Coucou !
Comme par hasard, je tombe sur cet article sur un autre blog.. et je retrouve la description de certaines choses que j'ai ressenties récemment..
Extrait d'un article du blog Bouddhanar, ceci rejoint ce que je perçois, les différentes tentations de pouvoir quand vous commencez à toucher la lumière... beaucoup d'exemples existent..
On se gardera de ceci en se rappelant que la base de l'évolution spirituelle est de travailler sur son caractère (comment je suis avec mes proches, quels sont mes désirs, mes peurs)... le reste vient en supplément mais pas à la place.. on a déja parlé de cela ici: http://advaita22.blogspot.com/2011/05/coup-de-coeur-retrouver-le-chemin-vers.html
Comme le disait le Sufi Bawa: "On ne peut pas voir Dieu mais on peut se rapprocher de lui en cultivant les qualités divines: patience extérieure, patience intérieure, contentement, lâcher prise, confiance en Dieu, et finalement gratitude". "Par cette pratique les désirs de base sont contrôlés et notre sagesse se développe, et nous devenons ces qualités et nous pouvons atteindre le centre de notre Etre".
"Une vrai expérience spirituelle résulte dans l'amélioration du caractère de la personne, sinon c'est psychique mais pas spirituel".
En effet, travailler sur son caractère agit sur les corps subtils..
Quelques extraits de l'article sur le blog Bouddhanar, je ne sais pas trop qui a écrit cela, mais je trouve que c'est bon.
Comme le disait le Sufi Bawa: "On ne peut pas voir Dieu mais on peut se rapprocher de lui en cultivant les qualités divines: patience extérieure, patience intérieure, contentement, lâcher prise, confiance en Dieu, et finalement gratitude". "Par cette pratique les désirs de base sont contrôlés et notre sagesse se développe, et nous devenons ces qualités et nous pouvons atteindre le centre de notre Etre".
"Une vrai expérience spirituelle résulte dans l'amélioration du caractère de la personne, sinon c'est psychique mais pas spirituel".
En effet, travailler sur son caractère agit sur les corps subtils..
Quelques extraits de l'article sur le blog Bouddhanar, je ne sais pas trop qui a écrit cela, mais je trouve que c'est bon.
"Un candidat gourou qui parvient à rassembler autour de lui un groupe de disciples attirés par son panache ou le caractère merveilleux de ses révélations, va se retrouver sous une double emprise : il subira d’abord l’auto-hypnose de sa propre force imaginative qu’il a poussé au paroxysme, et d’autre part, il peut tomber sous le contrôle d’entités occultes qui ont été attirées par son magnétisme.
A l’image de notre société fonctionnelle et bureaucratisée, le monde de l’invisible ne laisse pas beaucoup d’espace à la liberté d’entreprise, et l’on surveille d’en-haut les francs-tireurs de la spiritualité. (mon commentaire: oui, oui, j'ai été sollicité une fois en 2010 et une fois en 2011 !)
Sachant que la plupart des gourous ne sont pas légitimement investis d’une mission supérieure mais qu’ils se sont auto-proclamés guides ou instructeurs spirituels de leur propre chef, il faut comprendre que deux facteurs sont opérants dans leur réussite : premièrement, le regard admiratif des fidèles de la première heure, et deuxièmement, l’obombrement psychique par des entités invisibles. (Etre « obombré » signifie être placé sous un contrôle occulte qui s’immisce en nous sans que nous le sachions) (mon commentaire: oui, mais il y a des symptômes...)
Le centre psychique où se concentre l’énergie de son « auto-envoûtement » est chez l’apprenti gourou un foyer de conscience qui n’est pas actif chez l’homme ordinaire (mon commentaire: oui,c'est le danger de la mediumnité si vous êtes impurs (peut être que personne n'est totalement pur d'ailleurs mais bon il y a différents degrés... quel est votre rêve: être reconnu et célèbre ?...). C’est de ce centre psychique appelé par la tradition ésotérique le « soi supérieur » - le surmoi de la psychanalyse – que l’individu qui a opéré un contact avec ce centre en y accumulant la tension de son désir de réalisation, pourra recevoir une prise en charge, qu’on confond avec un état de grâce religieux ou un déversement de puissance magique. La tradition mystique fourmille d’exemples de ces illuminés – qui devinrent des saints reconnus - qui se sont crus en contact avec Jésus ou la Vierge Marie, à la suite d’une liaison avec leur soi-supérieur qui est le miroir magique de la projection de notre désir. (mon commentaire: plus simplement on attire des entités spirituelles qui sont des images de ce que l'on est, ceci vaut pour tout le monde...)
L’excès produit des résultats, mais la structure de l’âme en incarnation n’autorise pas à franchir sans risque certaines bornes. Dans un premier temps, l’emprise du soi supérieur est confondue avec les représentations traditionnelles de l’illumination spirituelle. Or, il s’agit généralement d’une liaison avec le plan astral produisant un auto-envoûtement et une illusion mentale supérieure.
