Aloha !
Voilà un retour de ma part sur le stage "coeur d'enfant" de juillet 2012.
1) Avant-Propos
Autant dire tout de suite que j'ai aimé ce stage. Pour autant, je ne vais pas non plus dire que c'est le stage qui permet de tout résoudre dans sa vie, ni que cette thérapie domine les autres, ni que tout m'a convaincu.
Aussi je commencerai par les points que je n'ai pas trop compris.
Le stage est animé par Emmanuel et Marie France Ballet de Coquereaumont:
http://www.coeurdenfant.fr/
Donc commençons par les points qui m'ont le moins emballés (pour être débarassé, lol): la méthode coeur d'enfant d'Emmanuel et Marie France se répartie sur une trentaine de stages, notre stage d'une semaine "se réconcilier avec son enfant intérieur", n'est qu'une partie de ce qu'ils proposent. Souvent les stagiaires reviennent pour d'autres stages. C'est leur choix de répartir ainsi leurs enseignements, je le respecte.. mais du coup en quittant le stage, on ne part pas avec un kit complet, ni avec des pratiques claires à faire chez soi, on est plutôt invité à revenir pour d'autres stages... en outre, notre stage n'a pas beaucoup abordé la reconstruction d'un Self aimant qui prendra en charge notre enfant intérieur, cela a juste été mentionné par moments...
Enfin, nos animateurs favorisent la constitution de liens entre les stagiaires, par certains rituels, etc, de sorte qu'on a l'impression à la fin de faire partie d'une famille. Cela a certes un bon côté, car nous sommes en général en manque de relations douces...néanmoins, il ne faut pas oublier qu'une bonne thérapie doit nous rendre notre autonomie, et j'ai plutôt senti à la fin du stage des personnes qui n'avaient qu'une hâte: se retrouver et faire d'autres stages similaires, ce que je peux comprendre bien-sûr car c'était très chouette.
C'est bien toute la problématique des rencontres "spirituelles".. à la fin de la semaine, in on s'est ouvert, on est monté en niveau vibratoire, et le retour à notre vie quotidienne n'est pas toujours évidant...mais c'est ça l'évolution.... Par ailleurs, sur le plan des résonances, il y a dans tout groupe des personnes avec qui on peut sentir une résonance, et d'autres moins, ainsi favoriser une connexion de groupe est parfois artificiel. Sans doute que la force du groupe permet certaines choses plus difficiles seul..
Voilà ces réserves étant faites, je peux dire que j'ai pris grand plaisir à faire ce stage et que j'ai trouvé Emmanuel et Marie France remarquables, très pros, très présents, juste comme il faut, et le stage très dense et passionnant. Les personnes traversant des moments de souffrances pendant le stage (reconnexion de mémoires blessantes) sont encadrées et ne sont pas trop laissées à gémir sur place comme je l'ai vu dans d'autres stages, ici j'ai senti un accompagnement juste, juste comme il faut....Oui cela donne envie de continuer à l'occasion.
Par rapport à ce que je connais de Margaret Paul à ce stade (en attendant mon stage avec elle), cela m'a paru moins percutant (on prend plus son temps), et peut être moins spirituel, car si pour Emmanuel et Marie France, le spirituel fait partie des expériences que font souvent leurs stagiaires, comme résultat de la réconciliation avec leur enfant intérieur, pour Margaret, la connexion spirituelle est une condition sine qua non à la renaissance d'un centre (Self) fort, aimant, et joyeux en nous (le "loving adult"). Il me semble que Margaret a évolué car son message spirituel est beaucoup plus fort dans son dernier livre "Do i have to give up me to be loved by God", dans lequel elle déclare que la connexion spirituelle est le début d'une guérison, et où elle répète plusieurs fois, qu'on ne peut pas générer la joie, la paix, la compassion, etc. en nous même, mais que cela vient d'une connexion spirituelle. Proposition originale et singulière, et qui implique bien-sûr que la reconnexion spirituelle fasse partie d'Inner Bonding. En un sens Inner Bonding semble inclure la méthode coeur d'enfant, mais c'est moins vrai dans l'autre sens. Par ailleurs, je ne connais pas encore assez bien les deux méthodes, mais il est probable qu'Emmanuel et Marie France ont développé beaucoup plus d'outils pour guérir le cerveau droit, en allant bien au-delà d'une thérapie verbale...
