"Souffrir des conséquences des blessures de l'âme n'est pas seulement limité à un groupe restreint de personnes, mais touche la majorité des habitants de cette planète." Alice Miller
Très intéressant l'oeuvre d'Alice Miller, psychothérapeute, sur les conséquence de la maltraitance dans l'enfance, par exemple le fait d'être giflé, fessé car on a fait une bêtise (ou pour nous faire arrêter de pleurer), sans parler des trucs plus grave... selon certains auteurs nous serions 90% à être concerné..
J'ai reviendrai plus tard sur le blog sur des extraits de son oeuvre.
C'est bien de savoir qu'il vaut mieux admettre que l'on a été maltraité (quelque soit la forme, et si c'est le cas), car cela permet de se déculpabiliser et de commencer à s'aimer soi même..
Si je parle de tout ça, c'est aussi parce que des mediums et les défunts de m'a famille m'ont indiqué à quel point c'est important... Arnaud Desjardin ne disait pas autre chose non plus (voir son premier DVD). Et c'est la première chose à s'occuper...
C'est incisif.... un peu exagéré parfois (on n'est pas qu'une charge) mais je crois tellement vrai !
"Comment un individu peut-il s'aimer lui-même quand très tôt il lui a fallu apprendre qu'il n'est pas digne d'être aimé ? Quand il reçoit des coups pour devenir autrement qu'il n'est ? Quand il n'a été pour ses parents qu'une charge, et en rien une joie, et qu'au final rien au monde ne pourra jamais venir à bout de la répugnance et la colère de ses parents ? Il croit qu'il est la véritable cause de cette haine, ce qui n'est en rien vrai. Il se sent coupable, veut s'améliorer, mais rien de tout cela ne peut marcher, parce que les parents déchargent sur leurs enfants la rage qu'ils avaient dû retenir et réprimer face à leurs propres parents. L'enfant n'était que le déclencheur de cette rage.
Quand on a véritablement compris cela, on arrête d'attendre l'amour de ses parents. On sait alors pourquoi il était et reste impossible. Alors seulement on peut s'autoriser à voir comment on a été traité enfant, et à sentir à quel point on en a souffert."
Au lieu de prendre les parents en pitié comme avant, de les comprendre et de se culpabiliser, on commence à porter assistance à l'enfant que l'on fut. C'est à ce moment que naît l'amour de cet enfant, qui ne saurait advenir sans ces conditions préalables, sans que tout le tragique de ce qui s'est joué alors n'ait été appréhendé. C'est la fin du temps où l'on prenait sa souffrance à la légère, et le début du traitement respectueux de cette souffrance et de l'enfant. Alors s'ouvrent les portes qui permettent d'accéder à soi-même, et qui restaient fermées jusqu'alors. Mais elles ne s'ouvrent en aucune façon en disant à quelqu'un: " Tu devrais t'aimer toi-même". Il se sent dépassé par de tels conseils aussi longtemps qu'il n'a pas le droit de savoir comment c'était vraiment dans son enfance et pourquoi la réalité est si douloureuse."
C'est intéressant, ci dessous, elle dit ce que j'écris parfois sur le blog depuis quelque temps...
Voilà un post quel avait mis sur son blog en 2008, sous la rubrique "liste de thérapeutes" !!
"Si je connaissais des thérapeutes assez respectueux pour répondre à vos questions; assez libres pour montrer leur indignation sur les comportements de vos parents envers vous; assez courageux pour vous accompagner avec empathie quand vous exprimez votre rage bloquée dans votre corps depuis des décennies; assez bien informés pour ne pas faire des sermons sur "vous devez oublier", le pardon, la méditation et les "pensées positives"; assez honnêtes pour ne pas vouloir vous endormir avec des mots vides comme "spiritualité" quand ils ont peur de votre histoire tragique - je serais heureuse de vous donner leurs noms, adresse et téléphone. Mais je ne les connais pas.
Quand j'ouvre Internet, je trouve une avalanche d'offres ésotériques, religieuses, sectaires, commerciales ou des pratiques manipulatrices dangereuses sur le corps, en tout cas pas ce que je cherche.
