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mercredi 11 janvier 2012

La thérapie cognitive, ça marche ! - Aaron Beck

Aaron Beck et Tenzin Gyasto

Hello !
Je viens de parcourir avec passion l'ouvrage du père fondateur de la thérapie cognitive: Aaron Beck: "cognitive therapy and the emotional disorders" (disponible en français aux éditions de Boeck, mais 5 fois plus cher que la version en anglais chez Penguin Psychologie...). j'ai déjà commencé à parler de la thérapie cognitive dans un post précédant: http://advaita22.blogspot.com/2012/01/therapie-cognitive.html
Je pensais étudier cela pour pouvoir éventuellement aider un jour des personnes de ma connaissance, mais à ma surprise, les résultats sur moi sont très impressionnants, je dois dire que c'est surprenant ! (par rapport aux autres techniques de bien-être et thérapies que j'ai essayées jusqu'ici).
En même temps qu'Aaron Beck mettait cette technique au point (son livre date de 1975), un autre thérapeute Albert Ellis faisait aussi les mêmes découvertes..
Cette approche se distingue de la psychothérapie analytique de Freud, dans la mesure où ici on ne cherche pas à corriger l'inconscient, ni à l'interpréter, ni à revivre quoi que ce soit.. cette approche se distingue aussi des thérapies comportementales (où l'on cherche à corriger un comportement), naturellement on peut coupler approche cognitive et comportementale (ce qu'on appelle alors en français TCC).
Aaron Beck, en faisant la synthèse des pensées automatiques de ces patients, a constaté que suivant la pathologie, on retrouvait les mêmes schémas de pensées... du coup il a eu l'idée d'aider le patient à revisiter son système de pensée, qui est erroné, une déformation de la réalité, et comme les émotions proviennent beaucoup des pensées... en corrigeant le système de pensée, on corrige la façon dont la personne se sent et se comporte..
Aaron Beck et d'autres collègues ont ainsi fait une synthèse des système de pensées selon les différents troubles; je trouve qu'on s'y retrouve très bien !
Le thérapeute ne va pas chercher à faire un lavage de cerveau du patient, il va plutôt en dialoguant avec lui (sous forme de dialogue de type socratique), l'inviter à questionner son système de croyance (que le thérapeute sait être erroné car répondant toujours aux mêmes idiosyncrasies suivant le trouble).. au final, c'est le patient qui est acteur de sa guérison, car c'est lui qui va décider de renoncer à son système de croyance, quand il sera prêt.. on utilise une approche en 3 colonnes: 1) la situation qui a déclenché une émotion forte, 2) la pensée automatique qui était associée (que l'on va questionner) 3) la pensée plus rationnelle proposée à la place..
L'évacuation des émotions (pleurs, colères) est aussi conseillée par Aaron Beck, mais cela n'est pas directement dans le cadre de cette thérapie; par ailleurs dans quelques cas (je n'ai pas le détail à ce stade de mes lectures), évacuer les émotions peut aggraver le problème..
Cette approche donne de très bon résultats, parfois c'est fulgurant, je confirme..
Par exemple, prenons une personne qui, face à des difficultés, à tendance à devenir triste/dépressive..
Et bien ce genre de personnes, quand on les écoute, leur trauma revient beaucoup à une perte (probablement dans l'enfance ou dans une vie antérieure).. le schéma de pensée (dont on n'a pas pleinement conscience qu'il est faut, c'est la clef) est alors le suivant "je ne peux être heureux que si on m'aime", et tout un tas de corollaires "je dois réussir tout ce que je fais, je dois être accepté, admiré par tout le monde tout le temps, je dois être au top, ma valeur dépend de ce que les autres pensent, si quelqu'un est en désaccord avec moi c'est qu'il ne m'aime pas, je dois saisir toutes les opportunités".. une telle personne va réagir par dépression (perte sommeil, appétit, libido, envie de vivre) à toute perte (brusque, ou retrait progressif d'affection). Elle peut fuir et éviter aussi.
Par contre, si le thérapeute (ou la personne elle même) réussit à ce que la personne remette en cause cette pensée ("je ne peux être heureux que si on m'aime"), alors tout change... toutes les énergies bloquées se débloquent, etc..
D'autres pathologies sont abordées, par exemple les personnes à dominante (on peut tous par moment l'être un peu de même qu'on peut tous déprimer par moment, on parle ici de quelque chose de flagrant et chronique) de type colériques-paranoïde: ces personnes ont souvent l'impression qu'on leur fait une injustice, qu'on abuse d'eux, voient des offenses illusoires, ont le plus grand mal à résister aux frustrations d'un souhait, vont prêter des intentions à l'autre qu'il n'a pas, vont exagérer, se mettre en colère, manipuler pour contrôler, et rejeter la faute sur l'autre en se remettant peu en cause (au contraire de la personne à tendance dépressive qui va trop se culpabiliser). Là encore la thérapie consiste à examiner les schémas de pensée erronés (genre "le monde me veut du mal") pour les remplacer par des pensées plus réalistes..
Les névroses d'angoisses sont abordées aussi (signaux d'alarme danger trop fort dans l'organisme), ainsi que moulte autres troubles...
Pour les troubles borderline il faut se reporter à un autre ouvrage qu'il a écrit avec 3 autres cliniciens, j'en parlerai une autre fois. Je parlerai aussi de son livre sur la thérapie cognitive appliquée aux couples "Love is never enough", ainsi que les ouvrages de ses collègues..
Nettoyer ses schémas de pensée est important avant de prétendre à créer sa réalité (je reparlerai de "Reality Transurfing" de Vadim Zeman.. Calmer ainsi son mental est bon pour mieux entendre le chant de l'Âme.. (fort bien nommé également l'Ange de la Présence)..
Je parlerai aussi peut être un jour du lien entre thérapie cognitive et le zen, le chan, et le vedanta, mais ça, ça sera peut être ma ptite contribution inventive à moi..