2) La Théorie.
Voilà quelques éléments de théorie, donnés par Emmanuel et Marie France, lors de la conférence du stage ou au cours du stage. Je rajoute aussi que je pense qu'inclure l'enfant intérieur dans sa pratique quotidienne est une très bonne chose, cela évite la dissociation, le déni: penser qu'on va bien, utiliser à tort et à travers la pensée positive, alors qu'une personne extérieure un peu sensible verrait bien qu'on va super mal et qu'on est dans notre faux moi adapté, qu'on a continué notre vie sur les bases de notre enfance: en nous adaptant, en renonçant à qui nous sommes..Alice Miller estimait d'après son expérience que 90% d'entre nous ont été traumatisé chronique dans l'enfance et que nous traumatisons d'une façon similaire nos enfants.. Par contre, la thérapie de l'enfant intérieur ne conviendra peut être pas à ceux qui ne sont pas prêt à changer... sous des aspects de douceurs et de simplicité, c'est une des approches les plus profondes qui soit...car on rentre dans la guérison/maitrise du corps émotionnel, mental, et parfois des corps spirituels.
"Nous sommes des psychothérapeutes d'inspiration jungienne, également inspirés par les travaux d'Alice Miller, et reconnu par G. Bradshaw comme les spécialistes français de l'enfant intérieur.
L'enfant intérieur est une entité à part entière en nous, avec qui il faut communiquer. Notion amenée par Jung et Alice Miller.
Durant ou après nos stages, il est courant que les dons psychiques de nos stagiaires se réveillent, car c'était des choses normales pour l'enfant.
Il y a 20 ans la notion d'enfant intérieur était inconnue. Elle reste encore mal connue ou mal perçue en France, avec deux fausses croyances: d'une part que l'enfant intérieur n'existerait plus en nous (qu'il n'y aurait plus que l'adulte) et d'autre part que ce serait un travail "régressif" (alors qu'au contraire il donne de la joie et de la créativité).
Les questions de fond derrière cette approche sont "Qui suis je vraiment ?" et "Au service de qui mon élan vital est il dirigé ?" (Ma note: je confirme, quand vous parlez à votre vrai enfant intérieur il va vite vous dire ce qui ne va pas dans votre vie..)
Le mythe sous-jacent est "l'Enfant Divin", avec des qualités et une promesse d'accomplissement de soi. Nier l'enfant en soi, c'est nier notre Essence Spirituelle (Ma note: on voit que leur approche comprend en fait le spirituel même si ce n'est pas explicite, c'est certainement aussi le contexte français, agnostique, qui joue..)
Dans le coeur d'enfant, il y a le vrai Soi, l'Âme.
Cette notion existait en Chine ancienne également.
L'autre facette de l'enfant intérieur, c'est le petit que nous avons été et qui a été blessé, on le refoule car on croit qu'on ne pourra pas y faire face, on nie ses besoins. Or une partie de nous reste figée, blessée, et n'a pas pu grandir, ce sont les blessures maîtresses de l'enfance.
Aucun parent ne peut répondre à la demande immense de l'enfant. Enfant, on est très dépendant de l'Amour, on s'est adapté, et en s'adaptant, on s'éloigne de qui on est vraiment, de notre génie naturel.
C'est le refoulement des souffrances de l'enfant qui crée des problèmes et non pas les souffrances elle-mêmes.
Le véritable Soi se dissimule, tant qu'on reste dépendant de nos parents, qui sont introjectés.
En s'adaptant, on a construit un faux moi qui génère beaucoup de souffrances et de tristesses (illusoires) qui ne parlent pas de la vraie souffrance (puisqu'on s'est éloigné de nous-même). La principale méprise est de croire que notre enfant intérieur va mal, mais en fait nous rencontrons "l'enfant adapté" qui revendique et souffre, et qui est en attente (par exemple vis à vis du conjoint). Cet enfant adapté est le faux-moi qui dissimule l'enfant intérieur véritable qui ne demande qu'une chose: nous-même, il n'a pas besoin d'autre chose que nous.
