Saint Paul de Vence |
Eric Baret nous parle de son maître (Jean Klein, médecin) et de Maharaj (vendeur de cigarettes à Bombay).
Trop drôle !
"Mon maître était un homme élégant, raffiné, cultivé, riche, beau, tranquille, qui s'habillait très bien, avec des chaussettes en soie, des pull-overs de très haut prix, qui avait deux Mercedes, un chalet en Suisse, trois appartements à Lausanne, la plus belle maison de Saint-Paul-de-Vence, qui connaissait admirablement la musique classique, le théâtre antique. Alors beaucoup de ses élèves se sont mis à se raffiner, à porter des chemises blanches, à aller au concert, à manger avec subtilité. Et puis certains ont eu la chance de rencontrer Maharaj: cela leur a fait beaucoup de bien ! Quelque chose s'est passé: ils n'ont plus essayé. Ceux qui étaient naturellement purs, sattviques, le sont restés. Ceux qui étaient naturellement agités le sont restés aussi. A ce moment-là une clarté peut se présenter. Mais quand on veut changer sa nature, changer ses composantes chimiques, être autrement que ce qu'on est, c'est une insulte à ce qui est au-delà de la nature."
Eric Baret, extrait "le sacre du dragon vert. Pour la joie de ne rien être". Edition Almora.
Jean Klein |
Nisargadatta Maharaj |
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