Mister Aaron Beck !!

dimanche 8 janvier 2012

La Paix toujours présente - Arnaud Desjardins



Voilà ma revue de lecture sur le livre ultime d'Arnaud Desjardins, "La paix toujours présente" qui a rejoint l'Au Delà il y a quelques mois, à l'âge de 86 ans. D'ailleurs l'Au Delà il nous touche, il nous parle, c'est ça qui est génial..
Assurément un bon livre, même si au final je le trouve un peu austère, je vais m'en expliquer..
J'ai bien aimé le chapitre "la paix toujours présente", ou encore "demeurer dans l'amour".
L'ensemble du livre est un livre invitant à faire des efforts, toujours des efforts, pour se transformer, pour ne pas s'identifier avec ses pensées et ses émotions, et à revenir à cette partie en nous qui est Indestructible..
Arnaud évoque aussi, à demi mots, la différence entre psychothérapie et spiritualité..
Je regrette que cela ne soit pas plus personnel... qu'est ce que cela lui a apporté à lui, comment il a évolué, où est il arrivé lui.. mais bon, la pudeur peut être..
J'ai déjà rencontré Arnaud, par hasard...
Je l'aime bien..
Alors avec tous ces efforts, qu'on ne peut qu'encourager, on finit peut être par toucher le Silence... peut être..
Mais moi je crois aussi que c'est beaucoup dans l'autre sens, c'est le Silence un jour qui vous touche... un Silence transcendant et qui comble toute attente, tout sentiment d'isolement... c'est un cadeau (le Cadeau) qui vous est donné, c'est à vous, c'est votre double lumineux (comme dirait, Seymour Brussel, ancien acteur de la bande des Inconnus)...
Cet aspect transcendant de vous même, votre Âme sans doute, c'est tellement mystérieux... je trouve que c'est Yolande qui en a le mieux parlé dans ce que j'ai lu ces derniers mois: http://advaita22.blogspot.com/2011/07/coup-de-coeur-2011-le-silence-guerit.html
Cela vient comme ça, quand vous ne vous y attendez pas...rien à voir avec le plan mental ou émotionnel.... parfois cela repart, vous vous dites alors parfois que la spiritualité cela n'existe pas.... il faut souvent un peu de temps avant que cela reste, que le contact avec votre Âme se stabilise (les retours arrières sont difficiles à vivre)... alors vous vous sentez bien et plein et entier.. cela n'empêche pas de travailler sur sa psychologie, cela peut aider aussi, mais c'est pas le même niveau de Nous c'est tout..

Avec amour,
Philippe

vendredi 6 janvier 2012

The lacher prise ;-))



J'ai bien aimé ce passage d'Arnaud Desjardin (dans le livre "Tu es cela")..
Ceux qui en sont là comprendront..
Quand vous êtes sur le petit bord et que vous êtes prêt, la vie a le chic de vous le proposer et le re proposer encore, en vous faisant miroiter des choses plaisantes qui sont retirées au dernier moment, c'est en fait assez comique une fois qu'on comprend tout ça, même si cela peut faire horriblement mal quand on est scotché à notre couche émotionnelle..
 
