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vendredi 23 décembre 2011

Renaître en libérant la colère réprimée - Elnora Van Winkle.






Hello !
J'ai trouvé un papier avec démarche scientifique qui reprend ce dont je parlais dans mon article précédant... le simple fait d'évacuer, de rediriger sa colère (issue de trauma passés et réactivée par des choses actuelles) peut avoir un effet puissant pour favoriser le bien être, calmer des angoisses, des dépressions, des tendances aux relations co-dépendantes et des troubles plus graves, et redevenir serein.... ici aussi on reprend l'idée de s'isoler de de crier ou taper sur un coussin... il y aussi des explications scientifiques sur les toxines dans les neurones qui sont bloquées... et sur pourquoi on reproduit souvent les mêmes situations (c'est une tentative pour se détoxifier) et comment la non détoxification entraîne des addictions..
J'insiste là dessus, car d'une part je sens que cette simple pratique m'a fait beaucoup de bien en très peu de temps consommé... et d'autre part car je suis certains que l'approche d'une certaine spiritualité où l'on est poussé à méditer, où l'on nous raconte que tout est illusion, risque d'aggraver l'intoxication du corps par l'absence de décharge des tensions...
D'après l'auteur, pas la peine de revivre en détail le trauma mais savoir évacuer les tensions nerveuses quand elle se produisent pourrait suffire à retrouver le bien être..
Ici point de stages payants, tout est gratuit... il y a des témoignages édifiants sur l'efficacité, je ne vois pas bien pourquoi ils mentiraient vu qu'il semble ne pas y avoir de business derrière, l'auteur n'est plus incarnée d'ailleurs...
Affaire à suivre, je laisse les plus curieux fouiller les articles en anglais sur le web... le ton de l'article est un peu trop simpliste, dans le sens où tout est résolu par la découverte.. on pourra le tempérer par cette autre vision ici: http://www.iraresoul.com/vanwinkle.html
Elnora Van Winkle, Chargée de recherches scientifiques à la retraite, Millhauser Laboratories, Université de New York, faculté de médecine. Murray Hill Station, P.O. Box 893, New York, NY 10156


 
Voilà l'article (désolé c'est pas super bien traduit de l'anglais mais c'est pas de moi qui est traduit ça)..

"Tous les enfants viennent au monde avec une saine capacité à se mettre en colère, qui fait partie de l’instinct animal de combat ou de fuite. Quand nos parents nous maltraitent ou nous négligent émotionnellement, ils nous contraignent généralement à supprimer notre légitime colère. Il est abusif. Même la fameuse phrase pour consoler « Chut ! Ce n’est rien, ne pleure plus ! » sert les intérêts des parents, pas ceux de l’enfant. Penser que les besoins des enfants peuvent être satisfaits par des relations avec des enfants de leur âge est une illusion chère aux cervaux intoxiqués. Les co-dépendances sont les réactivations de relations enfantines formées dans le but inconscient de libérer des sentiments de colère ou de chagrin réprimés. Nous choisissons souvent des amours, des chefs, des amis qui évoquent nos parents et qui nous laissent malheureux et insatisfaits.
La toxicose du cerveau est la cause des désordres émotionnels
Il y a une inondation de colère dans le cerveau de l'humanité. Quand la colère est réprimée, les neurotransmetteurs excédentaires et d’autres substances neurochimiques toxiques bouchent les neurones et submergent le cerveau (1). Lors de crises périodiques de désintoxication, ces substances, qui représentent la colère réprimée, sont libérées aux synapses et provoquent des symptômes d’excitation du système nerveux qui peuvent aller d’une discrète anxiété à un état maniaque, en passant par la fureur contre des innocents. La dépression suit. Parce que les circuits neuraux où sont mémorisés les souvenirs des mauvais traitements se sont bouchés lors de la répression de la colère, la colère se trouve aujourd’hui souvent dirigée à travers les mauvais circuits neuraux – faux neurones pourrait-on dire – contre les mauvaises personnes, ou contre soi-même sous forme de sentiments de culpabilité, voire d’idées suicidaires. Quand les pensées et les émotions sont inadéquats – c’est-à-dire ne correspondent pas à la réalité d’aujourd’hui mais à celle de l’enfance – la pensée peut glisser vers l’illusion, voire la psychose. Mais ces symptômes, qui sont eux-mêmes des crises de désintoxication, sont des tentatives de guérison – l’ouverture des vannes libérant la colère réprimée – et si la colère est re-dirigée des mauvais circuits neuraux vers les circuits neuraux où sont mémorisés les situations qui avaient suscité la colère légitime, davantage de vannes peuvent s’ouvrir et venir accélérer le processus de guérison. Ce processus est une succession périodique de crises de désintoxication et quand la marée de toxines est éliminée, la récupération est quasiment totale. Le besoin incontrôlable de stimulants, qui fait le lit des toxico-dépendances, ne cessera que le jour où le processus de désintoxication sera terminé, parce que, comme selon le principe utilisé en homéopathie, le corps réclame des stimulants pour déclencher des crises de désintoxication.
