Par ailleurs, même une personne connecté au Très-Haut peut être un "vampire émotionnel", si toute une partie d'elle-même est en état de profonde blessure...c'est pourquoi il faut toujours bien se respecter soi-même et ne pas accepter de l'autre une conduite que l'on réprouve, même si on ressent de l'admiration pour certaines parties de la personne... on finit par le payer cher..
Quelques extraits de "Liberté émotionnelle" de Judith Orloff, édition Ariane (les livres de Judith sont très réputés, il n'y a qu'à voir le nombre et le niveau des étoiles sur amazon.com... (le site américain).
Vampire émotionnel 1: le narcissique - Suis je en relation avec un narcissique ?
La personne agit-elle comme si la vie tournait exclusivement autour d'elle ? Dois-je la complimenter pour obtenir son attention ou son approbation ? Ramène-t-elle systématiquement le sujet de conversation à elle-même ? Minimise-t-elle mes sentiments et mes intérêts ? Si je suis en désaccord, devient-elle froide ou punitive ?
Ma note: on appelle cela une structure psychopathe dans la terminologie de W. Reich, Annie Marquier, Barbara Ann Brennan, voir ici: http://advaita22.blogspot.com/2011/01/les-5-structures-de-linconscient.html et http://advaita22.blogspot.com/2011/05/comment-on-retrouve-dans-nos-relations.html
Vampire émotionnel 2: la victime - Suis-je en relation avec une victime ?
Cette personne semble-t-elle parfois opprimée ou déprimée de manière inconsolable ? Êtes-vous lessivé par ses besoins d'attention ? Blâme-t-elle invariablement "la malchance" ou l'injustice des autres pour ses problèmes ? Devez-vous filtrer vos appels ou dire que vous êtes occupé pour vous soustraire à sa litanie de complaintes ? Sa négativité incessante compromet-elle votre attitude positive ?
Ma note: on appelle cela une structure maso dans la terminologie de W. Reich, Annie Marquier, Barbara Ann Brennan
Vampire émotionnel 3: le tyrannique - Suis je en relation avec un tyrannique ?
Cette personne prétend-elle savoir ce qui vous convient le mieux ? Vous faut-il d'ordinaire faire les choses à sa manière ? Vous domine-t-elle au point que vous suffoquez ? Avez vous l'impression d'être captif de l'idée d'ordre rigide de cette personne ? Cette relation est-elle désagréable parce qu'elle manque de spontanéité ?
Ma note: cela serait à la fois une personnalité psychopathe et rigide dans la terminologie de W. Reich, Annie Marquier, Barbara Ann Brennan
Vampire émotionnel 4: le critique - Suis je en relation avec une personne encline à la critique ?
Est ce que je finis toujours par me sentir inadéquat aux yeux de cette personne ? Suis-je la cible fréquente de ses remarques fulgurantes porteuses de jugement ? Repère-t-elle une imperfection en moi de l'autre côté de la pièce pour ensuite me le dire ? Passe-t-elle son temps à dénigrer les autres ? Pose-t-elle un regard désapprobateur sur elle-même ?
Vampire émotionnel 5: le borderline (état limite)
Ma note:
Pour ceux qui ne savent pas, "borderline", cela veut dire état limite, c'est à dire limite entre la névrose et la psychose (la névrose c'est le moins grave, quand vous avez une névrose, vous sentez que vous n'allez pas bien et vous en êtes conscient, quand vous avez une psychose, vous pétez un câble mais vous ne vous en rendez plus compte, quand vous êtes borderline c'est entre les deux). Une personne borderline se caractérise par une incapacité à vivre certaines émotions qui sont trop douloureuses (car elles rappellent un trauma, même si le vécu actuel n'a pourtant rien à voir), la personne borderline va donc adopter une stratégie pour éviter cette émotion, en prenant n'importe quel comportement qui va lui permettre de vivre une autre émotion à la place, ce qui est déroutant car illogique pour celui qui vit avec... les borderline sont les cas les plus durs pour les thérapeutes eux-mêmes...Attention assez dangereux, par ce que en tant que personne en relation avec une personne borderline, vous ne comprenez rien de ce qui vous arrive dans la relation... tout va bien et puis tout à coup, boum, l'autre part en vrille et devient très agressif... vous vous épuisez à récupérer la situation, la relation...mais cela recommence sans fin, vous vivez "les yeux bandés dans un champ de mines" => ne pas rester dans une telle relation, souvent culpabilisante et "castratrice" qui plus est...