"Laissez-moi vous redire que ce lâcher-prise n’est pas une petite affaire, qu’il s’agit vraiment
d’une mort. C’est une mort qui doit être réussie, c’est-à-dire conduire à une vie plus vaste et non pas à une mutilation, une dépression, une frustration – mais c’est une mort. On s’en rend compte peu à peu, à mesure qu’on commence à progresser sur un vrai chemin. Si bien que vient un moment où les illusions sincères du début sont tombées et où l’on se trouve dans cette situation que tous les disciples ont traversée : « une part de moi a peur et refuse d’y aller et pourtant j’y vais », à l’image du Christ qui s’est rendu à Jérusalem en disant, pour l’édification de deux mille ans de chrétiens : « Père, épargne-moi cette coupe si possible, mais qu’il soit fait selon Ta volonté. » Chacun doit passer par cette étape : je sais que je vais aller jusqu’au bout mais Dieu sait si je refuse d’y aller, et si une part de moi crie : non, non,non ! je ne veux pas.
Il m’était revenu à l’esprit en Inde une parole historique – « Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais encore plus si tu savais où je te conduis. » Et j’interprétais cette phrase comme ceci : « Tu trembles, carcasse, et tu trembles encore plus parce que tu sais très bien où je te conduis. »
En 1967, au moment où j’étais engagé enfin sur le vrai chemin après avoir commencé par essayer de ruser avec Swâmiji, d’en prendre et d’en laisser et où cette phrase m’était montée à l’esprit, il s’est trouvé qu’au cours d’un entretien, j’ai demandé à Swâmiji : « Mais pourquoi est-ce qu’on ne peut pas envoyer encore quelques personnes à Swâmiji ? » Il a répondu : « Non, c’est fini, Swâmiji ne verra plus de nouveaux venus » – sous-entendu ; jusqu’à la fin de sa vie. Il était déjà âgé, déjà cardiaque. « Mais, Swâmiji, il y a tant de gens qui m’écrivent à la suite de mes émissions TV... » Pourquoi avais-je produit ces émissions ?
C’était bien encore l’ego qui voulait les réaliser, c’était bien le karma et c’était aussi un dharma parce que je me suis senti enfin unifié, en paix avec moi-même, pour exercer cette activité.
Swâmiji me cite la parole de la Gita : « Sur mille hommes, il y en a un qui Me cherche. Sur mille personnes qui vous écrivent, il y en a une qui est vraiment prête à suivre le chemin.» – « Oui, mais Swâmiji, si je reçois deux mille lettres, cela fait deux personnes qui sont prêtes à suivre le chemin.» J’essaie de convaincre Swâmiji qu’il y a un petit nombre de candidats prêts à le rencontrer.
Tout d’un coup j’ai eu ce cri du coeur : « Mais, si Swâmiji ne peut pas les prendre en charge, qui va s’en occuper ? » Et Swâmiji a répondu : « You » – « Vous ». Cette réponse m’aurait grisé quinze ans plus tôt. Je n’ai pas pu ne pas l’entendre parce qu’on est attentif en face de Swâmiji – mais j’ai tout fait pour ne pas l’entendre ! Parce que, pour moi, cette réponse avait un sens précis et terrifiant. Au seuil de compréhension que j’avais atteint et au point d’attachement auquel j’étais, si c’est Swâmiji qui le sait, cela veut dire que ce ne sera pas une fantaisie de l’ego, un mensonge ou une trahison. Cela veut dire que je serai capable de le faire. Et, si cela veut dire que je serai capable de le faire, cela veut dire que j’aurai suivi jusqu’au bout mon propre chemin. Jamais je n’ai tant mesuré, en un instant, l’immensité de ma supplication : « Épargnez-moi d’aller jusqu’au bout du chemin. Non, non, non ! Je veux bien progresser un petit peu mais plus tard, plus tard ! Laissez-moi dans mes demandes, laissez-moi dans mes attachements, laissez-moi dans mes ambitions ! »
Tous les chercheurs ont vécu cette étape. Oh, non ! OH, NON ! Il y a ceux qui abandonnent et ceux qui continuent. Je vous assure qu’en 1967 je n’ai pas été exalté ni heureux : je n’ai pas voulu entendre. « C’est vous qui les prendrez en charge. » On en était loin. Et je souhaitais qu’on en soit le plus loin possible pour que cela signifie qu’il me restait le plus grand nombre d’années possible à vivre comme l’ego voulait vivre..."

