme une absence d’anxiété et de détresse. Nous sommes re-nés, avec la capacité d’aimer et d’être aimés. 
http://www.redirectingselftherapy.com/emotions.html
http://www.redirectingselftherapy.com/faq.html



Temoignages
« J’ai été malade mentale et enfermée dans les quartiers de haute sécurité des hôpitaux psychiatriques pendant de nombreuses années. J’étais gravement dépendante de plusieurs substances médicamenteuses et je souffrais d’intenses angoisses et de dépression. J’étais enfermée dans un schéma auto-destructeur se manifestant par une fureur suicidaire. A l’âge de 70 ans, après avoir utilisé ma méthode d’auto-thérapie pendant quelques mois, mes angoisses et ma dépression ont disparu. Après une année, je me suis retrouvée libre de tout problème émotionnel et de toute dépendance. J’éprouve aujourd’hui toutes les émotions que j’étais capable d’éprouver à la naissance : la joie, le chagrin, la colère. Ma vie est très paisible. » Ellie « J’avais cherché sans fin une aide pour en finir avec la dépression, la crainte, la peur, et le vide de ma vie. J’ai enfin reçu la permission d’exprimer ma colère d’une manière qui ne blesse personne et qui ne me conduise pas à me sentir mauvaise, fautive, coupable ou pire. Je peux sentir les toxines s’évacuer. Cela fonctionne. Je suis si enthousiasmée. Tout ça sonne juste. Je me sens vivre pour la première fois de ma vie. Je ressens de la joie, et un certain bien-être et un soulagement. Votre théorie est brillante, simple et belle » Cathy
« Ce qui a fait la différence pour moi, ç’a été le concept de re-direction de la colère… le fait de la rendre à ceux qui l’avaient suscitée. Cela n’a pas tout arrangé dans mon mariage – mais ça l’a sauvé. Nous étions en train de négocier une séparation. Devinez ce qui aurait constitué la principale cause de notre divorce ? « Accès de violence incontrôlables » de ma part. J’étais dépressive chronique depuis 25 ans. Maintenant il y a 8 mois que je ne me suis pas sentie déprimée. Je n’arrive pas à croire que je dise cela, moi qui ai tourné en rond dans mes efforts thérapeutiques pendant 10 ans. Maintenant j’ai cette confiance que mon corps et mon âme connaissent le chemin de guérison. » Lynn
« J’ai été touché par votre histoire. Elle est tout à fait merveilleuse, et elle en dit beaucoup sur l’efficacité de la méthode. J’ai fait une grave dépression qui m’a presque coûté la vie. J’étais désespéré. J’ai essayé de hurler et de frapper des objets inanimés pour transformer la dépression en colère et les résultats sont étonnants. La dépression est immédiatement soulagée. J’ai retrouvé ma colère réprimée contre ma mère, et travaillé à la vivre si efficacement que je comprends réellement d’où vous est venu le terme de « raz-de-marée ». Je me sens beaucoup mieux. J’ai vécu mes pulsions suicidaires les pires alors que j’étais sous anti-dépresseurs. Je n’ai plus besoin d’anti-dépresseurs. Je n’ai plus envie de regarder des films violents à la TV. Je suis incapable d’exprimer correctement combien je pense important le travail que vous accomplissez actuellement. Vous faites un effort monumental pour sauver le monde et les âmes qui l’habitent. » Frank
« Belle formulation bien exprimée » Critique, The Journal of Theoretical Biology
« Pensée d’avant-guarde. J’écris moi-même depuis plusieurs décennies au sujet du processus cyclique qui conduit les nations à se sentir intoxiquées de l’intérieur et à recourir périodiquement à la guerre pour se purifier » Lloyd de Mause, historien, sociologue
« Très impressionnant… prometteur. » Editeur, Psychophysiologie
« Irrésistible et fascinant. » Critique, Psychiatrie
« Magnifique, effrayant » Nutritionniste
« Vous aidez beaucoup de gens » Psychiatre
« J’écrirai un article là-dessus pour notre journal de la faculté de psychologie » Enseignant en psychologie
« Quand j’ai lu le résumé de l’article, ça m’a fait comme si d’un seul coup toutes les pièces du puzzle se mettaient en place dans mon esprit. Des milliers de gens vont le lire. Je suis décidé à incorporer ces principes dans ma méthode thérapeutique et je passerai l’article autour de moi à des amis qui travaillent dans les prisons. » Psychothérapeutes
Le mot du Nouveau Testament pour le péché, «hamartia », vient du tir à l’arc et signifie : manquer la cible – Les colères mal appropriées! Le commandement biblique, dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, dit : « Exprime ta colère et ne pèche pas ».
Le cerveau intoxiqué : la biologie des maladies psychiques et de la violence (in press, Medical Hypotheses)Résumé : La suppression systématique des émotions liées au réflexe de combat ou de fuite conduit à l’atrophie et à la toxicose endogène des nerfs noradrénalins. Des niveaux artificiellement bas de noradrénaline aux synapses sont associés aux états dépressifs. A l’occasion de crises cycliques de désintoxication, la noradrénaline excédentaire ainsi que d’autres métabolites accumulés inondent les synapses. L’adrénaline sur-stimule les neurones post-synaptiques et cause des symptômes allant de l’anxiété sourde à des comportements violents. Certains autres métabolites, comme la dopamine, l’adrénaline, la sérotonine, l’acide gamma-aminobutyrique, les peptides, les acides aminés, et une variété d’autres sous-produits ou produits de réactions biochimiques se trouvent liés par les récepteurs noradrénalins et perturbent la circulation des flux neuraux. Quand ils empêchent la noradrénaline de stimuler les neurones post-synaptiques, la dépression revient. Nous proposons un modèle pour le mécanisme de liaison de la noradrénaline et pour les effets des autres métabolites, dont beaucoup ont été pris à tort pour des neurotransmetteurs. Les diverses protéines réceptrices que l’on croyait spécifiques à de faux neurotransmetteurs pourraient en revanche être le système de codage de souvenirs spécifiques. Les aspects cycliques des états dépressifs ou exaltés sont caractéristiques de presque tous les désordres nerveux et mentaux, y compris les toxicomanies, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et les maladies psychosomatiques. Quand les toxines s’accumulent dans des régions du cerveau qui contrôlent des activités spécifiques, les symptômes observés sont en relation avec ces activités, se présentant comme des maladies distinctes qui représentent en fait le même processus de désintoxication. La guérison peut être facilitée par la thérapie et des mesures d’auto-thérapie qui comprennent l’expression et la re-direction d’émotions réprimées.

