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mercredi 2 mai 2012

Dès que l'on veut quelque chose, la peur est là

Pour le plaisir du partage... à un moment donné, vous êtes juste fatigué de vouloir... vous prenez alors les choses comme elles viennent, et ne demandez plus grand chose...
Peut être la tranquillité se révèle alors, celle qui nous attendait..cessez de prétendre quoi que ce soit...cessez de prétendre avoir besoin de quelque chose, de quelqu'un... et d'être quelqu'un... ni existence, ni non existence... toute expérience n'est alors que prétexte à faire résonner la vibration fondamentale, celle d'être..

(ci dessous, extraits de: Eric Baret, le seul désir, édition Almora)
"Dissoudre la peur n'est pas un but pour nous. La peur peut se dissoudre, bien sûr, mais l'on n'a pas besoin d'être sans peur. On sent la peur, mais vouloir être sans peur, c'est un peu comme vouloir être sans maladie: une forme de fantasme. Parfois le corps est sans maladie, parfois la maladie intervient. La peur peut intervenir, mais l'on est très conscient. On n'a pas peur, on sent la peur. c'est ce qui importe. Alors la peur reste physiologique et, comme on l'a dit très souvent, c'est la peur physiologique qui permet éventuellement de se sortir d'une situation complexe, car elle donne la rapidité, la puissance, la capacité d'absorption des coups, s'il le faut. 
La peur psychologique, qui fige sur place, qui englue dans la situation, n'est plus nécessaire. Mais elle se refixe aussitôt qu'on a un projet. Dès que l'on quitte la résonance, que l'on se cherche à l'extérieur, que l'on veut quelque chose, la peur est là, c'est inévitable."
"Chaque fois que je sens en moi le fantasme d'attendre la joie demain, je suis encore en train de nier ce qui est essentiel. Tant que je pense qu'une quelconque situation peut m'apporter quoi que ce soit, je suis dans la négation, je nie profondément ma résonance. Et la résonance n'aime pas être reniée, il y a toujours drame, déception. 
Nous avons en nous constamment des bulles de joie qui montent, qui percutent le cerveau, mais nous refusons constamment. Nous disons:"non, ce n'est pas le moment, je veux être heureux demain, je serai heureux quand j'aurai divorcé, quand je me serai remarié, quand j'aurai un enfant, quand je n'aurai plus d'enfant, quand je serai plus vieux, plus riche, plus sage, quand je méditerai davantage, quand je serai moins agité..." demain ! voir le mécanisme.

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