Et pour ceux qui veulent aller plus loin, un blog sur Arnaud: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Desjardins 
Je reviendrai par la suite sur le coeur de l'enseignement d'Arnaud, très bien exposé dans son ultime livre "la paix toujours présente", je n'ai pas fini le livre mais pour la première fois j'accroche bien, je trouve ça vraiment très bon..(même si cela pourrait être plus fun mais chacun son style..ce n'est pas l'important) comme une synthèse qu'il a fait de tellement d'années de compréhensions et de rencontres...pour condenser dans ce qu'il faut retenir pour retrouver son centre, sa structure (personnelle ou impersonnelle peu importe les mots). 

jeudi 5 janvier 2012

Thérapie cognitive



Ayant obtenu de bons résultats dans les pays anglos saxons sur les soucis de dépressions et de névroses diverses, la thérapie cognitive reste peu connue chez nous. Leur concepteur se sont inspirés du stoïcisme, lui même relié aussi à l'approche du vedanta, tout ceci n'est pas très loin des notions d'éveil, de 2ième (liberté par rapport aux pensées) et 3ième initiation (liberté par rapport aux émotions)..
Un des inventeurs de cette thérapie est Aaron T. Beck. Pour ceux qui connaissent Byron Katie aux USA, personne qui semble réussir à aider pas mal de monde, j'ai l'impression que son approche est aussi similaire (voir "the work", Byron Katie).
Pour le vedanta, le monde n'est qu'une apparition dans notre conscience et toute autre déclaration sur sa nature n'est qu'une supposition...(en effet on sait maintenant que la matière est quasi-vide et que ce ne sont que la vitesse de vibrations des particules qui donnent cette illusion de solidité)..
Mais revenons sur terre... pour beaucoup nos croyances sur nous-même résultent de légers ou grave soucis que l'on a eu pendant l'enfance... par exemple un jour votre mère ou votre instituteur (lui même un peu névrosé) vous passe un savon monumental, pas vraiment justifié, en tout cas complètement disproportionné, peut être vous tappe, etc... rien que ça peut ensuite polluer toute votre vie, avec des schémas réducteurs, des pensées involutives du style (cas type des personnes à tendance dépressive):
1. "Mon amour propre dépend de l'estime des autres".
2. "L'amour est nécessaire à mon bonheur".
3. "Ma valeur dépend de mon travail".
4. "Je dois être irréprochable".
5. "J'ai droit à un certain nombre de choses".
6. "Je suis à l'origine de ce qui se passe autour de moi".
7. "Mon bonheur ne dépend pas de moi, mais de paramètres extérieurs".



Quelques extraits de ce site web: http://therapie.cognitive.free.fr/principes.html
"You feel the way you think." D. Burns.

C'est là le principe premier de la thérapie cognitive : ce n'est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur, mais seulement la représentation que l'on en a et les pensées qui nous traversent l'esprit.

Ma Note: en version un peu brusque de Ramana Maharshi cela donne "tant que vous aurez des pensées vous aurez des peurs" ou encore chez Nisargadatta Maharaj "vous voulez ce que vous n'avez pas et vous ne voulez pas ce que vous avez" ou encore chez Swami Pranjananpad, phrase qui a conduit à un déclic chez Arnaud Desjardin "Etre, c'est être libre de l'avoir"..
Repérer ses pensées automatiques et les remplacer par des pensées plus rationnelles semble la base de la thérapie cognitive... ce distinguant de la pensée positive qui vise elle à réciter des pensées parfois exagérées.. 
Exemple de schémas engramés pour certains troubles de la personnalité:voir ce lien:
http://therapie.cognitive.free.fr/questions_diverses.html#troubles_personnalit%C3%A9


Byron Katie


Le Travail en français
INTRODUCTION
Le Travail de Byron Katie est une démarche permettant d’identifier et de questionner les pensées qui sont à l’origine de toute la souffrance dans le monde. C’est un moyen pour trouver la paix avec vous-même et avec le monde. Les personnes âgées, les jeunes, les malades, les bien-portants, les personnes éduquées ou sans éducation – toute personne à l’esprit ouvert peut faire ce Travail.
Byron Kathleen Reid a fait une dépression sévère à la trentaine. Pendant dix ans sa dépression s’est aggravée, et Katie (c’est ainsi qu’on la nomme) a passé presque deux ans quasiment incapable de quitter son lit, obsédée par des idées suicidaires. Puis un matin, du plus profond de son désespoir, elle vécu une expérience d’éveil qui transforma sa vie.
Katie comprit que lorsqu’elle croyait qu’une chose devrait être différente de ce qu’elle est (« Mon mari devrait m’aimer d’avantage », « Mes enfants devraient m’apprécier ») elle souffrait, et que lorsqu’elle ne croyait pas ces pensées, elle était en paix. Elle réalisa que ce qui avait causé sa dépression n’était pas le monde autour d’elle, mais ce qu’elle croyait concernant le monde autour d’elle. Dans un éclair de compréhension, Katie réalisa que nos tentatives pour trouver le bonheur étaient inadaptées : au lieu d’essayer désespérément de changer le monde pour qu’il corresponde à nos pensées sur ce qu’il « devrait être », nous pouvons questionner ces pensées et, en rencontrant la réalité telle qu’elle est, éprouver une liberté et une joie inimaginables. Katie a élaboré une démarche simple et puissante de questionnement appelée Le Travail, qui permet cette transformation de façon pratique. En conséquence de cela, une femme clouée au lit, suicidaire, est devenue une femme débordante d’amour pour tout ce que la vie apporte. 

