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dimanche 13 février 2011

Quelques notes assez profondes, sur le livre Nouvelle Terre d'Eckart Tolle, je pense son meilleur livre.
Ces extraits sont de bons pointeurs vers l'éveil..

Bonne lecture, et bon éveil à la torche radieuse que vous êtes dans la nuit de 2011 !!


"Aussi longtemps que vous résistez à la souffrance, le processus est lent parce que la résistance crée davantage l'ego à désintégrer. Par contre quand vous acceptez la souffrance, le processus s'accélère vu que vous souffrez consciemment".

"Dans un monde de personnalités qui jouent des rôles, seules quelques rares personnes ne projettent pas d'image créée par le mental. On les trouve même dans le monde de la télévision, celui des médias et des affaires. Ces personnes fonctionnent à partir de leur Être profond et n'essaient pas de paraître plus que ce qu'elles sont. Ce sont ces personnes qui amènent la nouvelle conscience. Leur influence dépasse de loin les gestes qu'elles posent ou les fonctions qu'elles occupent. Leur seule présence -simple, naturelle et modeste - a un effet transformateur sur quiconque entre en contact avec elles.

"Renoncez à vous définir, vous reviendrez à la vie"

" Si en pleine crise de négativité, vous réussissez à réaliser que "en ce moment je suis en train de me créer de la souffrance ", cela suffira à vous élever au-dessus des états et des réactions de l'égo".

"Si vous écoutez ce que les gens racontent, leurs histoires pourraient toutes s'intituler "pourquoi je ne peux pas être en paix maintenant". L'ego ne sait pas que la seule occasion d'être en paix, c'est maintenant.

"Quand le basculement de la pensée à la conscience se produit, une intelligence bien plus grande que la ruse de l'ego commence à entrer en jeu dans votre vie. Les émotions et même les pensées deviennent en quelque sorte dépersonnalisées par le biais de la conscience et leur nature interpersonnelle, reconnue".

"Plus l'ego est fort en vous, plus il est probable que vous perceviez les autres comme la principale source de vos problèmes dans la vie".

"Le processus de la pensée est en majeure partie involontaire, automatique et répétitif chez la plupart des gens. A proprement parler, ce n'est pas vous qui pensez, c'est seulement la pensée qui se produit. "Je pense" est un énoncé aussi faux que "je digère" ou "je fais circuler mon sang". La petite voix dans la tête a sa vie à elle. La plupart des gens sont à sa merci, ce qui signifie qu'ils sont possédés par la pensée, par le mental. Lorsque vous êtes identifiés à cette voix, vous ne le savez pas bien entendu.
 "La pensée n'est qu'un infime aspect de la totalité de la conscience, la totalité de ce que vous êtes"

"Il faut faire une distinction entre les émotions positives générées par l'ego et celles, plus profondes, qui émanent du lien naturel que vous entretenez avec l'Etre en vous. Les émotions positives générées par l'ego contiennent déjà en elles-mêmes leur opposé en qui elles peuvent rapidement se transformer. Ce que l'ego appelle l'amour est de la possessivité et de la dépendance pouvant basculer vers la haine en l'espace d'une seconde. L'anticipation, qui correspond à une valorisation trop grande d'un événement futur par l'ego se transforme facilement en son opposé, la déception, lorsque cet événement est passé ou ne comble pas les attentes de l'ego. Les louanges et la reconnaissance vous rendent vivant et heureux une journée, alors que les critiques et l'ignorance des autres vous font sentir abattu et malheureux le lendemain."