Dans l'espoir qu'il existe aussi des thérapeutes qui proposent une confrontation sérieuse et systématique avec la réalité de la propre enfance et une assistance sans vous leurrer, je vous propose avec ma liste FAQ les outils pour votre recherche.
Si les thérapeutes refusent de répondre à vos questions, vous gagnez, au moins, du temps et de l'argent.
Si vous avez gardé la crainte de l'enfant sous terreur que vous étiez, quand vous posez des questions aujourd'hui aux thérapeutes, votre peur est compréhensible mais cela ne veut pas dire que vos questions ne sont pas importantes et essentielles, elles le sont sans aucun doute. "
Alice Miller
Issu de la liste des questions sur son site (FAQ):
De quoi ai-je besoin pour surmonter ma difficulté ? Vous avez besoin d'une personne honnête, empathique, qui vous aide à prendre au sérieux la connaissance de votre corps, une personne qui ait déjà réussi à en faire de même pour elle- même parce qu'elle a eu la chance de trouver le type d'aide que vous recherchez.
On peut noter que pour Alice Miller, il était bon de se faire aider, d'avoir quelqu'un a qui on peut parler de ça:
"Cher Franck, je comprends bien votre fascination pour le manuel de Stettbacher. Quand j'ai lu ce manuscrit en 1989 j'ai pensé qu'il contenait la solution pour beaucoup de mes lecteurs qui, après avoir lu mes livres, cherchaient, comme vous, les sources de leurs souffrances et peurs dans l'histoire de leur enfance. Comme je n'avais jamais eu la chance d'être comprise et aidée ni dans mon enfance ni dans mes thérapies (c'était toujours à moi d'aider les autres) j'ai trouvé à l'époque l'idée d'une auto-thérapie primale tout à fait normale et acceptable. C'est après quelques ans que j'ai saisi la grande importance et même nécessité d'une assistance d'un(e) thérapeute lucide et empathique dans le processus de guérison. Surtout grâce aux lettres des gens qui ont échoué à s'aider et qui s'en sont culpabilisés j'ai compris que l'auto-thérapie primale peut sans doute facilement déclencher les vieilles émotions refoulées mais peut aussi réactiver la situation de l'enfant qui était toujours seul(e) avec ses douleurs et peurs. Cela, c'est le contraire d'une thérapie.Aujourd'hui, je suis d'accord avec Arthur Janov qui a toujours affirmé sans réserves que la thérapie primale sans assistance d'un thérapeute bien informé et compatissant peut être très dangereuse."
Sur la dérive des gourous qui exercent leur terreur sur les autres car ils n'ont pas résolu la leur...
"Sans témoin éclairé, on ne peut supporter la vérité de la prime enfance. Mais ce que j'entends par témoin éclairé, ce n'est pas quiconque a étudié la psychologie ou a vécu des expériences primaires auprès d'un gourou, qui les garde sous sa dépendance. Les témoins éclairés, ce sont, à mes yeux, des thérapeutes qui ont le courage de faire face à leur propre histoire, d'acquérir, ce faisant, leur autonomie et qui par suite n'éprouveront pas le besoin de compenser leur impuissance refoulée par l'exercice du pouvoir sur leurs patients."
Sur la dépression de l'auteur russe Tchékhov:
"Mon père et ma mère sont les seuls êtres au monde auxquels je ne refuserai jamais rien. Si je réussis un jour dans ma vie, je le leur devrai entièrement. Ce sont des gens merveilleux. L'amour infini qu'ils portent à leurs enfants les place au-dessus de tout éloge, efface tous les défauts [qu'a pu développer en eux une existence trop dure -c'est la fin de la phrase dans l'édition françaiseNDT] ". (p.23) D'après Bounine, Anton Tchékhov aurait même à plusieurs occasions souligné ce point devant des amis : "je n'ai jamais enfreint le quatrième commandement". (citation extraite de l'édition française)
Trahir ainsi ce qu'on sait intimement n'a rien d'exceptionnel. De la même façon, beaucoup de gens passent leur vie à nourrir sur leurs parents des jugements complètement faux, à cause d'une peur refoulée, la peur du tout petit enfant devant ses parents. Cette trahison de leur vrai soi, ils la paient par des dépressions, des suicides ou des maladies graves, qui sont facteurs de mort précoce. Pour ce qui concerne les suicides, on retrouve presque à chaque fois des épisodes de l'enfance extrêmement traumatisants qui ont été totalement niés ou qui n'ont jamais été reconnus comme tels.
