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vendredi 20 avril 2012

Le plus beau projet c'est d'être sans projet - Eric Baret


Quelques lignes piochées dans les toutes premières pages du livre d'Eric Baret "Le seul désir", édition Almora.
Sur toutes ces attentes et ces refus qui nous détruisent...
"Vous voyez des images: l'image que si vous couchiez avec votre voisine, si vous achetiez une belle voiture ou si vous pratiquez le yoga, vous trouveriez quelque chose qui vous satisferait. C'est un fantasme, une illusion. A un moment donné, il vient une maturation, on n'a plus besoin de fabriquer quelque chose. Plus besoin de fabriquer une vie - une belle vie, une vie réussi, aimer, être aimé, être approuvé, être quoi que ce soit. Vous êtes ce que vous apporte la vie. Vous êtes en prison, vous êtes avec un ami qui meurt, vous ne savez pas comment payer votre loyer: c'est cela, la vie. Rien ne manque. L'idée d'attraper quelque chose vous quitte. Il va vous venir cette saveur...
Le problème n'est pas le désir, mais l'histoire bâtie autour. Quand le désir se libère des images, il reste un vrai désir: le désir de la vie.
Votre désir est ce qui se présente.
Se rendre compte qu'on est constamment en train d'imposer à son corps, à son psychisme et à son entourage une idée: "ça serait mieux comme ça". Voir qu'on agit en dictateur.
S'en rendre compte suffit. 
La violence c'est de penser qu'on n'aurait pas dû vous gifler il y a 30 ans.
Quelle souffrance que d'attendre ou revendiquer l'amour !
A un moment donné vous ne partez plus en guerre contre la vie.
On peut avoir des problèmes fonctionnels; ils ne sont plus problématiques psychologiquement.
Ce n'est pas parce qu'on divorce qu'on rate quelque chose, ce n'est pas parce qu'on se marie qu'on gagne quelque chose.
Vous matraquez à droite et à gauche tout ce qui va à l'encontre de votre projet misérable.
Votre sécurité, c'est votre disponibilité, c'est ce qui se présente à vous.
Les hommes, les femmes, vos enfants, votre voiture: tout va disparaître.
Ma maison c'est la disponibilité.
Quand vous sentez la peur dans la poitrine ou dans le ventre, vous n'avez pas peur. Vous sentez la jalousie, mais vous n'êtes pas jaloux. Cela, c'est possible. Mais vous ne pourrez jamais changer votre fonctionnement biologique. 
Chaque fois que quelque chose m'agresse, je dis merci. Je regarde et je vois que c'est moi qui m'agresse en pensant qu'on devrait me traiter autrement. Tout ce qui nous agresse, c'est un cadeau pour nous montrer nos peurs.
La maladie se construit très longtemps à l'avance. Quand vous êtes sensible, la maladie n'est jamais une surprise
Si on vous dit que vous avez un cancer, vous oubliez votre corps. Vous ouvrez des livres... Non ! c'est moi le cancer. Je laisse le cancer vraiment me parler. Et là je vois ce qui convient. Dans l'écoute, on voit des guérisons extraordinaires. Il n'y a pas de combat. Il y a une écoute."

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