A suivre...

mercredi 4 janvier 2012

Joke



Hello,

Comme promis la suite de l'histoire raconté par Tolstoy et Osho:

"Une fois en Russie, 3 mystiques sont apparus et c'étaient des gens miraculeux. Ils vivaient au delà d'un lac dans les montagnes. Des milliers de pèlerins commencèrent à aller leur rendre visite, et quiconque venait était touché, devenait radieux, vibrant, et ramenait quelque chose de l'invisible avec lui. Tout le pays étaient enflammé par le désir d'aller voir ces mystiques. Naturellement l'archiprêtre était très embêté avec cette histoire " Qui sont ces mystiques ?" Et dans le christianisme, avant que quelqu'un puisse devenir un saint, il faut qu'il soit certifié par l'église.
L'archiprêtre était énervé et jaloux également. 
Il alla voir les mystiques, il du prendre un bateau. Lorsqu'il est arrivé, il vit 3 simples personnes assises sous un arbre, des villageois très simples. Ils touchèrent ses pieds. Chacun des 3 Saints touchèrent ses pieds. Et il était très content. Et il dit "Alors vous êtes ces gens ! Avez vous déclaré que vous êtes des Saints ?".
Ils répondirent :" non, comment pouvons nous déclarer ? Nous ne savons rien au sujet de la sainteté. Nous sommes des pauvres, des illettrés. Les gens créent des rumeurs sur nous, nous ne savons pas. Nous ne savons rien ! Nous avons beaucoup de chances que vous soyez venu, bénissez nous !".
Il dit "Quelle prière faites vous ? Quelles écritures lisez vous ?".
Ils dirent: "Nous sommes absolument illettrés. Nous ne savons pas lire. Et personne ne nous a jamais donné aucune prière. Enseignez nous."
"Mais vous devez quand même prier ?" demanda le prêtre.
Ils se regardèrent et se sentir honteux. L'un dit à l'autre "dit lui toi", " non toi"..
Et le prêtre dit "mais pourquoi avez vous l'air si honteux ? Quelle est votre prière ? Dites moi !".
"On a inventé une prière nous même. Nous sommes des gens stupides, pardonnez nous. Notre prière est simple: dans le christianisme, Dieu est une trinité: le père, le fils et le saint esprit". Nous disons à Dieu "Nous sommes 3, vous êtes 3, ayez pitié de nous". C'est notre prière, svp ne soyez pas en colère après nous, nous sommes des gens stupides".
Même le prêtre s'est mis à rire. Il dit : "ne dites jamais une telle prière, espèce d'idiots. Je vais vous dire une prière authentique". C'est une longue prière, de l'église orthodoxe russe. Ils écoutèrent et durent "c'est trop long, on ne pourra pas s'en rappeler, dite la nous encore. Et 3 fois ils dirent "svp, dite la nous encore".
Ensuite le prêtre parti, il était content de leur avoir appris la prière. Et juste au milieu du lac, il devint très abasourdi, et le matelot aussi: ces 3 villageois arrivaient en courant sur l'eau. Et ils dirent "Attendez, nous avons oublié la prière, svp dite la nous encore une fois "
Prayers have wings when they are of the heart..