 "Les émotions se situent dans le domaine des opposés, alors que les états de l'Être se situent dans le domaine dénué d'opposés. Elles émanent du plus profond de vous sous la forme de joie, d'amour et de paix, autant d'éléments faisant partie de votre véritable nature"
"Puisque la tendance des humains est de perpétuer les vieilles émotions, presque tous les gens portent dans leur champ énergétique une accumulation de vieilles souffrances émotionnelles que j'appelle le "corps de souffrance"
"Les restes de souffrance laissés par des émotions négatives très fortes, auxquelles on n'a pas fait totalement face et qu'on n'a pas acceptées ni laissé aller, se rassemblent et forment un champ énergétique qui vit dans chacune de nos cellules. C'est la souffrance émotionnelle qui est votre compagne inévitable quand le faux sentiment de soi sert de fondement à votre vie."
"Les gens ayant un corps de souffrance important ont en général de meilleures chances de s'éveiller spirituellement que ceux qui ont un corps de souffrance plus léger"
"Le corps de souffrance a périodiquement besoin de se nourrir. Le corps de souffrance est un drogué du malheur" " Vous recherchez périodiquement la négativité émotionnelle" .

"Vous n'épousez pas seulement votre femme ou votre mari, mais également leur corps de souffrance. Et vice-versa. Cela peut s'avérer tout un choc quand, peut être pas longtemps après avoir aménagé ensemble ou après la lune de miel, vous découvrez soudainement un jour un changement total de personnalité chez votre conjoint. Il élève la voix, il crie tout en vous accusant, en vous faisant des reproches. Il vous engueule pour un truc relativement banal. Ou bien il se referme complètement. "Qu'est ce qui ne va pas ?" demandez vous. "Rien", répond-il. Mais l'énergie intensément hostile qui émane de lui ou d'elle dit: "Rien ne va". Quand vous le regardez dans les yeux, vous n'y voyez plus de vie. Un lourd voile semble être tombé. C'est un complet étranger qui semble vous regarder. Dans ses yeux il y a de la haine, de l'hostilité, de l'amertume ou de la colère. Quand la personne s'adresse à vous, ce n'est pas votre conjoint qui s'exprime, mais son corps de souffrance qui vous parle. Tout ce que la personne vous dit, c'est la version de la réalité du corps de souffrance, une réalité complètement déformée par la peur, l'hostilité, la colère et le désir d'infliger et de subir d'avantage de souffrance".
 "Bien entendu il ne s'agit pas de son véritable visage, mais de son corps de souffrance qui a temporairement pris possession de lui ou d'elle. Il est difficile de trouver un conjoint n'ayant pas de corps de souffrance. Par contre, il est plus sage de choisir quelqu'un dont le corps de souffrance n'est pas trop dense.


 "Peu importe ce que vous dites ou faites, ou prétendez être, vous ne pouvez dissimuler votre état mental et émotionnel. Il émane de chaque être humain un champ énergétique qui correspond à son état intérieur, champ énergétique que la plupart des gens peuvent percevoir, même s'ils ne le savent pas.

"Quand vous êtes complètement pris au piège de la ronde des pensées et des émotions qui les accompagnent, il vous est impossible de prendre du recul parce que vous ne savez même pas qu'il y a un ailleurs où reculer. Vous êtes pris dans votre propre film ou rêve, pris dans votre propre enfer. Pour vous, c'est la réalité et il n'y en a pas d'autres possible".

 "Qui êtes vous ? la conscience qui est devenue consciente d'elle-même". (note: bon ben ça c'est la clef, mais chuuuttt, faut pas y dire car vous allez en faire un objet, hihihihi)

"Ce que connaître, c'est être profondément enraciné dans l'être, au lieu d'être perdu dans le mental"

 "Si la pensée du manque - qu'il s'agisse d'argent, de reconnaissance ou d'amour - est devenue une partie intégrante de ce que vous pensez être, vous connaîtrez toujours le manque."