Percevoir la différence entre l'enfant adapté et le vrai enfant intérieur est fondamental.
Dans la vie, on répète les relations douloureuses, on fonde un attachement pathogène avec des conjoints en fonction du point blessant avec nos parents.
Une fois, une femme a abandonné notre stage, en disant que c'était pour elle trop doux, et trop aimant (petite, elle avait été violenté par son père)... Si petit on a été frappé, on croit que c'est cela l'amour et on ne sait plus distinguer le manque (compulsion, coupure, pas connecté au vrai besoin) du vrai besoin.
Notre enfant intérieur nous demande de s'occuper de lui (prendre un bon bain, jouer avec un animal, regarder un coucher de soleil), de le faire en conscience, de le faire pour soi, "pour toi mon petit".
Nous aimerions évité de passer par l'enfant intérieur blessé et triste. Or le secret est celui-là: plus nous sommes en contact avec la vraie blessure, plus on est joyeux et heureux (on parle du contact avec le vrai enfant blessé par l'adapté), car vous générez alors des sentiments de joie et d'amour. Notre enfant intérieur a besoin qu'on lui donne de nouvelles autorisations pour créer..."retrouver son coeur d'enfant".
Lorsque l'on guérit son coeur d'enfant, on réveille la ressource libre et créative, c'est un esprit rayonnant incroyable. C'est retrouver notre génie naturel.
Einstein a dit en réponse à ses découvertes "je crois que j'ai gardé la capacité de voir les choses comme un enfant"... Picasso parlait de peindre comme un enfant.
Nous avons deux moi psychiques, un adulte et un enfantin (façon de voir et de vivre).
Pour devenir entier, il faut réutiliser notre moi enfantin... les deux hémisphères, sachant que le droit dominait jusqu'à 7 ans.
L'hémisphère droit est le siège de l'émotionnel, siège de la mémoire des expériences. Alan Schore a montré que les traumas d'enfance génèrent des dommages dans les connexions neuronales de l'hémisphère droit.
Le travail sur l'enfant intérieur, c'est recontacter l'hémisphère droit pour refaire les connexions, revivre les expériences négatives d'une autre façon (sous l'oeil du bon parent que nous sommes aussi).
On enlève ses lunettes, on sort du rationnel analytique pour retrouver le créatif, l'intuitif.
Comment peut on faire cette réconciliation avec l'enfant intérieur ?: en redevenant un bon parent pour soi, en générant en nous un nouveau Self aimant (ma note: transformation de l'être... et non pas seulement attendre que l'on change tout seul...c'est le "loving adult" de Margaret Paul.... et le Centre d'IFS ou ACT).....
Devenir sa propre mère aimante et bienveillante. Qui connaît mieux que moi mes souffrances et mes attentes ? Je commence à me dire les mots que j'aurais tellement aimé entendre ("Maman est là"). Ça marche.. Devenir un bon père pour soi c'est créer ses valeurs. Créer un nouvel adulte en nous. On est adapté, on utilise une grande partie de notre élan vital ailleurs que vers nous même. Notre faux moi pense qu'on n'est pas capable car il n'y a personne... il faut générer un nouveau Self...; qui pourra faire face (par exemple à la boulimie)... je vais m'occuper de ce petit, cette petite en moi... petit à petit la boulimie te laisse faire... on apprend à générer de l'amour pour nous, puis pour les autres... en se guérissant, on contribue à guérir le monde.
Quel type d'homme suis-je si je ne suis pas capable de m'occuper de l'enfant en moi ?. Si on ne fait pas la rencontre avec notre enfant, on se saura jamais vraiment ce que veut dire aimer (Alice Miller). Ce n'est jamais terminé. On cultive une présence à notre enfant, dès qu'on perd le contact, on retombe dans nos souffrances. Cette démarche permet de vivre des expériences à tous les niveaux, nous avons des expériences mystiques naturelles. C'est doux et bienveillant.
L'abondance et l'enfant intérieur sont liées. Si on devient un bon parent pour notre enfant intérieur, la vie devient un bon parent pour nous.. on a plus de chance, on voit plus de possibilités.