L’individu ambitieux ou inconscient qui entre en contact avec l’invisible sans avoir purifié son être de l’égocentrisme, tombe sous une emprise égocentrique supérieure. Comment peut-il en être autrement ? Ce processus est implacable. (mon commentaire: excellent, c'est une des clefs, et on ne s'en rend pas toujours compte).
Après des années d’aspiration, et même après plusieurs incarnations de tension dans une certaine direction, l’être obnubilé par son désir d’élévation, ou sa lubie mystique, finit par déclencher en lui une décharge magnétique si puissante qu’il croit que le but ultime est atteint, et qu’il est entré dans le cercle des initiés et des maîtres. Bien au contraire, avec son ego non renouvelé et chargé de karma, il est loin du compte. Il est même dans une très mauvaise passe dont il ne pourra sortir qu’après plusieurs incarnations de lutte en sens inverse afin d’effectuer le détachement de son ambition égocentrique démesurée. (ouai... mais c'est pas forcément aussi tranché, c'est parfois plus insidieux je pense)
Dans les circonstances de la vie ordinaire, l’ambition et le désir de puissance ne mobilisent que les facultés naturelles de la personnalité. Mais dans le cas d’une illusion mystique comme celle qui consiste à se croire parvenu à un état de sainteté ou à un degré d’évolution supérieure, le soi supérieur mis sous tension, prendra le relais et se connectera par affinité à un foyer d’énergie invisible. Cela procurera à la personne le sentiment d’être inspirée par une puissance sacrée.(sentiment en partie vrai, mais il y a sacré, et sacré...)
Dans ce cas, des phénomènes paranormaux jugés miraculeux par les observateurs naïfs, pourront se manifester. Tel mystique sous contrôle de son soi supérieur, aura des visions ou démontrera des facultés comme la possibilité de jeûner indéfiniment, se dédoubler, et d’autres pouvoirs étranges et anormaux, au demeurant absolument inutiles si ce n’est pour briller dans un cirque . Ces pouvoirs n’ont jamais été des signes de libération, et bien au contraire, ils sont les symptômes d’une emprise occulte rétrograde.
N’allons pas croire que c’est par ignorance ou par souci de protéger leurs ouailles que les autorités religieuses ont toujours mis en garde contre les phénomènes paranormaux ! Non, la raison des chefs du corps ecclésiastique est de ne pas se laisser déborder par des apprentis occultistes plus puissants qu’eux.
Depuis des siècles, d’innombrables expérimentateurs anonymes se sont entraînés de manière quasiment héroïque pour parvenir à un développement mystique ou occulte. Lorsqu’un certain résultat finissait par se manifester dans les conditions d’anormalité psychique que nous venons de décrire, ils se sont crus sincèrement inspirés par des « puissances divines », et ils ont fondé leur autorité sur cette expérience.
Il est impossible à un être qui tombe sous la coupe de son « moi supérieur » en relation avec des entités invisibles, de savoir avec précision s’il est sous l’influence d’entités bénéfiques ou d’esprits qui veulent vampiriser son potentiel énergétique personnel ou celui de ses disciples. (peut être un peu manichéen)
Les entités de l’invisible peuvent se dissimuler sous l’apparence angélique ou l’identité prestigieuse d’un grand sage. Or, dans l’univers spirituel régulier, les grands êtres ne consentent à aider que celui qui a démontré son intention de se purifier et de se transformer dans un sens profondément moral. Dans le cas contraire, les humains qui recherchent un pouvoir supérieur ou qui sont habités par un désir spirituel entaché d’égoïsme, seront contactés par des entités de même nature. Le semblable attire le semblable.
Comment peut-il en être autrement ? C’est pourquoi les occultistes prétendent toujours être en contact avec des forces lumineuses, car il faut sauver la face. On trouve rarement un channel qui avoue être l’instrument d’un démon, y compris lorsque ce démon parle au nom de l’Archange Mickaël. Soyons clair, aucun archange ou ange de lumière ne transmet de message en dehors de la fraternité des grandes intelligences qui surveillent la situation planétaire. Lorsque ces grands êtres veulent travailler avec un être humain, ils forment un instructeur qui a été longuement préparé depuis son jeune âge, et qui est libéré de toute attache égocentrique. En clair, ils utilisent l’un des leurs, un être parfaitement libéré.
Rares sont les illuminés, les gourous ou les channels qui avoueront être au service de puissances inférieures ou rétrogrades.
Dans le cas de ceux qui prétendent être des phares spirituels, leur auto-illusion est entretenue par des entités lumineuses se faisant passer pour des anges ou de grands esprits désincarnés.