" Point besoin de posséder quoi que ce soit pour vous sentir abondant. Par contre, si vous vous sentez constamment abondant, l'abondance viendra certainement à vous. En fait, elle ne vient qu'à ceux qui l'ont déjà en eux. Tout cela semble un peu injuste mais ça ne l'est pas, bien entendu. C'est une loi universelle. Aussi bien l'abondance que la pénurie sont des états intérieurs qui se manifestent comme votre réalité. Jésus l'a formulé comme suit: "car à celui qui a, on donnera encore, mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a" Marc IV, 25

 "Mon secret, dit il, est que je ne me préoccupe pas de ce qui arrive" . "Laissez l'événement être ce qu'il est sans l'étiqueter mentalement comme étant bon ou mauvais".

 "Dans votre vie, la relation primordiale est celle que vous entretenez avec le moment présent"
 "Est ce que je veux faire du moment présent un ami ou un ennemi ? "  "En effet la vie deviendra bonne à votre égard". "La décision de faire du moment présent un ami signe la fin de l'ego. En effet il est impossible pour l'ego de se syntoniser sur le moment présent" "Parce que l'ego vit du temps". "Plus l'ego est fort, plus le temps prend le dessus dans votre vie" "Dans ce cas, presque chacune de vos pensées est axée sur le passé ou le futur". "La peur, l'anxiété, les attentes, les regrets, la culpabilité et la colère sont des dysfonctions de la conscience prise dans le temps".

 "Je serai tout ce qui tu voudras que je sois", dit la vie, le moment présent. "Je te traiterai comme tu me traites. Si tu me vois comme un problème, je serai un problème pour toi. Si tu me traites comme un obstacle, je serai un obstacle". "Vous percevez alors la réalité extérieure, qui est toujours le reflet de votre réalité intérieure, comme hostile".

 "Quand vous n'opposez pas de résistance à la forme, ce qui est au-delà de la forme émerge comme une Présence omniprésente, une force silencieuse. La résistance dote le monde et l'ego d'une lourdeur et d'une importance absolue qui vous font vous prendre vous et le monde très au sérieux; Le jeu de la forme est alors perçu à tort comme une bataille pour la survie. Et quand c'est votre perception, cela devient votre réalité."
"Certaines personnes ayant lâché prise devant de grandes limites sont devenues des guérisseurs ou des maîtres spirituels. D'autres travaillent de façon altruiste pou réduire la souffrance humaine ou construire quelque chose de créatif en ce monde".
"L'humanité a contracté une maladie collective. Les gens sont si absorbés par ce qui arrive, si hypnotisés par le monde des formes fluctuantes, si pris par le contenu de leur vie, qu'ils ont oublié leur essence".


 "De l'espace se crée également autour des hauts et des bas émotionnels, autour de la souffrance même. Et surtout, de l'espace se fait entre les pensées. Et de cet espace émane une paix qui n'est pas de ce monde."
"Vous pouvez entrer dans la danse de la création et être actif sans être attaché aux résultats et sans entretenir des exigences insensées envers les autres: comblez-moi, rendez-moi heureux, faites-moi me sentir en sécurité ou dites-moi qui je suis."
"Toute la souffrance résulte d'une surévaluation de la forme et de l'inconscience de l'existence de cet espace". "Lorsque cette dimension est présente dans votre vie, libre à vous d'apprécier les choses, les expériences et les plaisirs des sens sans vous perdre en eux, sans créer d'attachement intérieur face à eux. En un mot, sans devenir "accro" au monde.
"Je ne parle pas du temps-horloge, mais du temps psychologique, cette habitude profondément ancrée du mental à chercher la plénitude de la vie dans le futur, où elle ne peut être trouvée, et d'ignorer le seul point d'accès à cette plénitude: le moment présent".

 "Quand on considère le monde à partir de la forme, il devient un endroit menaçant et finalement désespérant".

 "La non-résistance, le non-jugement, et le non-attachement sont les trois aspects fondamentaux de la liberté véritable et de l'illumination authentique" "C'est par le détachement, ainsi que le non-jugement et la non-résistance, que l'accès à cette dimension vous est donné".
 "La libération - l'énergie qui était emprisonnée dans le corps de souffrance change de fréquence vibratoire et se transforme en Présence".