Des hypothèses sur Dalida (peu importe c'est l'idée derrière, peut être cela vous parle ?).
Le décalage entre la réalité refoulée et la façade "heureuse" m'est aussi apparu en regardant un documentaire sur la chanteuse Dalida, qui a souffert pendant de longues années de dépression grave et a mis fin à ses jours à l'âge de 54 ans. Il y a eu un grand nombre d'interviews de personnes qui prétendaient la connaître très bien et l'aimer, et qui étaient très proche d'elles dans la vie privée ou professionnelle. Sans aucune exception, ces personnes ont affirmé que ses crises de dépression et son suicide étaient pour elles absolument incompréhensibles. Sans arrêt revenaient ces phrases : "elle avait tout ce que l'on désire habituellement : la beauté, l'intelligence, un énorme succès. Pourquoi donc alors ces dépressions à répétition ? " Le fait que tous les proches de Dalida ne se soient doutés de rien m'a permis de saisir dans quelle solitude, tant intérieure qu'extérieure, la vie de cette vedette a dû se dérouler, et le grand nombre de ses admirateurs n'y a rien changé. J'avais l'intuition que l'on pourrait trouver dans l'enfance de la chanteuse de quoi expliquer son suicide, mais cet aspect n'a été évoqué par personne au cours de l'émission. En cherchant sur Internet, je n'ai rien trouvé d'autre que ce qui est répété partout, c'est à dire que Dalida aurait eu une enfance heureuse et des parents aimants. Pourtant, quoi de plus éclairant que la vie des célébrités pour établir à quel point la dépression est répandue. Malgré tout, la question de l'origine, de la racine de cette souffrance n'est presque jamais posée. Du coup, la dépression apparaît comme inévitable et inexplicable. Il y a en particulier une question qui n'est jamais posée : comment Dalida enfant a-t-elle donc bien pu vivre le fait d'être élevée par des religieuses ?
Comme j'ai lu beaucoup de choses sur ce type d'internats, je sais qu'il n'est pas rare que des enfants doivent y subir des violences d'ordre sexuel, physique ou psychique, qu'il leur faut considérer comme des manifestations d'amour et d'attention, ce qui leur apprend à accepter le mensonge comme une chose normale. Je sais aussi que les tentatives de faire connaître à l'opinion publique les conditions de vie scandaleuses qui règnent dans ces établissements font face à l'obstruction des institutions religieuses. La plupart des anciennes victimes font tout pour oublier les tourments qui leur ont été infligées dans leur enfance, d'autant plus qu'elles savent qu'elles ne trouveront dans la société pour ainsi dire aucun témoin lucide pour prendre leurs souffrances au sérieux. Seule l'indignation de la société pourrait les aider à ressentir leur propre indignation et à se rebeller contre le mensonge. Mais lorsque cette assistance vient à manquer pour ainsi dire à chaque fois qu'elle est sollicitée, lorsque toutes les autorités se solidarisent avec le mensonge, c'est comme si on imposait de force la dépression à ces personnes.
La vie de Dalida, comme celle de nombreuses célébrités, reste mystérieuse, et c'est justement cela qui semble fasciner le public.