Qui s'occupe de qui ? C'est l'adulte qui s'occupe de l'enfant. Le gros du travail s'est de crée un Self compatissant; mais l'enfant intérieur, au sens de l'enfant divin, nous inspire. Notre enfant intérieur divin nous guide tout le temps.
Les adultes-enfants (au sens de femme-enfant par exemple) sont souvent dans l'enfant adapté, pas l'enfant intérieur véritable.
Notre approche est douce, on n'y va pas à la pioche; enfant vous avez refoulé vos blessures, heureusement car vous ne pouviez pas y faire face.
Mais en refoulant, nous ne sommes plus en nous: le grand drame de l'être humain est de ne pas être en contact avec lui-même et donc de cherche à l'extérieur.
Il y a 4 grandes blessures de l'enfant:
- le manque d'amour - et je ne suis pas digne d'être aimé,
- le rejet - et je dois mériter l'amour et le trouver à l'extérieur de moi,
- coupure de son Essence - je ne peux pas être moi-même,
- la trahison - ferme ta gueule..
Il n'y a rien à faire disparaître, le moi adapté sera toujours là; c'est une défense qui cache notre être véritable.
On revient dans son essence, à travers la blessure que l'on va dépasser. Ne pas se perdre dans la nostalgie du paradis perdu (syndrome de Peter Pan: c'était mieux avant, ou ailleurs).
Le refoulement de nos blessures génère des sentiments toxiques (honte par exemple. Il faut sortir de la croyance que nous sommes un monstre pour retrouver qui on est vraiment). Ces blessures font perdurer les attachements et les liens toxiques (attentes et désirs sur l'autre), liens qui nous font du mal, l'autre définissant alors qui je suis... le comportement est à l'autre, la blessure est à moi, bien voir la différence..
Le pardon à soi est important, mais attention le pardon à l'autre peut être meurtrissant pour l'enfant intérieur.
Quand l'adulte va vers son enfant intérieur pour écouter sa souffrance, cela va la transcender: ceci est la vraie résilience. Ceci est la bonne nouvelle.
Répondre aux besoins de l'enfant intérieur est simple, cela peut être juste symbolique...je vais à la piscine avec mon enfant intérieur, en étant présent connecté à mon enfant intérieur.
Il n'y a pas de transformation de soi sans engagement.
L'enfant intérieur à deux faces comme Janus: l'enfant blessé et l'enfant divin, l'ombre et la lumière.
La guérison avec l'enfant intérieur c'est 80% de travail symbolique et 20% avec les parents réels. Devant ses parents, on est en transe régressive. Il faut des années de travail avant d'aller leur dire quelque chose. Il faut travailler la juste distance avec l'autre. Les gens font des thérapies de couple, alors que le gros problème c'est la relation avec les parents.
Vous êtes le meilleur parent pour vous même.
Le travail avec l'enfant intérieur demande de la patience. Vous vous rendez compte qu'on l'a abandonné pendant 40 ans.
Dans le travail sur l'enfant intérieur, il y a une dimensions transpersonnelle. Parfois cela n'est pas adapté pour quelqu'un qui est sous médication ou qui a un moi trop peu formé, comme les schizophrènes.
L'humain est multiple, l'enfant intérieur est multiple.
Nous avons besoin d'un moi puissant et solide auquel on ne se limite pas. Il faut un ego. Soeur Emmanuel a dit qu'elle n'avait jamais oublié la petite Emmanuelle qui a vu son papa mourir noyé; sur se socle tout le temps nourri elle fondait sa compassion.
Ne vous préoccupez pas de l'acte de l'autre car vous restez alors attaché à l'autre, et cela vous éloigne de votre enfant, c'est à dire de ce qui se passe en vous. ce que l'autre a dit lui appartient. Si vous sentez que vous êtes en réaction, il faut vous retirer, dire "là ce que j'entends n'est pas OK pour moi et je te propose d'arrêter cette discussion, je vais aller m'occuper de ce qui se passe en moi".
L'enfant libre et créatif est un rebelle (au contraire de l'enfant adapté). Rebelle ne veut pas dire révolte (la révolte est contre quelque chose). C'est le courage d'être soi, ce qui est spécifique, unique.