Le gourou ainsi illuminé, sera très convaincant, et ses disciples croiront être guidés par un authentique médiateur du divin. Mais s’ils pouvaient voir la véritable personnalité de leur maître sur le niveau astral, le spectacle aurait plutôt de quoi les épouvanter. Un observateur attentif remarque très vite à qui il a affaire en matière de spiritualité, mais on peut parfois tomber sous le charme, et la flatterie aidant, on peut se sentir transporté dans l’ineffable alors qu’on vient de se faire proprement harponner par un requin de l’occulte.
Dans ce monde d’apparence, pour faire autorité, il est indispensable que le gourou se réfère à une puissance supérieure à lui-même. Le principe de l’autorité est la racine de l’illusion. C’est pourquoi, pour « cacher la misère », des « initiés » se réfèrent à une autorité invisible, soit en s’intitulant « canal » du divin, ou bien en se présentant comme l’incarnation corporelle d’un être « divin ».
Les « maîtres de sagesse », les « guides de lumière » ou les anges sont généralement cités comme étant la source de l’inspiration spirituelle. Mais depuis quelques années, la vogue est aux extraterrestres dont l’avantage est de constituer une autorité d’une crédibilité plus scientifique. Certains mêlent l’occultisme à papa avec la science-fiction, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives au rêve et à l’imaginaire spiritualiste.
Souvent, la révélation transmise à l’initié est un effet miroir de sa propre projection et de son désir d’accomplissement. Dans la mesure où des entités invisibles s’en mêlent, il ne peut plus discerner qu’il est devenu la proie d’un contrôle occulte.
Sa conviction en sera même décuplée, car cette fois, il est réellement en contact avec les forces subtiles qu’il a attiré. S’en libérer sera difficile car son moi supérieur est identifié à l’entité invisible qui l’a accroché.
Parfois, il aura la sensation d’une emprise et dans ces moments de flottement, ses disciples émettront des doutes qui mettront le gourou en alerte. Il aurait pu commettre des maladresses, relâcher le contrôle de son comportement, et son masque a pu tomber. Il est vulnérable s’il a des habitudes sensuelles qu’il ne peut dissimuler, des attachements matériels, ou s’il a pris l’habitude de prédire des événements qui n’arrivent jamais.
Dans tous les cas, l’esprit-contrôle du gourou inventera une justification habile ou écartera les disciples trop curieux. Pour un gourou qui a constitué un égrégore suffisamment important, sauver la face n’est pas un problème car ses vices exposés publiquement peuvent servir à renforcer son autorité en interne, s’il sait faire comprendre à ceux qui le suivent qu’il les met à l’épreuve par ses facéties.
Le faux prophète le plus fort est celui qui sait faire rêver le rêve le plus sublime.
Ce n’est pas si simple, et nombre d’apprentis sur le chemin de la consécration du gourou ne réussiront pas dans la profession envisagée, car ils manquent d’envergure et d’imagination.
Si le soi supérieur du gourou est connecté avec une entité invisible d’un assez bon niveau, l’opération de séduction peut être un succès, d’autant que le « maître » s’est persuadé lui-même de sa valeur et de sa haute mission. Ajoutons, qu’il faut parfois quelques complicités dans les milieux des services secrets pour devenir célèbre. Il y aurait fort à dire sur les « seconds » de certains gourous.
Ceux qui font l’interface avec le public, les chargés des relations publiques sont quant à eux souvent placés sous un contrôle policier et militaire qui n’a rien d’occulte. Il est très intéressant de découvrir comment des services secrets alliés quoique concurrents se partagent la direction politique d’une organisation spirituelle ou religieuse d’envergure internationale. Le gourou est souvent hors jeu, et on le restimule dans ses fantasmes pour que la maison continue à tourner.
Un leader mystique prisonnier de la double illusion de son surmoi et de l’influence d’un esprit contrôle, s’entourera de personnes semblablement prédisposées. Les suiveurs seront par conséquent sourds à tout avertissement et ne voudront pas en discuter sereinement.
De ce point de vue, l’attitude antisecte primaire s’explique par l’irritation que ce comportement borné déclenche chez les observateurs extérieurs qui n’ont pas pris place sur le tapis volant du maître.
LUCIDE ET POSITIF
S’interdire de devenir un faux prophète n’empêche pas de s’exercer à en devenir un vrai en s’ouvrant à l’universel.
S’empêcher de devenir un gourou médiocre n’empêche pas de chercher un maître authentique pour bénéficier de son expérience du « métier ».
Etre prudent par rapport aux influences occultes, n’empêche pas de reconnaître la nature spirituelle de l’univers.
Préserver l’étincelle de sa liberté individuelle n’empêche pas de reconnaître les lois universelles et de s’y soumettre."
Par contre au moment de la mort physique, chacun rejoint son plan vibratoire et tout devient un peu plus clair je crois...
P.S. aucun jugement ici de ma part, juste mes impressions mediumniques, corroborées par un article qui n'est point de moi.