Les mesures d’auto-thérapie accélèrent la guérison
Cette action de re-diriger la colère soutien le processus de désintoxication, qui peut être grandement accéléré si nous saisissons chaque symptôme d’excitation nerveuse comme le signe que de la colère cherche à émerger. Le symptôme nerveux est une crise de désintoxication, et une occasion de libérer et de re-diriger la colère en frappant un oreiller et en hurlant contre les parents et autres adultes abusifs tout en se les représentant mentalement ou en pensant à eux. Ce n’est PAS une attaque contre eux mais contre leur maladie. La colère doit être libérée et re-dirigée à chaque signe d’anxiété, de peur irrationnelle, d’attaques de panique, de pensées et de comportements obsessionnels, d’exaltation, de sentiments paranoïaques ou de rancœur. Le cœur qui bat à tout rompre dans la poitrine (sans effort physique) est un signe physique que de la colère cherche à émerger, et beaucoup de courage est nécessaire pour traverser la peur et entrer en contact avec la colère. D’autres symptômes peuvent être l’envie irrésistible de stimulants, chimiques ou psychologiques. Cela peut être de la culpabilisation ou de la dévalorisation de soi ou des envies de suicide ; toutes ces formes sont de la colère tournée contre soi-même. Les colères mal appropriées, la fureur ou un comportement agressif contre quelqu’un qui n’a rien fait pour provoquer cette colère, ou en tout cas rien qui justifie son ampleur. Si la colère est intense et hors de proportion dans une situation d’aujourd’hui, il y a fort à parier qu’une grande partie d’entre elle est de la colère réprimée lors d’anciens traumatismes et qu’il est nécessaire de la re-diriger contre les responsables des situations abusives. Il n’est pas nécessaire de revivre les vieux traumatismes. Les caractéristiques des responsables d’abus similaires, tels que les représentants masculin ou féminin de l’autorité parentale, sont mémorisés dans ces zones neurales communes, et le processus de désintoxication est accéléré lorsque toutes les figures d’autorité abusives sont considérées comme un ensemble lors d’une décharge re-dirigée de la colère. Elle peuvent inclure la parenté élargie, les instituteurs, les représentants d’une Eglise qui nous ont imposé de réprimer nos émotions, les chefs, les matons, les officiers, les médecins, les partenaires ou les amis. Même la notion de Dieu assimilée à une autorité parentale est emmagasinée de manière inextricable à ceux qui nous ont fait souffrir dans l’enfance et c’est utile de pouvoir se fâcher contre Dieu également. Le vrai Dieu, et non l’image que nous en avons, nous aide à guérir. Il est important d’expérimenter cette ancienne colère comme lors d’une thérapie ou d’une thérapie de groupe et de se garder de la faire subir à des personnes innocentes. Si cela s’avère nécessaire dans les relations actuelles, la colère peut ensuite être exprimée calmement lorsqu’elle a pu être libérée en cognant sur des coussins.
Les variations d’humeur peuvent s’amplifier mais elles sont temporaires
Il y a souvent un «exaltation» après la décharge de colère, suivi par un état dépressif et un sommeil de plomb. Décharger la colère donne un «coup-de-fouet» antidépresseur, de courte durée. On ne peut pas faire grand chose contre l’état dépressif qui suit, sinon garder à l’esprit qu’il va disparaître de lui-même. Décharger et re-diriger la colère débouche souvent sur des sentiments de chagrin, et il est important de pleurer et de ressentir ce chagrin également, qui peut devenir très intense vers la fin du processus de désintoxication. Des maux de têtes, une transpiration importante, et de la fièvre sont couramment observés.