Bien des vedettes mondialement célèbres, qu'on les ait jalousées ou adulées, ont au fond été extrêmement seules. Comme l'exemple de Dalida le montre, elles n'ont jamais été comprises, parce qu'elles ne pouvaient pas se comprendre elles-mêmes. Et elles n'étaient pas en situation de pouvoir se comprendre parce que leur entourage ne leur renvoyait pas de la compréhension, mais uniquement de l'admiration. Finalement, elles mirent fin à leurs jours. Ce cycle nous en dit long sur les mécanismes de la dépression. Sur la voie du succès, c'est de la compréhension que ces gens recherchent, ils se donnent un mal infini pour l'obtenir et pour qu'un public toujours plus vaste s'enthousiasme pour eux. Mais cet enthousiasme ne les nourrit pas aussi longtemps que la compréhension leur manque. Alors, malgré leur carrière, la vie n'a finalement aucun sens pour eux, tellement ils restent étrangers à eux-mêmes. Et ils restent étrangers à eux-mêmes parce qu'ils veulent oublier complètement ce qui est arrivé au début de leur vie et nient leurs souffrances précoces. Comme la société toute entière fonctionne de cette façon, ces vedettes ne pouvaient être comprises de personne et souffraient donc de leur solitude.
Sur Virginia Woolf:
Les personnes éclairées sont toutefois toujours difficiles à trouver, même parmi les spécialistes. Par exemple, quelqu'un qui veut se renseigner sur la vie de Virginia Woolf et fait des recherches sur Internet tombe sur une page où des psychiatres de renom lui apprennent qu'elle était "malade mentale", et que cette affection n'avait aucun rapport avec la violence sexuelle à laquelle elle avait été soumise pendant des années au cours de son enfance. Bien que dans ses écrits biographiques, Virginia Woolf décrive de façon saisissante la terreur dans laquelle elle a vécu son enfance ("Skizzierte Erinnerungen", Francfort sur le Main), en 2004, le refus d'établir une relation entre ces traumatismes lourds et ses dépression ultérieures est encore complet. Il faut dire que de son vivant, on n'imaginait même pas qu'il puisse y en avoir une. L'écrivain qu'elle était lisait ses textes aux membres de son cercle littéraire, mais n'en restait pas moins seule, car la signification de ce qu'elle avait vécu étant petite lui échappait à elle autant qu'à son entourage, et même à son mari Léonard (comme en témoigne ce qu'il a écrit sur sa femme après sa mort). Elle était entourée de gens qui partageaient ses ambitions artistiques et les encourageaient, mais elle-même n'était pas en état de comprendre la sensation de solitude absolue qui resurgissait régulièrement. Cela peut finalement paver la voie au suicide, parce que le sentiment présent d'isolement rappelle en permanence l'abandon et la menace pour son existence vécus par le petit enfant.
Sur Jean Seberg, et le fait que l'on recherche parfois des partenaires qui nous font grosso modo ce que l'on a vécut avec le parent opposé, et quand on trouve un partenaire qui n'est pas ainsi on le largue !
Récemment est parue une riche biographie de Jean Seberg, que l'auteur, Alain Absire, a présentée sous la forme romanesque ("Jean S.", Fayard 2004). Elle a tenu le rôle principal dans 35 films, dont certains sont très connus, comme "A bout de souffle". Manifestement, Jean Seberg avait montré dès l'enfance un intérêt très vif pour le théâtre, et elle avait beaucoup souffert de la rigidité morale d'un père protestant luthérien, qu'elle idéalisa par la suite. Lorsque, alors qu'elle n'avait pas encore terminé sa scolarité, elle fut retenue pour son premier rôle au cinéma parmi des milliers de candidates, son père fut dans l'incapacité de se réjouir avec elle et ne sut que lui prodiguer des mises en garde. C'est ainsi qu'il se comportait chaque fois qu'elle connaissait un succès : au nom de son amour paternel, il lui faisait des sermons. Toute sa vie, elle fut incapable de s'avouer à quel point l'attitude de son père la blessait, et elle endura les tortures que lui faisaient subir les partenaires qu'elle se choisissait d'après un modèle déterminé.
Naturellement, on ne peut pas dire que le caractère de son père était la cause de sa vie gâchée. C'était son propre déni des souffrances causées par ce père-là qui entraînaient ses graves crises de dépression. Ce déni dominait sa vie et la conduisait à retomber régulièrement sous le pouvoir d'hommes qui ne la comprenaient pas plus qu'ils ne la respectaient. Elle répétait compulsivement ce choix de partenaire autodestructeur parce qu'elle ne voulait pas prendre conscience des sentiments que l'attitude de son père faisait naître en elle. Elle était incapable de trouver un partenaire satisfaisant, ou bien il lui fallait le quitter dès qu'elle en avait trouvé un qui n'avait pas avec elle un comportement destructeur. A quel point avait-elle donc dû désirer que son père la reconnaisse un jour pour tous ses succès… Mais il ne lui renvoyait que des critiques.