A venir sur le blog: commentaire du dernier livre d'Arnaud Desjardin (son livre ultime puisqu'il est parti), ainsi que l'oeuvre quantique de Vadim Zeland"Reality Transurfing"

lundi 2 janvier 2012

Les justes besoins affectifs



Hello,
J'ai trouvé cet article juste et équilibré: (Michelle Larivey)... permettant notamment d'éviter de se fabriquer une structure trop rigide de type "Robocop" pour camoufler ses besoins affectifs justifiés en tant qu'humain...cela me fait penser d'ailleurs à l'abbé Pierre qui confiait qu'il avait souffert de manque de tendresse très souvent dans sa vie...
La thèse de M. Larivey ici est que le paradoxe c'est qu'il justement assumer une certaine dépendance naturelle et oser communiquer ses souhaits/besoins à l'autre pour devenir indépendant, et non pas les nier et les communiquer de façon détournée (manipulation, etc.), ce qui conduit à des échecs: "En d'autres mots, elles désirent être aimées, acquérir une valeur, avoir le droit d'être elles-mêmes, mais sans assumer l'existence de ces besoins. Au contraire, elles les dissimulent en espérant que l'autre leur procure ce qu'elles recherchent.
Cet évitement fondamental les amène à toutes sortes de comportements dysfonctionnels et parfois même aberrants. C'est cet évitement qui, à la longue, peut devenir pathologique parce qu'il les empêche de se nourrir réellement dans leurs relations et rend même impossible d'y évoluer. C'est cet ensemble de comportements dysfonctionnels que j'appelle "la dépendance affective".
Je tenterai dans ce texte de faire comprendre comment les personnes dites "dépendantes affectives" arrivent à se dissimuler aux autres ainsi qu'à elles-mêmes. J'essaierai de faire comprendre comment le fait de se renier ainsi est aliénant, comment ces personnes sont de moins en moins "quelqu'un" et se fient de plus en plus à l'autre pour le devenir."


Quelques extraits:

http://www.redpsy.com/infopsy/dependance.html

Depuis la parution du livre "Ces femmes qui aiment trop", on parle beaucoup de "dépendance affective". Nombreux sont les hommes et le femmes qui se définissent maintenant dans ces termes parce qu'ils se reconnaissent dans la description de l'auteur.
Michelle Larivey souligne en quoi il est inexact et dangereux de traiter cette forme de recherche de l'amour comme une assuétude comparable à l'alcoolisme. Elle montre comment les solutions que suggère cette vision ne peuvent être efficaces.
Nous continuons d'avoir des besoins affectifs tout au long de notre vie. Nous devons les satisfaire pour conserver notre équilibre affectif et notre santé mentale. C'est même important pour notre santé physique! De plus en plus, on découvre l'effet néfaste des manques affectifs sur la santé physique.
Ainsi, l'adulte de 30 ans a encore besoin d'affection et il en aura toujours besoin. À 50 ans une personne a encore besoin d'être appréciée et reconnue. Quel que soit son âge, celui qui vit une existence peu nourrissante, tend à déprimer. Qui n'a pas connu quelqu'un qui a sombré dans la dépression ou même est mort par manque affectif?
Je pense à cet homme qui demeure replié dans sa solitude par peur du contact dont il a besoin. Je le vois perdre sa vitalité et se maintenir en vie grâce à des occupations répétitives et terre à terre. Je pense aussi à cette jeune femme abandonnée par son amant. Je la revois, piaffant indéfiniment dans la peine et la rage, en négligeant ses besoins affectifs laissés en plan au départ de son amant. En persévérant dans cette attitude, elle peut se rendre à la dépression et même jusqu'au suicide. Je me rappelle aussi ce cadre d'entreprise usé, brisé, et devenu défaitiste à force de voir ses efforts et réussites banalisés. Je vois le vieillard qui se laisse dépérir parce qu'il n'a plus la possibilité de contribuer à quelque chose qui soit valable à ses yeux.
Tous ces gens ont besoin d'affection, d'être importants pour quelqu'un qu'ils aiment ou encore d'être reconnus par quelqu'un qu'ils estiment. L'absence de satisfaction entraîne toutes sortes de symptômes et de troubles psychiques et physiques, tout comme les carences au plan physique le font.