L’après raz-de-marée peut être atteint rapidement
L’après raz-de-marée est atteint lorsque l’essentiel de la colère réprimée à été libérée. Il n’y a pas de guérison instantanée mais plutôt une libération fondamentale de l’angoisse et de l’état dépressif.  Après la publication de l’article scientifique exposant cette découverte sur Internet (2), de nombreuses personnes ayant commencé à utiliser cette méthode d’autothérapie ont atteint la fin du processus de désintoxication en un court laps de temps. Les personnes ayant atteint l’état que j’appelle « après raz-de-marée » partagent les caractéristiques des personnes en bonne santé émotionnelle telles que décrites par Arthur Janov (3). Elles se sentent vivantes et contentes, sont amicales et cependant apprécient également la solitude, montrent de la patience mais ne se laissent pas marcher sur les pieds, peuvent se sentir tristes mais pas déprimées, et peuvent ressentir une véritable joie.  Ils forment des relations plus saines, ne ressentent plus de compulsions, et sont incapables de violence. Elles ont une posture sans raideur, s’endorment facilement, et n’ont plus de sommeil de plomb. Elles travaillent lorsque c’est nécessaire, et recherche le plaisir quand elles ne travaillent pas. Elles ont une excellente mémoire à court terme, une bonne capacité de concentration et leur QI s’élève parfois. Beaucoup de souvenirs d’enfance reviennent sans la douleur qui leur était attachée. L’action de pardonner ne nécessite plus d’effort mais au contraire le sentiment de compassion vient naturellement après que les toxines sont évacuées, et les relations avec les parents se normalisent souvent. Il reste important de ressentir la colère quand elle est justifiée et de l’exprimer de manière adéquate, sans quoi les neurones peuvent à nouveaux être submergés de toxines. La colère est douce et redeviennent liées aux situations actuelles, bien qu’il puisse se présenter de temps à autre une vieille émotion résiduelle, parce que, comme après toute inondation, il demeure un certain temps une «flaque de boue».
La santé physique est améliorée
La toxicose du cerveau cause une alternance de sur-stimulation / sous-stimulation de la glande hypophyse et d’autres organes de régulation, résultant en diverse affections périphériques. Quand la désintoxication est complétée, les maladies psychosomatiques, aussi appelées neurogènes, disparaissent. La santé physique se trouve grandement améliorée parce que le système nerveux est débarrassés du surplus de toxines bloquées et peut naturellement faire sont travail journalier de désintoxication. Cela signifie que les état grippaux sont rares, et sauf s’il a eu des dommages organiques irréversibles, les maux physiques disparaissent. Les personnes qui ont suivi un processus de désintoxication de ce type ne tolèrent souvent pas bien les aliments morts et la prise de stimulants, et se tournent naturellement vers une nutrition saine et des aliments naturels.
La libération de désordres émotionnels et une euphorie véritable sont permanentes
Quand le processus de désintoxication est terminé, la stabilité émotionnelle et la santé physique sont restaurées. Les dépendances disparaissent. Quand la vague de toxines est éliminée il s’installe une douce euphorie très durable, qu’il est impossible de confondre avec de l’exaltation, et qui se définit le mieux comme une absence d’anxiété et de détresse. Nous sommes re-nés, avec la capacité d’aimer et d’être aimés. 
http://www.redirectingselftherapy.com/emotions.html
http://www.redirectingselftherapy.com/faq.html



Temoignages
« J’ai été malade mentale et enfermée dans les quartiers de haute sécurité des hôpitaux psychiatriques pendant de nombreuses années. J’étais gravement dépendante de plusieurs substances médicamenteuses et je souffrais d’intenses angoisses et de dépression. J’étais enfermée dans un schéma auto-destructeur se manifestant par une fureur suicidaire. A l’âge de 70 ans, après avoir utilisé ma méthode d’auto-thérapie pendant quelques mois, mes angoisses et ma dépression ont disparu. Après une année, je me suis retrouvée libre de tout problème émotionnel et de toute dépendance. J’éprouve aujourd’hui toutes les émotions que j’étais capable d’éprouver à la naissance : la joie, le chagrin, la colère. Ma vie est très paisible. » Ellie « J’avais cherché sans fin une aide pour en finir avec la dépression, la crainte, la peur, et le vide de ma vie. J’ai enfin reçu la permission d’exprimer ma colère d’une manière qui ne blesse personne et qui ne me conduise pas à me sentir mauvaise, fautive, coupable ou pire. Je peux sentir les toxines s’évacuer. Cela fonctionne. Je suis si enthousiasmée. Tout ça sonne juste. Je me sens vivre pour la première fois de ma vie. Je ressens de la joie, et un certain bien-être et un soulagement. Votre théorie est brillante, simple et belle » Cathy