Pour ceux qui veulent en savoir plus, il y a un bon livre qui s'appelle "dans l'émotion d'une borderline, par Alain Tortosa". Encore une fois c'est une structure dans la personne, ce n'est pas toute la personne, et par ailleurs ce n'est pas vraiment de la faute de la personne, c'est une structure de défense suite à un trauma. On peut très bien avoir plein de compassion pour une personne borderline qui par ailleurs à souvent des qualités de rayonnement d'amour qu'une personne lambda n'a pas... une fois guérie les blessures la personne borderline peut devenir quelqu'un qui apporte beaucoup.. voir le livre et l'association d'Alain Tortosa...
Pour ceux qui ne savent pas, "borderline", cela veut dire état limite, c'est à dire limite entre la névrose et la psychose (la névrose c'est le moins grave, quand vous avez une névrose, vous sentez que vous n'allez pas bien et vous en êtes conscient, quand vous avez une psychose, vous pétez un câble mais vous ne vous en rendez plus compte, quand vous êtes borderline c'est entre les deux). Une personne borderline se caractérise par une incapacité à vivre certaines émotions qui sont trop douloureuses (car elles rappellent un trauma, même si le vécu actuel n'a pourtant rien à voir), la personne borderline va donc adopter une stratégie pour éviter cette émotion, en prenant n'importe quel comportement qui va lui permettre de vivre une autre émotion à la place, ce qui est déroutant car illogique pour celui qui vit avec... les borderline sont les cas les plus durs pour les thérapeutes eux-mêmes...Attention assez dangereux, par ce que en tant que personne en relation avec une personne borderline, vous ne comprenez rien de ce qui vous arrive dans la relation... tout va bien et puis tout à coup, boum, l'autre part en vrille et devient très agressif... vous vous épuisez à récupérer la situation, la relation...mais cela recommence sans fin, vous vivez "les yeux bandés dans un champ de mines" => ne pas rester dans une telle relation, souvent culpabilisante et "castratrice" qui plus est...
Pour ceux qui veulent en savoir plus, il y a un bon livre qui s'appelle "dans l'émotion d'une borderline, par Alain Tortosa". Encore une fois c'est une structure dans la personne, ce n'est pas toute la personne, et par ailleurs ce n'est pas vraiment de la faute de la personne, c'est une structure de défense suite à un trauma. On peut très bien avoir plein de compassion pour une personne borderline qui par ailleurs à souvent des qualités de rayonnement d'amour qu'une personne lambda n'a pas... une fois guérie les blessures la personne borderline peut devenir quelqu'un qui apporte beaucoup.. voir le livre et l'association d'Alain Tortosa...
Ce sont des êtres fondamentalement ravagés qui se sentent vides, comme s'ils n'existaient pas. Leurs relations sont intenses, instables. Les types borderline ont parfois belle allure et ils se montrent généreux si vous comblez leurs besoins. Dans le cas contraire, ils se sentiront abandonnés, ce qui engendrera une terreur primale qui suscitera un comportement injurieux ou des gestes impulsifs. Leur message équivoque est : "Je te déteste. Ne me quitte pas". Ils n'ont jamais appris à prendre soin d'eux-mêmes en activant l'énergie du coeur ou en établissant une connexion spirituelle. Ces gens surveillent l'énergie des autres de manière hyper vigilante; leurs antennes intuitives fort nerveuses scrutent l'environnement pour déceler tout péril. Cependant, puisqu'ils confondent peur et intuition, leurs instincts ne sont pas vraiment fiables. Vous amener à sortir de vos gonds leur donne le sentiment d'être vivants. Ils s'abreuvent d'émotions chaotiques et se sentent plus vrais quand vous réagissez.
Dans ma pratique médicale, je confie désormais ces patients à d'autres psychiatres. Je connais mes limites ! J'ai appris une chose très tôt: comme je suis empathique, ma constitution est trop poreuse pour défléchir une telle colère et traiter ces personnes avec efficacité. Si vous avez des cas limites dans votre vie, vous devez protéger votre sensibilité. Si vous ne mordez pas à l'hameçon, vous maîtrisez l'échange.
N'espérez pas qu'un borderline se montre raisonnable. Dites à la personne, "je te laisse seule jusqu'à ce que tu te calmes. Après nous parlerons". Traitez un cas limite comme vous traiteriez un gamin de cinq ans en crise, avec calme en vous affirmant et en imposant des règles nettes.
Evitez les escarmouches. Ne rétorquez pas violemment si on vous provoque, aussi tentant que cela puisse être. Les cas limites cherchent la bagarre; voilà de quoi ils vivent.
Voilà, ces précautions étant prises, bonne rentrée à tous !