Le vrai problème de la "dépendance affective"
On parle habituellement de "dépendance affective" lorsqu'une personne dont les besoins affectifs sont urgents et intenses répète constamment un scénario non satisfaisant qui la conduit à une impasse. Mais ces caractéristiques ne sont pas réservées aux personnes qu'on étiquette "dépendantes affectives".
Toute personne arrive à l'âge adulte avec des déficits affectifs substantiels. Chacune cherche naturellement à répondre à ces carences. La recherche d'assouvissement prend souvent un caractère urgent à cause de l'intensité du manque qu'elle veut combler. Tout ça est relativement normal pour tout adulte; il faut plus pour qu'on puisse parler d'un problème de "dépendance affective".
C'est à la longue, si cette recherche demeure stérile, qu'elle devient destructrice. Parce qu'elle s'appuie sur des moyens inadéquats, elle est alors vouée à l'échec, tout comme le serait celle d'un assoiffé qui ferait des incantations pour obtenir de l'eau dans le désert. Ce n'est pas le fait d'avoir besoin d'eau qui est le problème. De même, ce n'est pas le fait d'avoir besoin de l'autre qui est pathologique chez la personne dite "dépendante affective". Ce n'est pas le fait d'avoir besoin d'affection, d'être reconnu comme ayant une valeur ou comme étant aimable par une autre personne qui crée l'impasse.
Ce n'est pas d'avantage le fait de choisir des personnes peu adéquates pour combler ses besoins qui est le vrai problème. La dépendance est inhérente à la vie; les besoins qui en font partie sont normaux et les personnes élues pour les combler sont choisies d'instinct. Cet instinct est fiable car il la mène justement vers des personnes qui permettent de compléter des situations incomplètes (de régler ses transferts).
Mais si ce n'est ni le besoin, ni le choix des personnes pour y répondre qui sont problématiques, où donc est le problème? Les impasses destructrices de la "dépendance affective" sont bien connues; il doit bien y avoir quelque chose qui ne va pas!
Ce qui est au coeur du problème, ce qui en fait un comportement pathologique, c'est le fait de ne pas porter son besoin. C'est cet évitement fondamental qui donne lieu à toutes sortes de comportements disfonctionnels et même aberrants.
Ceci n'est pas toujours bien clair. La personne consciente de son besoin d'être aimée et qui se "désâme" pour obtenir l'affection peut nous apparaître comme "portant son besoin". Elle est toute au service de l'autre, elle se sacrifie souvent au nom de son amour, elle renie ce qu'elle ressent pour ne pas déranger l'autre. Plus: elle lui dit très clairement qu'elle veut qu'il l'aime et le met en situation de le lui prouver. Que pourrait-elle faire de plus pour prouver à l'autre combien il est important et pour obtenir son amour en retour?
Mais justement, il ne s'agit pas de faire plus, mais de faire autrement. Voyons ce qui me fait dire que cette personne en mal d'amour n'assume pas son besoin, même si elle semble y accorder une importance considérable.

1. Peu de contact avec ce qu'elle ressent
Cette personne est généralement "mal dans sa peau". Le plus souvent, elle ne ressent à peu près que l'angoisse ou l'anxiété. Et elle agit à partir de cette angoisse: demandes pressantes à l'autre, gestes généreux à son égard, contrôle pour obtenir ce qu'elle désire et calmer par là son angoisse.
Le plus souvent, elle cherche avant tout à se débarrasser de son angoisse. Il est rare qu'elle tente de trouver ce que cache cette angoisse (Voir "L'angoisse et l'anxiété" ). Si elle le faisait, elle découvrirait diverses préoccupations, divers sentiments. De la même façon, elle s'abandonne rarement à ressentir complètement ses émotions (Voir "La vie d'une émotion"). Si elle le faisait, elle comprendrait mieux ce qui se passe en elle et serait davantage en mesure d'identifier ses besoins (et non seulement ce qu'elle veut de l'autre). Une fois ses besoins plus clairs, elle saurait aussi ce qu'elle doit exprimer (plutôt que de mettre toute son énergie à faire exprimer l'autre).
Cette personne évite ainsi le contact avec son expérience parce qu'elle "est mal" avec elle-même. Non seulement a-t-elle peur du contact avec elle, mais en même temps, elle ne s'accorde pas assez d'importance pour vouloir s'arrêter sur ce qu'elle ressent. Elle cherche donc avant tout à s'éviter. Mais plus elle s'évite de cette façon, plus elle devient inconfortable et angoissée.
En plus, elle est profondément convaincue que ce sont la considération de l'autre, son amour et son respect, qui apaiseront son angoisse et la rendront confortable. Paradoxalement, en attendant ainsi de recevoir de l'autre des marques de considération sans oser déclarer ouvertement qu'elle les recherche, elle perpétue sa faible estime d'elle-même. Elle manifeste peu de respect et de considération pour ce qu'elle vit en le reniant aussi facilement.
Dans ce contexte, on ne peut s'étonner qu'il soit presque impossible pour cette personne d'identifier ses besoins. On n'est pas surpris, non plus, qu'il lui soit très difficile de les exprimer directement.