« Ce qui a fait la différence pour moi, ç’a été le concept de re-direction de la colère… le fait de la rendre à ceux qui l’avaient suscitée. Cela n’a pas tout arrangé dans mon mariage – mais ça l’a sauvé. Nous étions en train de négocier une séparation. Devinez ce qui aurait constitué la principale cause de notre divorce ? « Accès de violence incontrôlables » de ma part. J’étais dépressive chronique depuis 25 ans. Maintenant il y a 8 mois que je ne me suis pas sentie déprimée. Je n’arrive pas à croire que je dise cela, moi qui ai tourné en rond dans mes efforts thérapeutiques pendant 10 ans. Maintenant j’ai cette confiance que mon corps et mon âme connaissent le chemin de guérison. » Lynn
« J’ai été touché par votre histoire. Elle est tout à fait merveilleuse, et elle en dit beaucoup sur l’efficacité de la méthode. J’ai fait une grave dépression qui m’a presque coûté la vie. J’étais désespéré. J’ai essayé de hurler et de frapper des objets inanimés pour transformer la dépression en colère et les résultats sont étonnants. La dépression est immédiatement soulagée. J’ai retrouvé ma colère réprimée contre ma mère, et travaillé à la vivre si efficacement que je comprends réellement d’où vous est venu le terme de « raz-de-marée ». Je me sens beaucoup mieux. J’ai vécu mes pulsions suicidaires les pires alors que j’étais sous anti-dépresseurs. Je n’ai plus besoin d’anti-dépresseurs. Je n’ai plus envie de regarder des films violents à la TV. Je suis incapable d’exprimer correctement combien je pense important le travail que vous accomplissez actuellement. Vous faites un effort monumental pour sauver le monde et les âmes qui l’habitent. » Frank
« Belle formulation bien exprimée » Critique, The Journal of Theoretical Biology
« Pensée d’avant-guarde. J’écris moi-même depuis plusieurs décennies au sujet du processus cyclique qui conduit les nations à se sentir intoxiquées de l’intérieur et à recourir périodiquement à la guerre pour se purifier » Lloyd de Mause, historien, sociologue
« Très impressionnant… prometteur. » Editeur, Psychophysiologie
« Irrésistible et fascinant. » Critique, Psychiatrie
« Magnifique, effrayant » Nutritionniste
« Vous aidez beaucoup de gens » Psychiatre
« J’écrirai un article là-dessus pour notre journal de la faculté de psychologie » Enseignant en psychologie
« Quand j’ai lu le résumé de l’article, ça m’a fait comme si d’un seul coup toutes les pièces du puzzle se mettaient en place dans mon esprit. Des milliers de gens vont le lire. Je suis décidé à incorporer ces principes dans ma méthode thérapeutique et je passerai l’article autour de moi à des amis qui travaillent dans les prisons. » Psychothérapeutes
Le mot du Nouveau Testament pour le péché, «hamartia », vient du tir à l’arc et signifie : manquer la cible – Les colères mal appropriées! Le commandement biblique, dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament, dit : « Exprime ta colère et ne pèche pas ».
Le cerveau intoxiqué : la biologie des maladies psychiques et de la violence (in press, Medical Hypotheses)Résumé : La suppression systématique des émotions liées au réflexe de combat ou de fuite conduit à l’atrophie et à la toxicose endogène des nerfs noradrénalins. Des niveaux artificiellement bas de noradrénaline aux synapses sont associés aux états dépressifs. A l’occasion de crises cycliques de désintoxication, la noradrénaline excédentaire ainsi que d’autres métabolites accumulés inondent les synapses. L’adrénaline sur-stimule les neurones post-synaptiques et cause des symptômes allant de l’anxiété sourde à des comportements violents. Certains autres métabolites, comme la dopamine, l’adrénaline, la sérotonine, l’acide gamma-aminobutyrique, les peptides, les acides aminés, et une variété d’autres sous-produits ou produits de réactions biochimiques se trouvent liés par les récepteurs noradrénalins et perturbent la circulation des flux neuraux. Quand ils empêchent la noradrénaline de stimuler les neurones post-synaptiques, la dépression revient. Nous proposons un modèle pour le mécanisme de liaison de la noradrénaline et pour les effets des autres métabolites, dont beaucoup ont été pris à tort pour des neurotransmetteurs. Les diverses protéines réceptrices que l’on croyait spécifiques à de faux neurotransmetteurs pourraient en revanche être le système de codage de souvenirs spécifiques. Les aspects cycliques des états dépressifs ou exaltés sont caractéristiques de presque tous les désordres nerveux et mentaux, y compris les toxicomanies, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et les maladies psychosomatiques. Quand les toxines s’accumulent dans des régions du cerveau qui contrôlent des activités spécifiques, les symptômes observés sont en relation avec ces activités, se présentant comme des maladies distinctes qui représentent en fait le même processus de désintoxication. La guérison peut être facilitée par la thérapie et des mesures d’auto-thérapie qui comprennent l’expression et la re-direction d’émotions réprimées.

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