mercredi 21 décembre 2011

Ces émotions bloquées qui nous barrent l'accès à notre bien être


Coucou,
Cet article est mon cadeau de Noël ! Bonnes fêtes à tous ! avec une pensée d'affection pour ceux qui se sentiront seuls pendant ces moments particuliers.
Je m'aperçois encore, tout éveillé que je suis (humour) que j'ai des émotions bloquées et que cela finit par créer un mal être, et par contre dès que je m'autorise à vivre et débloquer l'émotion je ressens un grand soulagement et je retrouve accès au bien être inné... ce point me semble bien important c'est pourquoi je le partage ici... car il est clair que faire tout un tas de méditations pendant des années ne va pas mener à la paix si on garde toutes nos émotions comme non vécues, uns sorte de boue intérieure... il est vraiment archi dommage que tous les gourous (notamment orientaux) qui conseillent la méditation, n'enseignent pas la libération émotionnelle d'abord.... d'autant que, du moment qu'on s'autorise à lâcher le mental, la libération émotionnelle s'est pour la plupart d'entre nous assez simple: s'isoler et vivre son émotion de la façon qui nous vient (trépigner, crier, injurier, pleurer, rire, etc....).... quelqu'un comme Osho, en proposant la "méditation dynamique" avait pris en compte cette problématique.
Passer au pardon, avant de libérer l'émotion ne conduit pas à un bon résultat.
Il faut reconnaître que vous avez subi un trauma (il ne s'agit pas de charger l'autre qui vous a fait cela parce que lui aussi a subi un trauma, etc...)... par exemple si votre mère n'a pas été tendre du tout avec vous à partir d'un certain âge, si vous ne vous souvenez pas quelle vous a dit "je t'aime", si vous ne souvenez pas qu'elle vous a dit "fais du mieux que tu peux de toute façon nous on t'aime et si tu veux changer d'orientation on fera tout ce qu'on peut pour t'aider", bref si enfant vous ne vous êtes pas senti aimé et un peu soutenu, vous avez certainement aujourd'hui une névrose (appelé plus gentiment un symptôme) d'abandon... (ce n'est qu'un exemple, j'ai déjà parlé des différents masques que l'on porte pour se protéger des 5 blessures ici, une classification parmi d'autres) http://advaita22.blogspot.com/2011/01/les-5-structures-de-linconscient.html
La même chose raconté différemment sur ce site:
http://le-voyage-de-mona.com/prendre-sa-vie-en-main/la-blessure-de-rejet-et-le-masque-de-fuyant%20%20http://le-voyage-de-mona.com/prendre-sa-vie-en-main/la-blessure-dabandon-et-le-masque-de-dependant%20%20http://le-voyage-de-mona.com/prendre-sa-vie-en-main/la-blessure-dhumiliation-et-le-masque-de-masochiste%20%20http://le-voyage-de-mona.com/prendre-sa-vie-en-main/la-blessure-de-trahison-et-le-masque-de-controlant%20%20http://le-voyage-de-mona.com/prendre-sa-vie-en-main/la-blessure-dinjustice-et-le-masque-de-rigideTant que l'on n'a pas reconnu la ou les blessures fondamentales que l'on porte, les masques associées, et tant qu'on n'a pas trouvé le moyen de libérer cela, il va être assez compliqué de se sentir bien (je ne parle même pas de la notion (parfois floue ou parfois sur-évaluée) d'éveil..
On connaît que trop bien des personnes qui gravitent dans le milieu spirituel depuis hyper longtemps et qui ne sont pas trop convaincantes dans leur bien être et qui malheureusement n'ont pas eu la chance de se trouver guider pour traiter ces blessures de façons simple et efficace.. d'autant que la plupart comme moi avant n'en n'ont jamais entendu parlé ! Je pense aussi qu'un certains nombres de gourous sont aussi encore dans des schémas de blessures..
A chaque fois qu'une situation actuelle ressemble au trauma on sur-réagit, et si l'on n'évacue pas l'émotion, elle va stagner et se transformer en quelque chose d'autre (une maladie, une déprime).. le plus curieux et que cela peut se transformer dans une émotion qui n'a rien à voir, donc on ne fait pas le lien... par exemple si on refoule la colère, cela peut se transformer à terme en peur, et vous ne savez plus comment arrêter d'avoir peur car vous ne savez pas faire le lien...
En pratique il convient au cours de la journée d'écouter son corps pour sentir comme il est (contractures, mal être), et dès qu'une émotion désagréable arrive (suite à un stress externe, stress ressenti comme tel pour vous car c'est ce qui compte, c'est subjectif), et bien dans la journée il faudra s'isoler pour s'autoriser à décharger cette émotion, de la façon de votre choix (taper sur un coussin, danser, etc..)...
Il convient aussi, on le sait, de surveiller le mental qui nous entraîne dans le futur et le passé.. ce qui génère craintes ou culpabilité et nous coupe de notre Être..
Je me rappelle que quand j'étais ados et que mes parents me faisaient des coups pendables, je partais dans ma chambre et je me mettais en colère et je tapais du point sur ma table ou mon armoire... c'était très bien... ensuite, avec l'âge, j'ai lu des livres sur la zénitude, et j'ai participé à des réunions orientalistes, où l'on mettait l'accent sur la méditation, la paix intérieure... je me suis dit que ce mettre en colère, ou être triste, n'était pas bien, une marque de manque d'élévation spirituelle, de manque de maturité, de manque de détachement... on est censé être détaché n'est ce pas, comme dirait Swami-Plus-détaché-que-moi-tu-meurs... donc on se retrouve un peu dans le mental et on ne libère plus ses émotions, d'autant que la société bien-pensante rejoint aussi cet avis qu'un adulte responsable contrôle ses émotions... c'est à partir de ce moment qu'on commence à aller moins bien et à déprimer (ou d'autres conséquences), c'est pourquoi souvent la pratique de la méditation (en fait l'ensemble de l'embarquement dans un monde spirituel où l'on est censé devenir zen sans-trop-savoir-comment-mais-en-méditant-ça-c'est-sur) conduit à aller de plus en plus mal (imaginer 20 ans d'émotions non déchargées) et en plus on peut se sentir coupable (je suis censé être spirituel moi, et je me sens encore plus mal que mon entourage qui s'en fout de la spiritualité, c'est quoi ce truc...) je n'ose même pas imaginer, pour ceux qui ont tout plaqué (famille, conjoint, enfant, travail et insertion dans la société), pour aller dans un ashram... et qui au bout de quelques années s'aperçoivent que le gourou n'est pas aussi "saint" qu'il le prétend, que les personnes autour sont parfois névrosés, et que l'on ne se sent pas aller mieux.... la chute doit être horrible, vers quoi aller ensuite ?
Ben peut être déjà s'autoriser à vivre ses émotions...
S'aimer soi-même c'est s'autoriser à vivre ses émotions, s'autoriser à rester dans le présent, et à s'accepter comme on est à l'instant donné (et surtout ne pas se mettre la pression avec la spiritualité ou une quelconque mission). Ainsi retrouver un bien être permet d'éviter de trop attendre de l'autre ou des conditions extérieures, et les moments de solitudes deviennent des moments de bien-être... tout commence à changer comme par magie quand vous commencez à vous libérer de votre blessure fondamentale qui se traduit en fait par des émotions bloquées au cours des journées accumulées..
On remarquera que, cette pratique de présence, de vigilance, face à notre corps (qu'est qu'il a à me dire ?), et à notre mental (le petit vélo tourne-t-il trop et pour rien ?), est celle qui est réputé conduire à l'Eveil, une forme de conscience plus présente et plus dans le bien être, donc bingo, cela tombe bien... à la fois on nettoie les charges émotionnelles, on calme le mental et on on va vers l'éveil et le bien être (ou on retrouve ce qui existait déjà, peu importe la théorie, c'est le résultat qui compte)..
Voilà cet article était mon ptit Kdo de Noël, je vous laisse avec un article de Thierry Teule (psychothérapeute) qui parle aussi de ce problème des émotions bloquées..