La vie (et la mort) de toutes ces vedettes au sommet de la réussite prouve bien que la dépression n'est pas une souffrance causée par le présent, qui tout au contraire leur a apporté la réalisation de quasiment tout ce dont elles ont pu rêver, mais une souffrance due à la séparation de leur propre soi, dont l'abandon précoce n'avait jamais pu être pleuré comme il l'aurait dû, et qui de ce fait n'a jamais pu vivre. Tout se passe comme si le corps utilisait la dépression pour protester contre cette infidélité à soi-même, contre le mensonge, contre cette coupure de ses véritables sentiments, parce qu'il ne peut tout simplement pas vivre sans sentiments authentiques. Il a besoin du libre flux des émotions, qui aussi se modifient constamment : fureur, tristesse, joie. Quand elles sont coincées dans la dépression, le corps ne peut pas fonctionner normalement.
"En 1979, dans "le Drame de l'enfant doué", j'ai expliqué comment certaines personnes réussissent à se tenir éloignées de la dépression grâce à des fantasmes de grandiosité ou à des actions extraordinaires, et comment cela peut justement se produire dans le cas de psychanalystes ou de thérapeutes qui apprennent dans leur formation à comprendre les autres, mais pas à se comprendre eux-mêmes."
"La dépression, qui reflète ce vide intérieur, est, je le répète, le résultat de l'évitement de toutes les émotions qui sont reliées aux blessures précoces. Cela conduit à ce qu'une personne dépressive ne soit pour ainsi dire pas capable d'éprouver des sentiments conscients, à moins que, déclenchés par un événement extérieur, il ne soit débordé par des sentiments qui restent totalement incompréhensibles, parce que l'histoire véritable et non idéalisée de son enfance lui est inconnue, et qu'il vit cette irruption des sentiments comme une catastrophe soudaine. "
"Une thérapie efficace doit aider les patients à prendre conscience de l'histoire douloureuse refoulée de son enfance grâce à l'éveil de ses émotions et de ses rêves, afin qu'ils n'aient plus à craindre les dangers qui les ont menacés REELLEMENT au cours de l'enfance, mais qui, aujourd'hui, NE LES MENACENT PLUS. Les patients n'ont alors plus besoin de craindre et de répéter inconsciemment ce qui leur est arrivé à l'âge le plus tendre, puisqu'ils en ont pris connaissance, et, en présence du thérapeute, témoin lucide, ils peuvent réagir avec des émotions fortes. Alors seulement, ils cessent de se traiter eux-mêmes cruellement, ils arrêtent de s'accuser ou de se nuire par des dépendances de toute sorte, car à ce moment là, ils ont pu développer l'empathie pour l'enfant qui a souffert gravement du comportement des parents. Si des dangers devaient se manifester plus tard dans leur vie d'adultes, ils seront mieux armés pour leur faire face, car ils sont maintenant plus capables de comprendre leurs vieilles peurs et de les relativiser."
Cette façon de procéder est en nette opposition par rapport à toutes les formes de traitement dans lesquels il s'agit d'adopter un comportement nouveau, ou bien celles consistant à améliorer le bien-être (par la pratique du yoga, la méditation, la pensée positive, etc...). Dans toutes ces pratiques le sujet de l'enfance n'est jamais abordé. La peur d'aborder ce sujet est présente dans toute la société et elle est facile à constater. Elle est basée sur la peur des enfants jadis battus, la peur des punitions, s'ils leur prenait l'audace de réaliser la cruauté des parents. Si cette peur est si répandue, c'est parce que la plupart des personnes ont dû grandir sous les coups, ceci sans avoir le droit de se défendre.
Sur ce, encore bonnes fêtes à tous !