"Cette dimension existe en chacun de nous, mais la plupart des gens en sont complètement inconscients. Parfois, je la souligne en posant cette question aux gens "Sentez-vous votre propre présence ?"


 "Vous pouvez vivre avec l'incertitude, l'apprécier même. La peur n'est plus le facteur dominant dans ce que vous faites et elle ne vous empêche plus de passer à l'action pour amorcer le changement"

"Quand vous vous syntonisez sur le Tout, il se produit de plus en plus d'événements divers dans votre vie: circonstances spontanées propices, rencontres fortuites, coïncidences, évènements synchrones"

 "Chaque fois qu'il y a de l'inspiration et de l'enthousiasme, une force nous est octroyée qui va bien au-delà de ce dont une simple personne est ordinairement dotée.

"La transformation est la tâche qui nous est assignée en ce moment sur cette planète".

"Plus vous êtes ignorants spirituellement, plus vous souffrez".

"Pour d'autres gens, la vieillesse représentera une intensification et la culmination du processus d'éveil"

mardi 1 février 2011

Par Dilgo Khyentsé: nous sommes intrinsèquement illuminés et rien ne manque


Dilgo Khyentsé

La pratique journalière du dzogchen doit simplement développer une complète acceptation insouciante, une ouverture sans limite à toutes les situations.

Nous devons réaliser l’ouverture comme terrain de jeu de nos émotions et nous relier aux gens sans artificialité, manipulation ou stratégie. 
Nous devrions tout expérimenter totalement, ne jamais nous retirer en nous-mêmes comme une marmotte se cache dans son trou. Cette pratique libère une immense énergie qui est habituellement resserrée par le processus de maintien des points de référence fixes. Le renfermement est le processus par lequel nous nous soustrayons à l'expérience directe de la vie quotidienne. 
Être présent dans le moment peut, au commencement, déclencher la crainte. Mais en faisant bon accueil à la sensation de crainte avec une complète ouverture, nous coupons à travers les barrières créées par les modèles émotionnels habituels.
Quand nous nous engageons dans la pratique de la découverte de l'espace, nous devrions développer le sentiment de nous ouvrir nous-même complètement à l'univers entier. Nous devrions nous ouvrir avec la simplicité et la nudité absolues de l'esprit. C'est la pratique puissante et ordinaire de laisser tomber le masque de l'auto-protection.


Essayer d'obtenir un tel état est une névrose qui nous conditionne seulement et sert à obstruer le flux libre de l'esprit. Nous devrions également éviter de penser à nous-mêmes en tant que personnes sans valeur - nous sommes naturellement libres et non-conditionnés. Nous sommes intrinsèquement illuminés et rien ne manque. 
En s'engageant dans la pratique de la méditation, nous devrions la ressentir comme étant aussi normale que de manger, respirer et déféquer. Ce ne devrait pas devenir un événement spécial ou formel, gonflé de sérieux et de solennité. Nous devrions nous rendre compte que la méditation dépasse l'effort, la pratique, les objectifs, les buts et la dualité de la libération et de la non-libération. La méditation est toujours idéale ; il n'y a aucun besoin de corriger quoi que ce soit. Puisque tout ce qui surgit est simplement le jeu de l'esprit, en tant que tel il n'y a aucune méditation insuffisante et aucun besoin de juger des pensées comme bonnes ou mauvaises.

C'est la danse des cinq éléments dans lesquels la matière est un symbole d'énergie et l'énergie un symbole du vide. Nous sommes un symbole de notre propre illumination. Sans effort ou une quelconque pratique, la libération ou l'illumination est déjà ici. 
La pratique quotidienne du dzogchen est juste la vie quotidienne elle-même. Puisque l'état non développé n'existe pas, il n'y a aucun besoin de se comporter d’une manière spéciale ou d'essayer d'atteindre n'importe quoi au-dessus de et au delà de ce que vous êtes réellement. Il ne devrait y avoir aucun sentiment d’effort pour atteindre un quelconque "but incroyable" ou "un état avancé".
 