"Le monde des émotions est souvent inconnu pour nous. Ceci est normal puisqu’il est rare d’apprendre à  gérer nos émotions et besoins. De plus pour la plupart d’entre nous, les émotions sont très souvent parasites, nous  n’aimons pas toucher aux émotions car nous les confondons avec les troubles émotionnels (angoisse, dépression, violence, phobie, peurs, sensations désagréables, etc…).
Dans ce contexte de désinformation où les émotions sont difficilement accueillies, nous sommes souvent inconfortables avec nos émotions. Souvent, nous avons appris à les bloquer, à lutter contre elles, en les gardant à l’intérieur de nous, parfois en allant jusqu’à nous anesthésier inconsciemment. Certains disent même préférer ne rien sentir. D’autres s’interdisent certaines émotions, et s’en autorisent seulement quelques-unes, ce qui brouille leur fonctionnement interne et leur communication avec les autres.
Les effets des blocages émotionnels sont nombreux. Les émotions bloquées mettent le corps en tension, et ainsi elles vont venir perturber à long terme notre équilibre psychique, corporel et relationnel.
Voyons cela en détail en partant du début.
Des émotions normales aux émotions parasites
Au départ,  les émotions sont à notre service. Elles sont des réactions physiologiques d’adaptation, d’orientation et de réparation pour faire face à un évènement. Elles nous servent à savoir ce qui se passe en nous et à l’extérieur, et à le gérer. Elles sont comme un ”tableau de bord” organique. Comme je vous l’ai dit, le problème est que nous n’avons pas appris à le lire ni à  l’utiliser sachant que nous n’avons pas non plus appris comme fonctionne notre cerveau émotionnel (qui est loin d’être parfait malheureusement).
Vous trouverez d’abord ci-dessous les situations où les émotions sont normales et naturelles en réaction à un évènement.
La joie: elle est là pour signaler une situation de réussite, de rencontre, de partage. Elle participe au mouvement de la vie, celui de donner et de recevoir. Elle signale la réalisation de soi, l’adéquation et l’appartenance.
La peur: elle nous signale un danger ou quelque chose d’inconnu. Elle nous permet de gérer notre besoin vital de sécurité. Face au danger, la peur mobilise l’organisme.
La tristesse: elle nous aide pour traverser une situation de perte, de deuil, de fin. La tristesse effectue un travail d’intégration et de réparation qui permet l’acceptation de la perte.
La colère: elle nous indique un évènement où il y a de l’injustice et de la blessure, de la frustration ou du manque pour nous. La colère répare face à la frustration et à la blessure. Elle restaure l’intégrité de l’organisme face au manque. Elle rétablit l’équilibre d’une relation en cas d’injustice ou d’offense.
Le dégoût: il indique l’intrusion, la toxicité et l’abus. Il nous invite à rejeter ce que nous ne voulons accepter en nous, ce qui ne nous appartient pas.
L’amour: il signale le lien et l’intimité profonde. L’amour ouvre l’organisme au plein contact.
Suite à un évènement, une émotion se manifeste normalement en 3 phases: charge, tension, décharge. Ce processus énergétique permet au corps de réagir par une charge de tension émotionnelle. Par exemple, de courir, de s’immobiliser ou d’attaquer devant un chien qui veut nous mordre.
Le problème est que nous avons souvent appris à bloquer le processus émotionnel à la phase de décharge, ce qui nous maintient en phase de tension. En effet, l’émotion nous a été souvent interdite dans les moments difficiles. Très souvent, nous avons été conditionnés à ne pas sentir les émotions car elles n’étaient pas permises pour réagir naturellement. Nous avons ainsi été conditionnés inconsciemment à différentes méthodes efficaces pour ne pas sentir: bloquer la respiration, serrer les mâchoires, éviter du regard, nous agiter, penser à autre chose, intellectualiser-mentaliser, oublier en consommant des drogues ou d’autres choses….etc….
La tension émotionnelle ainsi bloquée reste malheureusement active dans le corps parce que “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” (principe physico-chimique). Cette tension va s’accumuler à notre insu dans notre corps au fûr et à mesure de nos expériences, et en réaction,  à terme,nous allons développer des symptômes aux formes diverses : anxiété, phobie, dépression, addiction, hyperactivité, hyper-mentalisation, agressivité, troubles du sommeil, …..
De plus, ces blocages émotionnels vont venir perturber la gestion de nos émotions. Concrètement, cela signifie que les tensions des émotions bloquées du passé vont venir parasiter nos émotions du présent chaque fois qu’une situation sera vaguement similaire à celles bloquées émotionnellement. Ces émotions parasites apparaissent chaque fois que nous avons des émotions qui ne sont pas normales, c’est à dire chaque fois que nos émotions sont:



  • dispropoportionnées (trop de larmes, trop de cris, trop de peur ….par rapport à la réalité de la situation)
  • inadaptées (la personne devrait être triste à la place d’être agressive; elle devrait être en colère à la place d’avoir peur)
  • cumulées (la goutte d’eau qui fait déborder le vase, la collection de timbres, …ça explose en se demandant d’où ça vient)
  • transférées (on porte les émotions ou l’histoire de quelqu’un d’autre, c’est la patate chaude, le secret de famille)
  • contagieuses (la personne se sent contaminée sans raison du fait de sa proximité physique ou émotionnelle)
  • irrationnelle (les peurs incompréhensibles, les évitements bizarres des lieux, des objets, des personnes…)
  • Avant de poursuivre, et pour compléter sur les troubles émotionnels, voici quelques définitions simplifiées des troubles les plus connus:
    Dépression: La dépression d’origine psychique est la non-expression, l’inhibition ou le blocage d’une part vivante de nous (de notre nature profonde ou Soi). Métaphoriquement, c’est comme une bulle d’air sous un rocher dans la mer ou une graine enterrée sous terre. Il s’agit d’un blocage émotionnel de la vie en nous. Il existe des dépressions de diverses natures, parfois d’origine physiologique nécessitant un suivi médical.
    Angoisse: L’angoisse est un noeud émotionnel. Elle s’accompagne de sensations pénibles ou douloureuses, souvent avec un noeud ou une oppression, une tension douloureuse dans le corps (dans la gorge, le ventre, la poitrine,….). Elle peut être accompagnée d’autres troubles corporels: transpiration, chaleur, tremblement, crampes, tensions musculaires, troubles de la digestion, troubles du sommeil, cauchemars et cris nocturnes,… Associée souvent à la peur, l’angoisse apparaît également dans l’inquiétude, l’agitation, la panique, la mentalisation. La peur de mourir ou la peur du futur sont des sentiments disproportionnés ayant une origine anxieuse par exemple. L’angoisse est liée à un noeud émotionnel né d’un conflit interne entre deux parts de nous, conflit qui empêche la résolution satisfaisante d’une situation source de tension pour nous.
    Phobie: Une phobie est une peur irrationnelle d’une situation ou d’une chose (qui peut être une personne ou un animal). "



    jeudi 15 décembre 2011

    Livre d'Or du Blog - n'hésitez pas à m'y laisser un ptit mot !

    Coucou !
    Voilà bientôt 1 an que ce blog existe !
    Si il vous a plut, si cela vous a apporté quelque chose, n'hésitez pas à me mettre un petit mot dans le Livre d'Or (en haut à droite du blog).
    Moi cela m'a amusé de rédiger ces petits articles, parfois je suis poussé à le faire; et je pense qu'au travers des sujets abordés on peut sentir aussi mon propre cheminement.
    Je ne connais pas la suite de tout cela, je laisse les choses arriver.
    Amitié,
    Philippe

    Nous sommes déjà notre propre lumière et il n'y en a pas d'autres - Lin Tsi

    Assez décalé et assez drôle en fait, ces petites déclarations de Stephen Jourdain, Ramana Maharshi et Jean Klein..à la fin de ce post.... et les tirs de Lin Tsi et Houang Po (chaud devant !)
    On a parfoit dit que l'intérêt de faire une pratique spirituelle était de comprendre que cela ne menait nul part de valable. A un moment vous ne cherchez plus à transformer quoique ce soit, alors ... ???
    C'est la farce qu'on est déjà éveillé et qu'on cherche ce que l'on est déjà comme un chien qui se mort la queue, cela peut durer longtemps.... jusqu'à ce qu'on en est mare en fait.. alors on finit par trouver notre tranquillité intrinsèque..
    Comme le disait Houang Po (patriarche Zen d'un temps reculé !) la quête d'un savoir (savoir ce qu'est l'esprit, avoir des idées sur les êtres vivants) est vaine :
    ” On ne peut pas avec l'esprit chercher un autre esprit “
    Question : On dit toujours que l'esprit est le Bouddha. Je n'ai pas compris de quel esprit il s'agissait
    Houang .Po. "Combien d'esprits avez-vous ?..Où donc avez-vous un esprit ordinaire et un esprit extraordinaire ?
    ” On ne peut pas se mettre une tête au-dessus de la tête, se coller une bouche à la bouche ! La seule chose à faire est de n'avoir aucune opinion.”
    Houang Po : ” Votre esprit est le Bouddha. Le Bouddha est l'esprit “” Notre nature d'Eveil surnaturel a, depuis des temps sans commencement, le même grand âge que le ciel. Elle n'est jamais venue à l'existence et jamais, ne l'a quittée. Elle n'a jamais existé ni été un néant, elle ne s'est jamais souillée ni purifiée, elle n'a jamais été bruyante ni silencieuse……” 
    ” Que les adeptes qui veulent devenir Bouddha n'étudient rien de la méthode spirituelle du Bouddha . Non-recherche et non-attachement suffisent. “ 
    ”Si vous vous livrez à des exercices spirituels et à l'étude à seule fin de vous emparer de la réalisation, de tours en détours, vous vous en éloignerez toujours plus “
    Et maintenant un peu de Lin Tsi pour finir, un pote de Houang Po:
    Nous sommes notre propre lumière et il n'y en a pas d'autres :
    ” Soyez votre propre maître où que vous soyez et sur le champ, vous serez vrais. Les objets qui viennent à vous ne pourront vous détourner.”
    ” sachez seulement mettre vos pensées au repos, et ne plus chercher au-dehors ; quand les choses viennent à vous, mirez-les. Faites seulement confiance à celui qui agit en vous actuellement et vous serez sans affaires “
    ” La radiance imparticularisée de votre esprit en chacune de vos pensées, voilà partout et toujours le vrai Samantabhadra. Et le recueillement d'Avalokiteçvara, c'est votre propre esprit en tant qu'il est capable, en chacune de ses pensées, de se défaire de ses liens et de se libérer point par point “
    ” vous ne pensez qu'à vous agiter comme les vagues de la mer, recourant à d'autres pour apprendre le Dhyâna (méditation ndr) , pour apprendre la Voie, ne voulant connaître que des noms et des phrases, cherchant le Bouddha, cherchant les patriarches, cherchant des amis de bien et vous livrant à des spéculations. Ne vous y trompez pas, adeptes ! Vous avez un père et une mère, c'est tout. Que cherchez-vous de plus ? Essayez donc de retourner votre vision vers vous-mêmes “
     ” Je vous le dis, il n'y a pas de Buddha, il n'y a pas de Loi, pas de pratiques à cultiver, pas de fruits à éprouver. Que voulez-vous donc tant chercher auprès d'autrui ? Aveugles qui vous mettez une tête sur la tête ! Qu'est-ce qui vous manque ? C'est vous, adeptes, qui êtes là devant mes yeux, c'est vous-mêmes qui ne différez en rien du Buddha-Patriarche !…Il n'y a pas de Loi au dehors, il n'y en a pas non plus qui puisse être obtenue au-dedans de vous-mêmes. Plutôt que de vous attacher à mes paroles, mieux vaut vous mettre au repos et rester sans affaires Pour ce qui concerne l'Eveil, ne plus accorder la moindre valeur aux mots :
    Une seule pensée de doute en vous, c'est Mâra (le diable ndr)
    Si vous parvenez à comprendre que les dix mille choses sont sans naissance, que toute pensée est pareille à une fantasmagorie, et qu'il n'y ait plus pour vous un seul grain de poussière ni une seule chose : cette pureté intégrale, c'est Buddha"
     Il ne faut pas trop se prendre la tête à savoir, savoir les secrets du monde: (non mais c'est vrai c'est fatiguant à la fin !): 
    "L'immense découverte à faire, la seule qui mérite véritablement d'être faite, est de comprendre qu'on ne sait RIEN - ultime et exquise délivrance ! ....Eh oui, l'ultime percée, c'est cela : la masse entière de nos opinions, de nos convictions, de nos croyances intellectuelles nous faisant l'aveu de son strict néant. Et quid du moi solidaire de cette hallucination géante ? Hallucination lui aussi. (Stephen JOURDAIN)"
    "Question : Je ne sais rien, et je voudrais que vous me disiez quelque chose. Ramana Maharshi : Vous savez que vous ne savez rien. Découvrez ce qu'est cette connaissance. Cela est la Libération."
    "Le moment où vous dites : " je ne sais pas" est crucial. A ce moment-là, toute l'énergie qui était projetée de façon excentrique vous revient de façon concentrique, et il se produit un arrêt total. C'est dans cet arrêt total qu'il y a le "je suis". Jean KLEIN .- Transmettre la Lumière .- ed. du Relié."

    mardi 13 décembre 2011

    Ramana et l'éveil immédiat



    Qui sait, peut être certains lecteurs/lectrices de ce blog auront l'illumination subite en lisant ces quelques propos de Ramana Maharshi !! (me tenir au courant si ça marche chez vous !!)).

    La conscience du Soi (Atma) est l’état normal ; notre condition actuelle est un état anormal. Nous croyons qu’il nous faut progresser vers un certain état de perfection, alors que nous sommes déjà parfaits ; seulement cette perfection se trouve recouverte par des couches de pensées et par le monde objectif. On dit qu’il faut atteindre la supra-conscience. Rien n’est plus faux. Le Soi est notre état de conscience normal ; nous nous imaginons qu’il faut progresser pour l’atteindre alors que nous sommes toujours en lui. Mais notre attention est accaparée par les objets et les pensées.

    Tout ce qui peut s’atteindre ne saurait être la Réalité, ni la Vérité. […]
    L’état de Réalisation est semblable à une longue route toute droite ; l’intellect et les sens ressemblent à une forêt vierge. Nous sommes tous au milieu de cette forêt. Il est difficile de parvenir à la grand-route, mais une fois qu’on y est tout devient clair et facile. C’est pourquoi je dis que la Réalisation est une chose facile. […]


    Le développement spirituel ne se fait pas par étapes. Vous êtes un être spirituel ici et maintenant. Ne vous enfermez pas dans ces notions de plans, de niveaux, d’étapes ; ne chérissez pas ce qui n’est que fausses limitations. Vous êtes le Soi. Soyez cela.
    Penser que vous devez découvrir votre propre moi est stupide. Qu’y a-t-il à trouver ?

    lundi 12 décembre 2011

    Le Divin est un battement de coeur, le battement de coeur de la totalité - Osho - Soufisme


    Coucou,

    Je traduis ici quelques merveilleux petits passages d'un livre d'Osho "The perfect master", livre qui témoigne du Soufisme. Je me sens complètement en phase avec ce qui est témoigné ici...ce n'est pas trop en cherchant en soi que l'on trouve l'éveil, mais en s'ouvrant au courant d'Amour (peu importe le nom) qui coule de partout... en devenant plus un bambon creux, une flute, qu'un yogi de haut pouvoir ! (comme dit Ma Ananda Moyi, il vous sera donné selon votre effacement).
    Reste à régler la question du premier contact avec ce flux. Il est vrai un maitre authentique (super rare), ou certains lieux facilitent cela... Je crois personnellement plus à l'époque actuelle que c'est dans un couple à caractère sacré que se trouve le plus de chance de s'ouvrir à ce flux...
    Aussi je souhaite à chacun une rencontre dans laquelle chaque partenaire saura être dans le coeur, y rester souvent et y retourner lorsqu'on le quitte... tout en cultivant un amour sans trop de condition, sans trop de jugement, avec un accueil bienveillant des casseroles de l'autre (un peu comme une mère authentique ne va pas renier son enfant parce qu'il n'est pas parfait). Alors il y a là un terreau magique où chacun peut s'ouvrir à ce flux d'amour qui relie tout dans l'univers... plus rapidement que tout seul..

    Quelques passages qui me touchent et que je traduis ici:
    "La logique semble non pertinente à l'amour, car la logique ne pénètre jamais la réalité"
    "L'amour ne peut pas convaincre votre mental - mais il peut satisfaire votre être. Il peut étancher votre soif. Il peut vous donner tout ce que vous voulez. Il peut nourrir. Cet amour qui nourrit n'est pas logique".
    "Sans poésie il ne peut pas y avoir de joie. Sans sensibilité à la beauté, la vie perd son sens. Peut être elle peut devenir un business qui marche, mais elle restera un échec existentiel. Réussir existentiellement signifie vivre moment après moment dans la joie. La logique ne vous le permet pas. Tous les logiciens sont d'accord sur le fait que la vie est misérable. Ceux qui peuvent danser et chanter et célébrer et jubiler ont l'air fou."
    "L'individu disparaît. La vérité arrive et noie notre être...mais l'esprit logique ne peut pas prendre un tel risque. Il reste toujours dans le contrôle. Il veut posséder la vérité."
    "Et la vérité, de par sa nature, ne peut pas être possédé. Donc tout ce que l'esprit logique possède n'est pas la vérité, mais une opinion sur la vérité, ce n'est pas la vrai chose".
    "Le mystère de la vie est infini. Seul l'amour peut le comprendre."
    "Dans l'amour profond, comme dans le samadhi, le temps disparaît".
    "Le Divin est un battement de coeur, le battement de coeur de la totalité. Le Divin ne peut pas être connu par le raisonnement: le Divin ne peut qu'être ressenti par le coeur, car le Divin est le battement du coeur du Tout.
    Vous devrez trouver une synchronicité avec le battement de coeur du Divin. Vous devrez tomber dans le rythme. Vous devrez atteindre une sorte d'harmonie. C'est pourquoi les Soufis sont fous de musique, de danse, de chants. Pas raisonner mais danser, car dans la danse vous commencez à vous accorder au battement de coeur du Tout. Dans la Danse, le danseur disparaît et Dieu est, c'est une prière.
    Et une fois que vous savez ce qu'est la prière, alors tout devient prière. Alors enseigner, parler, écouter, manger, dormir... tout devient un. Alors tout est prière.
    La première expérience vient toujours lorsque le temps disparaît."

    Et on va finir par une histoire drôle raconté par Osho et qui vient de Tolstoy.
    "Une fois en Russie, 3 mystiques sont apparus et c'étaient des gens miraculeux. Ils vivaient au delà d'un lac dans les montagnes. Des milliers de pèlerins commencèrent à aller leur rendre visite, et quiconque venait était touché, devenait radieux, vibrant, et ramenait quelque chose de l'invisible avec lui. Tout le pays étaient enflammé par le désir d'aller voir ces mystiques. Naturellement l'archiprêtre était très embêté avec cette histoire " Qui sont ces mystiques ?" Et dans le christianisme, avant que quelqu'un puisse devenir un saint, il faut qu'il soit certifié par l'église.
    L'archiprêtre était énervé et jaloux également. 
    Il alla voir les mystiques, il du prendre un bateau"...
    La suite de l'histoire dans un prochain post... je vous laisse en attendant imaginer une suite !