Ne pas associer notre "je" à ce qui se passe (par exemple à la colère) sinon on n'a plus l'espace pour accueillir (ma note: c'est la défusion de ACT ou le blending d'IFS, mais pour moi, quand j'ai une blessure d'enfance qui est réveillé (par exemple par un rejet), cela n'a pas marché, la blessure était trop forte...la seule chose qui marche pour moi alors est prendre du temps pour mon enfant, changer ma vie pour faire plus ce que mon enfant veut, et me connecter spirituellement pour être rempli par l'amour...)
"Si vous avez peur d'être jugé, (pendant le stage), c'est que vous émettez des jugements sur les autres."
Il y a 3 aspects fondamentaux en nous: le bon parent, l'enfant créatif, l'enfant triste.
On n'a pas à faire le travail tout seul, la vie est là comme un bon parent. On a besoin des autres, mais en même temps on ne doit pas s'y attacher et comprendre qu'ils ne sont qu'un miroir, trouver cet équilibre.
Il faut plusieurs années pour se réconcilier avec son enfant intérieur, nous même n'avons pas la prétention d'être arrivé au bout, c'est une voie d'accomplissement.C'est gratifiant car très vite on voit les résultats, dont la joie, c'est très transformateur. Vous allez vous accorder à vous même, alors la vie va vous apporter.
Il n'y a ici pas de but d'arriver à quelque chose, chacun son cheminement, il y a des lièvres et des tortues
Suite à ce stage, votre vie va changer sur le long terme. C'est aussi le retour de nos stagiaires. Vous allez entendre et voir plein de choses, des grâces, de nouvelles récoltes, vos relations avec les personnes va changer aussi."
Deux questions que j'ai posées à Emmanuel: "comment le stage se passe pour quelqu'un qui aurait été abusé sexuellement étant enfant ?" réponse: cela se passe bien, la personne évoque cela uniquement quand elle est prête, au début elle n'en parle pas directement mais de façon détournée.
Autre question que j'ai posée à Emmanuel: "de même qu'il faut renoncer aux parents idéaux et accepter qu'on n'a pas été aimé comme il aurait fallu, faut il renoncer au conjoint idéal ?" réponse: oui.. et ce conjoint idéal n'était qu'une extension des parents idéaux.
3) La Pratique
Le stage propose un processus d'expérimentation... je ne vais pas tout raconter. En particulier les rituels chamaniques doivent garder leur effet de surprise. Le mental est mis à mal, car tout est basé sur le cerveau droit (avec quelques petits temps pour mettre des mots). ON doit même enlever sa montre !
Le stage est un vrai petit bijou, les pratiques sont variées et enthousiasmantes.. On commence souvent par danser...ensuite on fait une visualisation guidée (un CD sera dispo en septembre) avec détente (la détente est profonde... puisque je déclenche sans le vouloir le début du processus du voyage astral... processus que je stoppe car ce n'est pas l'endroit ni le moment pour moi de faire ça).. de l'écriture de messages de notre enfant, avec la main non-directrice, du dessin avec la main-non directrice... de la terre glaise les yeux fermées... le tout avec de très bonnes musiques...
Un autre outil utilisé, très étonnant: la constellation du paysage intérieur... pour ceux qui connaissent les constellations familiales, c'est assez proche, sauf qu'ici on n'essaye pas de réconcilier tous les membres de la famille, mais on prend le parti de l'enfant... pour ceux qui ne connaissent pas: une personne volontaire dans le stage expose son problème, et les autres personnes du stages sont choisies pour incarner des personnages, des émotions... ensuite le tout s'anime de façon fort mystérieuse... pour ma part, sur certaines constellations, je perçois les défunts qui débarquent, fort intéressés par la chose...
4) Conclusion: ben conclusion, je pense que l'on peut voir toute la richesse et la profondeur de cette approche. Pour moi c'est un grand bravo pour Emmanuel et Marie France. Comme je ne voudrais surtout pas que cela se transforme en secte, en admiration béate (car nos deux animateurs sont bel et bien très forts, et tant mieux !), ou en transfert, je n'ai pas hésité à dire dans cet articles les points qui m'ont moins convaincus. Un stage, une approche, qui devrait être bénéfiques à beaucoup et remboursé par la sécu ! une thérapie douce en tout cas...