La transcendance, c'est dire OUI à ce qui est

Quelques propos d'Eckart Tolle dans une interview d'Andrew Cohen..

ET: Une personne espère se trouver elle-même dans le monde mais en même temps, elle a aussi peur que le monde ne la tue, comme il ne manquera pas de le faire. Voilà la situation de conflit permanent auquel est condamnée la conscience non éveillée, celle d'être déchirée en permanence entre le désir et la peur. C'est un destin épouvantable.

La conscience éveillée est enracinée dans le non-manifesté et est ultimement une avec lui. Elle se sait être cela. On pourrait presque dire qu'il s'agit du non-manifesté regardant à l'extérieur. Même pour une chose simple comme de percevoir visuellement une forme, comme une fleur ou un arbre, si vous les percevez dans un état de grande vigilance et d'immobilité profonde, libre du passé ou de l'avenir, à ce moment-là, c'est le non-manifesté. A ce moment-là, vous n'êtes plus une personne. Le non-manifesté se perçoit lui-même dans la forme. Et il y a toujours une sensation de bonté dans une telle perception.

C'est de là que surgit toute action et celle-ci est alors d'une toute autre qualité que l'action qui surgit de la conscience non-éveillée - qui a besoin de quelque chose et cherche à se protéger. C'est de là que surgit ces qualités intangibles et précieuses qu'on appelle amour, joie et paix. Elles font corps avec le non-manifesté. Elles émergent de cela. Un être humain qui vit en connexion avec cela et agit ou interagit devient une bénédiction pour la planète, alors que la personne non-éveillée pèse lourdement sur la planète. L'être non-éveillé est lourd, et la planète souffre de millions d'êtres non-éveillés. Le fardeau pour la planète est à la limite du supportable. Je le ressens parfois, comme si la planète disait " assez, ça suffit, pitié."

[...] Je ne dirais pas que la pratique elle-même a le pouvoir de libérer. C'est seulement lorsqu'il y a complète soumission au maintenant, à ce qui est, que la libération est possible. Je ne crois pas qu'une pratique spirituelle puisse nous amener à cette soumission complète. Elle arrive généralement dans la vie. Votre propre vie est le terrain où cela peut se produire.

ET: C'est exact, et la volonté de lâcher prise est la soumission. Cela reste la clef. Sans cela, quelle que soit la quantité de pratique ou même d'expériences spirituelles, rien n'y fera.
AC: C'est vrai, beaucoup de personnes disent qu'elles souhaitent méditer ou suivre des pratiques spirituelles, mais leurs aspirations spirituelles ne sont pas fondées sur une volonté de renoncer à quoi que ce soit de substantiel.
ET: Non, ce peut même être l'opposé. Une pratique spirituelle n'est parfois qu'un moyen de trouver quelque chose de nouveau à quoi s'identifier.
Parfois, des personnes me demandent " Comment en arriver là ? Ce que vous dites semble merveilleux mais comment en arrive-t-on là ? " Concrètement et fondamentalement, la pratique consiste à dire " oui " au moment présent. L'état d'abandon c'est ça, un " oui " total à ce qui est. Non le " non " intérieur à ce qui est. Et le " oui " complet à ce qui est, c'est la transcendance du monde. C'est aussi simple que ça, une ouverture totale à tout ce qui survient dans l'instant. L'état de conscience habituel est de résister à cela, de le fuir, de le nier, de ne pas le regarder.
La seule différence entre un Maître et un non-Maître est que le Maître embrasse ce qui est, totalement. Lorsqu'on cesse de résister à ce qui est, survient la paix. Le portail est ouvert et le non manifesté est présent. C'est le chemin le plus puissant, mais on ne peut appeler cela une pratique car le temps n'intervient pas.