    jeudi 8 décembre 2011

    La revue 3ième millénaire


    De retour en Bretagne depuis Paris, j'ai feuilleté le dernier numéro de la revue "3ième millénaire", une revue de qualité, que je n'avais pas acheté depuis longtemps.
    J'ai quelques anciens numéros, que j'ai souvent eu du mal à lire..mais les couvertures sont magnifiques... la revue n'est qu'une redite sans fin des thèses du néo-advaita, à savoir que la conscience est impersonnelle et que la personnalité est illusoire.
    Tiens justement, quel est le thème exceptionnel de ce numéro 101 de l'automne 2011 ? Je vous le donne en mille "De la personne à l'Impersonnel"... voilà qui est original... remarquez sur le millier de revues en vente dans le point presse de la gare Montparnasse, c'est sûr c'est bien la seule qui va vous dire que vous n'existez pas... l'arnaque un peu, vous payez 7,50€ pour vous voir dire que vous êtes une illusion..;y a plus de respect moi j'vous l'dit !
    Enfin, j'ai fait l'effort de tout parcourir rapidement... et pour moi c'est toujours pareil: sur la base d'une expérience spirituelle, les auteurs la formule selon un conditionnement qui est celui du vedanta telle qu'exposé dans les upanishads, qui sont des textes sacrés de l'Inde, à savoir que le sentiment d'être le corps séparé des autres corps est illusoire... soit.... mais là répété, page après page, livre après livre, cela devient un peu nauséeu, franchement qui cela peut il intéresser avec une telle formulation, à part peut être ceux qui sont un peu dépressifs (on peut comprendre dans le monde actuel) et cherchent une échappatoire.... malheureusement pour retomber ici dans une formulation mentale, un système abstrait et mathématique.. et finir encore plus déprimé...
    Le premier article remonte un peu le niveau de la revue, article de Jeff Foster, assez hilarant quand vous avez 25 ans de recul par rapport à tout ça, qui explique qu'il n'enseigne plus la non dualité stricte, mais qu'il admet maintenant qu'il existe une personnalité ! voilà qui est excellent assurément... un début de sortie du dogme de l'advaïta qui professe l'inexistance de la personnalité... peut être qu'au prochain numéro on apprendra que nous avons finalement un corps physique... c'est 2012 qui arrive et la Compréhension..
    Le seul article qui m'a touché est celui d'un certain Premananda, qui a connu Osho et Poonja. Dans cet article je trouve une formulation non mentale de la dimension d'éveil, avec son caractère profondément vibratoire et expérientiel... ceci est souvent transmis par des rencontres ! quelques extraits dudit article:
    "Je dirais que le plus utile, lorsque les gens veulent se réaliser, est que leur coeur soit ouvert. En fait, le coeur s'ouvre envers l'existence. J'ai passé 5 ans à côté de Poonja en assistant au satsang quotidien. Il y a eu plusieurs périodes où presque chaque jour, peut être deux personnes ressentaient des ouvertures énergétiques que nous appelions des éveils. Ces derniers se produisaient très souvent en sa présence. De temps en temps, quelqu'un venait s'assoir en face de lui, il s'instaurait un dialogue entre eux, et à ce moment là, la personne explosait énergétiquement. L'effet de cette explosion touchait également d'autres personnes dans la salle. Parfois cela se transformait en grande partie de rire. Vers la fin de sa vie, lorsqu'il avait 85 ans, Papaji en est venu à une certaine compréhension qui lui a fait dire à quelqu'un "je réalise que la seule chose qui compte est d'amener mon corps à ces réunions. Lorsque je m'assoie, si quelqu'un est prêt, quelque chose va se produire sur le plan énergétique."
    Je pense que l'ouverture du coeur est une préparation, et que au bout du compte nous devons ouvrir les chakras du haut.
    En observant les gens sur une période assez longue, je vois leurs structures psychologiques et qu'il est presque impossible pour eux de pas s'y accrocher. Ils connaissent des ouvertures et de superbes expériences, mais ne parviennent pas à dire au revoir à ces structures qui reviennent régulièrement.
    Tout ce que nous pouvons faire c'est d'être conscients, suffisamment conscients et très honnêtes. Puis un beau jour, et cela peut arriver n'importe où, sans raison apparente, tout se dissout et il n'y a plus de retour en arrière.
    Ces expériences spirituelles sont en fait ce que nous sommes. C'est la vie quotidienne qui est une expérience et ce, bien que nous nous y identifions."
    Ce dernier point est peut être juste mais est il besoin de le formuler ?


    Le Maître Caché - Du moi au Soi - Christine Townend et Vimala Thakar


    Je viens de parcourir ce petit livre sur Vimala Thakar par une personne qui l'a côtoyé (Christine Townend).
    Le livre intéressera les personnes qui se demandent sérieusement ce que c'est que l'on appelle Eveil, dans la tradition vedantique indienne..
    Globalement, il me semble que la façon de parler de tout ça, de l'éveil, devrait évoluer pour devenir plus fun, plus accessible, plus humaine quelque part, en tout cas plus accrocheuse..
    Comme l'a dit Osho (voir l'article ici: http://advaita22.blogspot.com/2011/08/great-zen-master-ta-hui-part-3-4-and-5.html), la dimension d'éveil peut aussi être vu de façon plus poétique, là où le Vedanta est quelque peu philosophique, voir même mathématique comme la majorité du corpus sanskrit indien et donc aussi du bouddhisme... sachant qu'une bonne partie de la spiritualité actuelle (le néo-advaïta, ou des personnes comme Eckart Tolle, et le bouddhisme) est basé sur cet héritage sanscrit... cela limite beaucoup à mon sens la diffusion de la spiritualité... en effet, allez donc aborder quelqu'un dans la rue en lui disant que son manque de bonheur vient du fait qu'il n'a pas reconnu qu'il est Conscience, et qu'il se trompe en croyant qu'il est le corps...franchement ce n'est pas très excitant comme discours, et de plus à la limite du dangereux car cela provoque, si c'est suivi à la lettre, une déstructuration de la personnalité, une perte des repères, qui sur une base psychologique blessée, peut créer une instabilité mentale, le contraire de ce que l'on recherche.
    C'est pourquoi, je crois, la spiritualité qui vient, sera différente du corpus sanscrit beaucoup trop focalisé sur une approche philosophique.... allons plus vers la poésie, et repartons de l'humain, en découvrant, peu à peu, des dimensions plus vastes, et surtout une interconnexion de notre individualité (bien réelle), avec le reste de l'univers... certainement une voie chamanique, une voie Celte...
    Pour revenir au sujet du jour, cette formulation conditionnée par une tradition védantique, on y retrouvera avec intérêt des repères du chemin initiatique, avec par exemple, un chemin en 3 étapes..
    Une première étape, provoquée, de façon volontaire, par la personnalité humaine... une sorte de stabilisation du mental et de l'émotionnel, par l'observation sans choix de ces contenus... pour qui a déjà vécu des satoris, le simple rappel de la situation d'observateur de la conscience suffit parfois à provoquer à nouveau un satori, mettant fin à des mois d'égarement dans l'identification aux contenus mentaux et émotionnels... instantanément une liberté oubliée se dévoile... certains s'arrêtent là pour faire commerce de leur savoir..
    J'ai déjà parlé d'une façon de procéder, au travers d'une explication d'Osho, voir ici: http://advaita22.blogspot.com/2011/06/les-4-etapes-pour-realiser-leveil-le.html
    La deuxième étape, survient quand elle doit survenir, on ne peut la provoquer, simplement favoriser sa venue par l'étape précédente, l'accueil de ce qui est, et la non-attente... cette étape, déjà moins commune, se signale par la venu d'un Silence plein qui comble toute attente, Silence non provoqué, transcendant, qui n'est autre que le langage de notre Âme. J'ai explicité ce point par l'entremise du témoignage d'une mère de famille, Yolande: http://advaita22.blogspot.com/2011/07/coup-de-coeur-2011-le-silence-guerit.html
    La troisième étape fait suite naturellement à la seconde. On y réalise alors que le centre silencieux rencontré à l'étape précédente n'est autre que le centre de l'univers, qu'on le retrouve partout; c'est l'Unité qui est réalisée alors. On a déjà illustré ce point ici: http://advaita22.blogspot.com/2011/08/le-zen-son-histoire-ses-enseignements.html

    Je partage maintenant quelques extraits du livre dont il est question aujourd'hui. Ce sont parfois des mots de l'auteure Christine, et parfois de Vimala Thakar.
    "J'ai commencé à comprendre que la réalisation n'est pas une manne mystérieuse tombant du ciel sur quelques privilégiés, mais une composante du processus évolutif humain. Un nombre sans cesse croissant le vivront au cours du nouveau millénaire."
    "Il y a trois étapes. Premièrement, vous observez, vous vous observez. En fait c'est l'esprit qui observe l'esprit. Ensuite cette observation, cette observation de soi, fera place à un état de non action de l'égo. Les pensées disparaîtront et vous entrerez dans le Silence. Dans l'état de Silence, de nombreuses Energies sont activées. L'Energie vitale sera perçue. C'est un processus progressif, comme le vieillissement, et la différence entre ces étapes n'est pas très prononcée".
    Le passage suivant confirme la survivance des défunts pour la culture védantique:
    "La mort du corps ne signifie pas la destruction des vibrations qui flottaient dans l'éther. Elles demeurent. Les vasana prédominantes, fondamentales, les pensées fondamentales demeurent."
    Pourquoi l'éveil et la sortie du cycle peut être obtenu:
    "Si vous faites du silence, cette relaxation intérieure inconditionnelle, votre demeure, et si la conscience est là dans le vide et réagit toutes les fois que c'est nécessaire sans se créer de nouveaux attachements, de nouvelles chaînes, alors il ne reste rien qui puisse renaître. C'est pourquoi, dit-on, la personne qui vit dans l'état de méditation met un terme au cycle de la naissance et de la mort."
    "L'âme, la psyché, la conscience, pouvait soit s'identifier au mouvement des pensées, à l'animation de la vie matérielle - être attirée vers ce monde coloré des phénomènes, soit "s'éveiller", se connaître telle qu'elle était, un pur champ magnétique réflecteur de la forme. J'ai vu que j'étais cette Âme et non pas Christine"
    "Je savais que cette Energie était omniprésente, éternelle, et infinie. C'était un Amour indivis"
     Le passage suivant illustre la différence d'approche entre thérapie et éveil (vaste sujet n'est ce pas !!)
    "Le contenu de la mémoire ne peut pas être changé" (bon là c'est caricatural).
    "Existe-t-il une autre solution ? "Oui, il y en a une. C'est de permettre au contenu tout entier, le système sensoriel, le système verbal - au flux tout entier, de se détendre complètement, et d'entrer dans la non-action. On ne lui demande pas de changer. On ne lui demande pas d'acquérir quoi que ce soit."
    "J'explore un autre mode de vie où il n'y aura aucun désir de s'échapper, où la vie sera affronté comme elle se présente, sans rien rejeter, sans fuir quoi que ce soit. Vous n'êtes pas là pour changer la vie, vous vous contentez de percevoir".
    "Jour après jour, vous voyez la répétition de certaines pensées, de certains désirs". "La répétition mécanique n' a pas le caractère radieux, chaleureux de la vie. 
    Le contenu a été vu et de ce fait ses mouvements sont suspendus. Tout a été vu, vous n'intervenez pas, vous ne touchez à rien. De ce fait, il y a cessation, discontinuité, et un merveilleux silence apparaît. C'est un merveilleux état de silence. C'est l'état de votre complétude"
    On pourrait continuer ainsi avec d'autres extraits de qualité, mais l'essentiel a été dit ci dessus, se reporter au livre pour les passionnés de l'éveil ;-) 
    Non, je ne suis pas ironique... simplement c'est peut être à mon sens à reformuler de façon plus légère, sans ce côté solennel