2. Une expression camouflée
Tout comme elle refuse ce qu'elle ressent et le traite comme peu important, cette personne a les mêmes objections à l'égard de son ressenti. Elle ne se considère pas assez importante pour communiquer ce qu'elle vit vraiment. Elle ne parvient pas à faire, à celui dont elle veut l'amour, une expression claire et authentique comme:
    "Je souhaite de tout mon être que tu m'aimes! J'ai l'impression que ton amour serait la preuve que j'ai de la valeur. Je t'assure que parfois j'ai l'impression de n'être pas plus importante qu'un verre de terre sur cette planète. Un seul regard de toi... un seul regard de toi où je lis un peu d'appréciation et je me sens pousser des ailes."
Elle choisit plutôt de tourner son attention sur lui et de gagner son amour en faisant ce qu'elle pense qu'il veut. Elle espère que ses efforts, son abnégation ou sa soumission lui amèneront l'affection, l'appréciation et la valorisation. Elle garde caché ce qu'elle vit réellement, y compris, bien sûr, ses réactions "négatives".  Si on sait comment se développe l'estime de soi (Voir "Fidèle à moi-même") on comprend qu'il n'y a aucune chance que cette stratégie donne les résultats visés. Non seulement en s'aliénant ainsi elle n'obtiendra jamais l'estime et l'affection de l'autre, mais encore elle n'en aura pas pour elle-même. Ça semble paradoxal, mais ce n'est pas moins vrai pour autant: la personne qui agit de cette façon ne se compromet pas émotivement. Exposer ses besoins et ce qu'elle ressent l'apeure trop. Elle est parfois même terrorisée à l'idée du refus, du jugement ou du rejet de la part de l'être important. Le refus implicite qu'elle subit continuellement lui apparaît plus vivable que le refus clair et explicite. Il lui permet de garder l'espoir et de persister dans son effort. Ce refus d'implication émotif entretien le cercle vicieux et explique la détérioration de la condition de la personne ainsi que de sa relation avec l'autre. Chaque fois qu'elle se défile devant le risque de se porter et de s'assumer, son estime d'elle-même diminue. Mais comme elle n'est à peu près pas satisfaite malgré une grande dépense d'énergie, elle est de plus en plus en état de carence. De son côté, l'autre finit par ne plus pouvoir supporter son harcèlement, cette demande indirecte qu'elle répète par insécurité plus que par amour. Pour lui également, cette relation sans contact émotif réel ne peut être nourrissante.
E. Conclusion
Ce qu'on appelle la "dépendance affective" est donc une forme déficiente de recherche du droit de vivre (Voir "Transfert et droit de vivre" ) . La personne reporte sur ceux qui font partie de sa vie actuelle le pouvoir de confirmer sa valeur comme personne. Comme tout individu inconscient de son transfert ou incapable de le résoudre, elle répète compulsivement des tentatives qui la mènent dans des impasses. Pour plusieurs raisons, les besoins de cette personne sont aigus. Ce n'est pas pathologique d'avoir des besoins énormes et aigus. Ce n'est pas non plus parce que ces besoins sont criants et présents depuis longtemps (depuis l'enfance) qu'il est impossible d'y répondre. Je travaille tous les jours avec des clients qui trouvent le moyen de répondre pour la première fois à ce genre de besoins. Ils apprennent en même temps à se nourrir réellement dans leurs relations interpersonnelles. Dans un autre article, j'explique plus précisément ce qu'on peut faire pour sortir de l'impasse de la "dépendance affective". Avant d'y accéder, je vous propose une réflexion qui permettra de cheminer sur cette question.
F. Comment vous servir de ce texte

Comme tout le monde, vous avez besoin d'être aimé et reconnu comme valable. Je vous propose de réfléchir aux questions ci-dessous. Que vous pensiez être "dépendant affectif" ou non importe peu: les réponses à ces questions sont au coeur de la qualité de votre vie.
  • Quels sont les moyens que vous prenez pour répondre à votre besoin d'être aimé?
  • De quelle façon faites-vous voir ce besoin aux autres?
  • Quels sont les résultats que vous obtenez habituellement?
Il y a matière à discussion! Je vous donne rendez-vous sur le Babillard électronique Infopsy (Qu'est-ce que c'est?) pour échanger là dessus.



dimanche 1 janvier 2012

Le jour où je me suis aimé pour de vrai


Meilleurs voeux à tous !
Que 2012 vous apporte une moisson 
de fleurs semées ces dernières années !
Voilà un texte attribué à Charlie Chaplin.. de quoi bien travailler sur soi pour cette année, 
et surtout de lâcher prise et de relaxer, et faire confiance !

Bisous !

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place,
au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Estime de soi. 

 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,
n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation, ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne
ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.

Aujourd'hui, je sais que ça s’appelle Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer
de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes,
situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Amour Propre. 

 
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grand plans ,
j’ai abandonné les mégaprojets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime,
quand ça me plait et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher
à toujours avoir raison et me suis rendu
compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert l' Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir ,
mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux.